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Comments Posted By Fabrice
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Magnifique !
» Posted By Fabrice On 12 novembre 2017 @ 12:55
Le recueil de partitions des deux derniers albums !
Super les partoches Yves ! Quel bonheur immense de rendre accessible de tels trésors. C’est en surfant sur youtube ou autre dailymotion que l’on se rend compte à quel point il n’est pas aisé, ne serait-ce que d’approcher la perfection du Maestro ! L’essentiel étant de se faire plaisir, bravo à ceux qui osent !
Pour sortir totalement du sujet (j’adore ça !), les Japonais vont continuer à se gaver de thon rouge, au détriment de la survie de l’espèce… J’adore les sushis, mais je me contenterais aisément de thons d’élevage.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, lisez cette chanson sublime :
« Lorsque j’était dauphin », Yves Duteil
Si, dans une autre vie, j’avais été dauphin
Je n’aurai pas compris, moi l’ami des humains
Qu’on me jette en prison pour le plaisir des hommes
Pour que je tourne en rond dans un grand aquariumJe meurs de votre amour rendez-moi l’océan
Mes ballades au long cours et mes poissons volants
Jaillir dans la tempête ivre des profondeurs
Courser les goélettes et frôler l’estimeur
Pour sourire aux vainqueursSourire, sourire, aux vagues et au vent
Moi dans une autre vie, j’ai du être dauphin
Prisonnier des filets, tendus par les marins
À nager comme un fou pour m’échapper en vain
J’ai compris qu’après tout, les hommes et les dauphins
Nés du même soleil étaient frères de race
Séparés mais rêvant d’apprivoiser l’espace
Chacun de son côté, d’un miroir a deux faces
Pour mieux se retrouver en crevant la surface
L’un plongeant vers le ciel et l’autre en eaux profondes
Cherchant à repousser les limites du mondeEt rire et rire, aux jeux des enfants
Lorsque j’étais dauphin dans cette autre existence
Mes amis, les humains sombraient dans la violence
J’ai plongé vers le fond pour ne plus voir la terre
S’enfoncer dans l’horreur, la souffrance et la guerre
Se perdre dans l’espoir d’une autre vie ailleurs
Alors qu’elle était là, juste a portée de Cœur
À portée de la joie au point de non-retour
Juste au point de rencontre entre peur et amourSi j’étais un dauphin, j’aurais le Cœur bien lourd
En écoutant la mer battre comme un tambour
Et les hommes, mes frères, appeler au secours
Et les hommes, mes frères, appeler au secoursJe ne peux m’empêcher de faire l’amalgame avec le massacre des espèces, dans le but de fabriquer une multitude de placébos, qui ont pour but de lutter contre les insuffisances sexuelles. A l’ère où nous vivons, chacun sait, à condition d’être pourvu d’un esprit un rien rationnel, qu’une corne de rhinocéros ne doit ses vertus aphrodisiaques qu’au travers de sa forme phallique… La « tradition » perdure. Là encore, l’espèce est en voie de disparition. Qui s’en souci ? Croyez-vous que sa raréfaction aurait freiné le massacre ? Que nenni ! Elle n’a fait que faire monter considérablement la valeur marchande de l’objet du crime (15.000 à 60.000 $/kg !). Ce qui est rare est cher…
Je referme ici la parenthèse car je me connais, je suis capable d’écrire pendant des heures sur les méfaits de l’homme, et sa faculté de se prendre pour Dieu. Ce n’est pas tant que je porte des « lunettes noires », mais je suis persuadé que plus on dénonce ces atrocités, plus on exerce une prise de conscience. Protéger la planète, c’est aussi avoir le respect de la vie, sous toutes ses formes.
Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez faire un tour sur ce site au titre évocateur : Tuer pour le plaisir !http://www.reseaulibre.net/rage/tuer.html
Fabrice
» Posted By Fabrice On 19 mars 2010 @ 12:23
Notre ami poète comme vous ne l’aviez jamais vu.
C’est une caméra cachée à Bruxelles, où Yves est bien embêté face à ce chauffeur de taxi un peu zinzin…Fou rire garanti !
Il est sympa notre Yves…
http://www.youtube.com/watch?v=yo1k1mInDw0
Fabrice
» Posted By Fabrice On 21 février 2010 @ 10:30
Yves Duteil chez Michel Drucker le 13 septembre !
A l’attention de Matiti,
En effet, le livre de Gilles Vigneault “l’apprenti sage” se fait très rare en France mais, coup de bol, je vous l’ai trouvé…
Bonne lecture
Fabrice
» Posted By Fabrice On 17 septembre 2009 @ 20:01
Chers amis,
Après cet interlude « Dans la lumière » qui m’a permis « d’éclairer » mon point de vue sur la spiritualité en faisant le lien sur les véritables préoccupations de notre époque, place à un sujet plus léger et plus joyeux.
Ce matin est un événement puisqu’il s’agit du premier jour de mon petit Nicolas au cours préparatoire, Caroline rentre en CM1. Et devinez quelle chanson j’ai choisi pour parcourir le court chemin qui nous menait à Montry ? Le superbe hymne au savoir et à la connaissance « Apprendre » que j’ai trouvé de circonstance. Nous avons terminé la route avec « Madame Sevilla » à moins de dix kilomètres de leur créateur… Les enfants sont restés silencieux, ils connaissent les paroles par cœur.
« Vivement dimanche » chez Drucker pour une spéciale Duteil ! Bravo Maestro ! Je suis comme nous tous, impatient de regarder l’émission. J’ai peur qu’il soit trop tard pour assister à l’enregistrement mais je vais quand même essayer. Grand moment en perspective.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 2 septembre 2009 @ 9:27
Moi aussi je prie. J’ignore qui ou qu’est ce que je prie, mon esprit scientifique étant sans doute trop rationnel pour me faire opter pour telle ou telle religion ou tel Dieu, mais je prie tout au fond de moi pour que les hommes prennent un jour conscience que l’on ne peut pas impunément s’approprier de la nature et appauvrir, détruire, supprimer, transformer ses ressources sans en subir à court terme le lourd prix à payer. Replongez-vous dans « Home », « la 11ème heure » ou « une vérité qui dérange » pour mieux saisir le sens de mes propos… Vous comprendrez pourquoi nous sommes « des enfants des énergies fossiles » que l’on nomme aussi les énergies NON renouvelables ! La population mondiale étant passée d’un demi-milliard à 6,8 milliards en deux siècles (elle a doublé en 50 ans et l’ONU a publié un rapport dans lequel elle fait état d’un (im)possible 36,4 milliards en 2300 !) grâce/à cause (paradoxe) des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et houille. Elles sont présentes en quantité limitée et non renouvelable, leur combustion entraîne des gaz à effet de serre), et par conséquent une équation impossible à gérer à court terme… à moins que l’on se donne enfin les moyens de faire demi-tour dans nos modes de pensées, de productions, de déforestations, de pollutions, du non-respect de toutes formes de vies qui ne sont pas les nôtres en créant « Des droits mondiaux de la nature » et en nous orientant vers les énergies propres et renouvelables. Il n’y a aucune utopie dans ces propos car quand les hommes s’unissent dans le même but, ils sont capables du pire mais aussi du meilleur et peuvent soulever des montagnes. Les centaines de milliards de dollars générés par les lobbies peuvent être utiles aux recherches qui consistent à sauver la planète. En somme un affrontement entre lobbies/institutions et gouvernements, une forme de pollueurs payeurs. Ce serait une incroyable révolution d’une nouvelle ère, celle de la prise de conscience qui est en train de se dessiner. Là j’ai quand même l’impression de verser dans l’utopie…
Je partage l’opinion d’Yves quand il évoque la responsabilité de chacun dans ses agissements. Si Dieu, la Nature ou appelez le comme vous voulez nous a crée par les miracles d’une incroyable et improbable alchimie qui n’a cessé de jouer aux dés en imposant toutes formes de vies sur terre et sans doute dans l’univers, les animaux les plus évolués par leur intelligence que nous sommes, sont à mon sens livrés à eux-mêmes dès lors qu’ils viennent au monde. Nous sommes ensuite guidés par nos entourages, nos expériences, notre histoire et pour certains, nos facultés à repenser toutes idées reçues. « Dieu » n’est pas dans chacun de nos gestes, de nos pensées ou de nos agissements. D’ailleurs il serait imprudent de le penser car cela supposerait que nos erreurs lui incombent !? Il serait injuste de lui faire porter le poids de la perte d’un être cher ou d’engager sa responsabilité dans nos guerres. C’est dans la nature humaine de rejeter la faute sur l’autre, à son partenaire, son patron, son voisin ou à Dieu. Nous sommes tous responsables de nos actes, c’est en tout cas la religion que j’ai choisie, et qui me permet de croire en l’impossible. Si je dois lui donner un nom, je la nomme Nature et si Dieu est notre Nature, pourquoi ne pas la respecter ? Sommes-nous finalement des destructeurs malgré nous, victimes de nos progrès et de nos avancées technologiques jusqu’à ce que l’on fasse le constat que nos choix n’ont pas toujours été les bons ? Ou sommes-nous des êtres doués de formidables facultés d’adaptations et d’intelligence capables de nous remettre en question au pied du mur ? Je crois sincèrement en la deuxième hypothèse bien que les deux ne soient pas incompatibles. Un contraste de plus.
Chiffres troublants: La terre, d’après les connaissances actuelles date de 4,54 milliards d’années. La vie y est apparue il y a env. 4 milliards d’années et l’Homo sapiens il y a seulement env. 200.000 ans. (On ignore encore le plus ancien ancêtre de l’Homo sapiens mais on le situe à il y a quelques 6 millions d’années, Lucy découverte par Yves Coppens date d’env. 4 millions d’années). Si l’on compare l’âge de la terre à une année civile de 365 jours, l’homme est apparu le 31 décembre 15 minutes avant minuit !!! Toujours ramenée à cette échelle, toute notre histoire connue n’a duré que 60 secondes, c’est dire l’extrême courte durée de l’ère industrielle !! modifiant considérablement sa morphologie et son devenir C’est tout simplement vertigineux !
La transition est toute indiquée pour vous faire (re)partager un texte que j’ai écrit il y a environ un an. Je l’ai appelé « Partie de dés ». C’est un constat sous forme de prière à ma façon. Vous me pardonnerez le style qui se situe aux antipodes de notre ami poète mais l’essentiel est dans le sens de son fil conducteur. J’ose rêver qu’Yves le reprenne dans son style à lui ou qu’il lui inspire une chanson…
« Partie de dés »
Des milliards d’années sans lumière
Un grand océan de poussières
Et quelque part dans l’univers
Se joue le plus grand des mystères
Vêtu de sa plus belle tunique
Sur le tapis vert du hasard
Il lance son coup de dés magiques
On verra bien beaucoup plus tardIl avait planté le décor
Le plus dur était accompli
Mais il ne savait pas encore
De quoi ses mondes seraient remplis
Ni la terre, son paradis, ni son enfer
Pas même les cris, tous les efforts
Qui l’implorent, genoux à terre,
Des hommes pleurant sur leurs sortsA qui la faute, était-ce prévisible
Pourquoi m’accabler, me prier
De réparer l’imprévisible ?
Il ne fallait pas commencer
Ne me demandez pas l’impossible
Mais vos sorts ne sont pas scellés
Une marche arrière est encore possible
Dénouez vos âmes emmêléesC’est à toi de te tourner vers l’avenir
De te remettre en question
Et dans les siècles à venir
De prendre d’autres positions
Et tâche de te souvenir
Qu’il est vain d’avoir l’illusion
Qu’il est à mon bon désir
De guérir toute cette ébullitionTa planète, avec humilité tu respecteras
L’arme nucléaire, avec force tu renonceras
Toutes les guerres, avec courage tu aboliras
Ton voisin, ton prochain tu aimeras
La parole du sage, à l’avenir tu écouterasFabrice
» Posted By Fabrice On 30 août 2009 @ 16:01
APRES SCHOOL, Parrainages d’enfants du Tamil Nadu (Inde)
Home, Yann Arthus-Bertrand
Avant tout, je voudrais préciser qu’APRES SCHOOL n’est pas sans rapport avec ce film. Elle est la contribution, l’agissement d’Yves et Noëlle au lieu de rester au stade des palabres. AGIR, un maitre mot…Bravo !
Un grand merci à Monsieur Yann Arthus-Bertrand est un vain mot en rapport à tout le bénéfice pour l’humanité que générera ce film pour le bien de tous.
Libre de droits et diffusé gratuitement sur internet, je vous envoie le lien pour ceux qui l’auraient manqué vendredi soir :http://www.youtube.com/watch?v=NNGDj9IeAuI
Cauchemardesque et apocalyptique tout le long du film, le dénouement se veut optimiste. Nous n’avons pas le temps d’être pessimistes dit à plusieurs reprises le commentaire.
Quelles sont les solutions pour réparer nos méfaits après 13,7 milliards d’années de miracles où la nature a joué aux dés pour que nous existions ?
Elles sont nombreuses et passent par l’éveil des consciences.
Nous sommes en face de deux problèmes majeurs : Le réchauffement climatique et le vertigineux appauvrissement de nos ressources. Quand j’évoque l’appauvrissement, je ne fais pas allusion à la fin proche des énergies fossiles qui sont à l’origine d’un tel désastre, je pense à ce qui est le synonyme de la vie : l’eau !
Sur le plan démographique, la population mondiale ayant triplée en 60 ans, un saut de puce dérisoire à l’échelle du règne humain, lui-même un saut de puce à l’échelle de la vie sous toutes ses formes. 12 milliards en 2068, et après ?… Et si ce chiffre était exponentiel ? Et pourquoi ne le serait-il pas si la nature ne se charge pas d’une nouvelle partie de dés, de faire le vide à sa manière ? Je n’ai pas de solution ou elle ne serait pas d’ordre éthique puisque la seule envisageable étant de limiter la natalité. Pas du tout éthique, je vous l’ai dit mais j’ai beau me creuser la tête, je n’en vois pas d’autres. Ne pas agir serait criminel pour les générations futures. Les ressources en eau et en alimentation nous feraient défaut très rapidement, quoique nous fassions pour réparer nos erreurs…On peut se voiler la face derrière des questions d’ordre éthiques et ne rien faire mais ce n’est pas non plus une solution. Cette question est extrêmement délicate à soulever mais on ne peut l’ignorer. J’apporte par conséquent des éléments de réponse à une question d’ordre moral sans pour autant apporter de solution viable et humainement acceptable. A court terme, l’humanité devra choisir la solution la moins mauvaise. Pour l’heure, il y a d’autres priorités.
L’urgence immédiate est de déployer tous les efforts possibles afin ne plus souiller notre planète bleue. J’en entends déjà certains crier à l’utopie et il est vrai que lorsque l’on s’aventure sur de tels terrains, il faut se méfier de ne pas verser dans l’utopie. Mais sommes-nous à l’heure des polémiques et des palabres ou doit-on gérer les priorités par des agissements ? Au rythme de nos besoins et au regard de la densité de la population actuelle, on ne peut pas se passer de moyens de locomotions, de même on ne peut pas se passer d’énergie au risque d’affamer la planète toute entière. J’en conclu que les efforts de toutes les nations doivent être décuplés et axés sur des moyens de substitution aux énergies fossiles, n’en déplaise aux lobbies et aux multimilliardaires du pétrole, ou à ceux qui, comme moi, vivent de l’automobile. Je ne peux pas pour autant voir midi à ma porte et ne pas réfléchir au titre de défendre mes propres intérêts. Les grandes puissances mondiales réfléchissent beaucoup dans ce sens et ce sont des faits très récents. Ce qui tend à penser que nous sommes dans la bonne direction mais des agissements s’imposent d’urgence ! Cette transition passera t’elle par la pile à combustible ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question… Ce que je sais, c’est que nous devons agir et que nous avons tous un rôle à jouer, aussi mineur soit-il.
Pour ceux qui s’en souviennent, j’avais déjà écrit sur des sujets très similaires. L’actualité récente et « Home » me poussent à la récidive. Vous êtes tous bienvenus à apporter vos contributions et vos idées.Merci Roseline et Marie de vos attentions particulières. Si j’ai la pudeur de ne pas remuer vos émotions, je n’en suis pas moins proche de vous par mes pensées affectueuses. Rafa se porte comme un charme, de même que mes têtes blondes que l’on aperçoit à mes côtés au forum de la Fnac du Val d’Europe.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 7 juin 2009 @ 12:39
Bonjour à tous,
En effet Roseline, je me fais moins présent sur le blog mais je vous lis tous régulièrement. L’envie d’écrire ne s’est pas soudainement envolée mais j’ai eu si souvent l’occasion d’exprimer tout le bien que je pensais d’Yves et de ses œuvres que j’aurais l’impression de me répéter. Je me suis beaucoup exprimé, ici ou ailleurs, au moment où j’étais révolté par le long silence médiatique, voire les injustices ou inexactitudes dont Yves était la proie. Comme vous avez tous pu le constater, cette époque est bien révolue. La nature trouvant toujours son chemin, les choses sont à présent rentrées dans l’ordre. La rumeur qui s’est tue ne reviendra jamais plus… Son succès et son actualité allant crescendo, il y a un bon moment que l’on ne lis plus qu’éloges et hommages rendus à notre plus grand poète. On le voit partout mais qui s’en plaindra ? Aurons-nous la chance d’avoir une nouvelle édition de spectacle parisien ?
Je voudrais lui suggérer qu’il crée un onglet « sujet libre » sur son blog, une forme de blog dans le blog, mais je crains que du fait de son actualité très chargée, il n’ai pas le temps de modérer trop de messages. Certains faits d’actualité me donnent souvent envie de m’exprimer et d’échanger des points de vue où Yves, s’il le souhaite, pourrait prendre part et se rapprocher de nous, encore plus intimement. A voir…
Naturellement, j’étais présent lors du concert de Meaux qui fût, une fois de plus, un véritable enchantement. Patrick Meleo (laseineetmarne.com) était présent également et nous fera peut-être la surprise d’un mini article sur son site si je me fie aux précisions qu’il m’a demandées et aux nombreuses photos qu’il a prises. Les habitués étaient là et la joie de nous retrouver avant et après le concert fit partie de la fête, comme à chaque fois. Le spectacle, encore en rodage au Dejazet, semble à présent complètement abouti et les trois complices éprouvent visiblement un immense plaisir à partager la scène. Bravo à Angélo pour son originalité à « bricoler » le piano, de jouer à merveille de cet étrange instrument qu’est le mélodica (sorte de clarinette à clavier). Merci à Gilles, virtuose de la contrebasse, qui se sert de sa guitare basse comme d’un fusil dans « Avoir et être » (grand moment de bonheur et de fraicheur), et bien sûr merci au Maestro. Merci au micro, merci au piano, merci au verre d’eau… Ceux qui ont vu le spectacle comprendront…
S’il en est parmi vous qui pensent que les chansons d’Yves sont souvent mélancoliques, ce qui est parfois vrai, je réponds qu’au cours de son spectacle, nous naviguons de textes très profonds qui forcent la réflexion, intenses en sentiments et en frissons, à des moments d’une grande gaité avec notamment « La rumeur », pleine de dérision. C’est la tête remplie de tous ces contrastes que vous ressortez de la salle avec ce vague à l’âme qui vous tient plusieurs jours après, comme transporté… C’est un peu comme écouter ces musiques de films poignantes comme « Band of brothers » de Michael Kamen, « now we are free » dans Gladiator, ou la musique du thème de « Braveheart » dont j’ai oublié le nom. Des moments intenses où le fil conducteur est l’unité des hommes au milieu des tumultes, (fr)agiles. Emotion, gaité, générosité, bonne humeur, beauté, passion, compassion sont les mots qui me viennent à l’esprit en me replongeant dans le spectacle d’Yves Duteil.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 22 mai 2009 @ 16:41
Bonsoir à tous,
Vous aimez le piano ?
Vous allez être servis !!!Pierre-Yves Plat excelle dans la virtuosité en revisitant certains classiques du grand piano avec une grande originalité, alliée parfois à la fantaisie. Vous serez stupéfaits par son « Tea for too » , son Chopin version jazz, tango ou rock, sa danse Hongroise de Brahms, Bach en salsa, Beethoven remixé ou en version disco et bien d’autres !
Vous verrez, le trait commun avec Yves Duteil, c’est que l’on ne s’en lasse pas…
Avec l’aimable autorisation de Pierre-Yves Plat :
http://www.pierreyvesplat.com/quelques-extraits-a-ecouter/
Fabrice
» Posted By Fabrice On 7 avril 2009 @ 18:22
Le progrès mais à quel prix ?
Le téléchargement est un outil absolument fantastique. Le fait que l’on puisse accéder à quasiment toutes les créations musicales (du moins leurs contenus sans le charme du beau boitier illustré avec photos et textes comme « les éditions de l’écritoire » savent le faire) ou cinématographiques quasi instantanément, trouver l’album épuisé, le duo jamais commercialisé ou devenu très rare, ou le film que l’on ne trouvait plus dans les bacs est une grande chance. On n’arrête pas le progrès. D’ailleurs ce serait dommage. Mais que se passe t-il si l’on continue à les voler en pratiquant le téléchargement illégal et que cela se généralise, comme c’est en train de se passer ? Il ne faut pas être énarque ou Saint-Cyrien pour en comprendre les conséquences…
Comme le souligne Yves, beaucoup de personnes vivent de la création d’un CD et il ne peut être rentabilisé qu’au-delà d’un certain seuil de ventes. Il est anormal qu’un artiste soit obligé de boucher les trous avec le produit de ses concerts ou de trouver des subterfuges pour pallier au manque à gagner, quand il ne s’agit pas de perdre de l’argent, faute de ventes ! C’est comme si on vous disait demain « désormais, eu égard à la crise, vous allez travailler le double pour le même salaire ! »
Doit-on considérer qu’il s’agisse d’une fatalité et que, comme certains « experts » le prétendent, nous n’y pouvons rien car les « pirates » trouveront toujours un moyen pour contourner toutes les dispositions ? Bien-sûr que non ! Qui veut la fin justifie les moyens et il n’est pas si compliqué de savoir qui se connecte sur tel ou tel site de téléchargement. La suite n’est que pure volonté politique.
Les dispositions votées à l’assemblée hier soir sont un pas de géant dans un contexte où l’on restait au point mort. Mais ce n’est pas suffisant. Certains rebelles continueront à le faire en se disant qu’il sera toujours temps d’agir en fonction des premiers avertissements, à moins que les contrôles d’accès deviennent systématiques et que les sanctions tombent immédiatement. Sans être un expert en internet, je suis persuadé que les moyens techniques existent pour lutter efficacement contre le téléchargement illégal.
Doit-on continuer à voler la musique, le cinéma et demain les livres, les magazines, la télévision… ? Et qui financera leurs créations ?
Oui à la liberté du téléchargement, à condition qu’il soit encadré, structuré, réglementé et que cela profite aux créateurs des œuvres, de toutes natures.Fabrice
» Posted By Fabrice On 3 avril 2009 @ 16:51
APRES SCHOOL : Une école pour changer d’avenir…
Chère Nicole,
Votre sens du patriotisme et la solidarité pour vos concitoyens vous honorent, mais sans vouloir me substituer à Yves, je pense que son cœur ne connaît pas les frontières géographiques.
De plus, ce combat pour les enfants de Pondichery en est un parmi bien d’autres… Gardons nous bien de juger ses choix et… agissons !
» Posted By Fabrice On 30 janvier 2011 @ 10:28
“Fragile humanité”… sur Espace Francophone (France 3)
Le crépitement d’un feu de cheminée… et très vite, Yves entre dans le vif du sujet en mettant en exergue à travers de belles formules, les difficultés que le métier du disque rencontre. Une fois de plus, il souligne le contraste entre les réalités financières et toutes les contraintes qui en résultent. L’agile point d’équilibre de ce fragile déséquilibre qui oscille sans cesse sur une balance qui semble avoir perdu tous poids, toutes mesures, dont nous ne maitrisons finalement pas grand-chose mais ne pourra nous empêcher de tourner quelques pages de poésie emplies d’humanité dans un monde d’inhumanité…
Fabrice
» Posted By Fabrice On 26 mars 2009 @ 23:48
Faits d’Yves Airs : des liens chaleureux…
Show-case du 20 février 2008 à la Fnac du Val d’Europe.
Peu avant 18H00, je presse le pas sur le parking du centre commercial, accompagné de mes deux têtes blondes qui sont, comme moi, impatients de revoir ce grand Monsieur de la chanson.
Je croise Vincent, l’ingénieur du son qui s’affère aux dernières installations sur le forum de la Fnac et me dit qu’Yves Duteil est déjà arrivé, qu’il fait des courses dans le magasin. Je le trouve rapidement, Noëlle choisit une montagne de DVD pour offrir à ses neveux du bout du monde (Inde). Comme à notre habitude, nous avons plein de choses à nous dire et nous papotons en nous dirigeant vers le forum pour les répétitions. Quelques spectateurs sont déjà installés. Yves se livre aux réglages de retours de son, avec le souci du détail jusqu’à ce qu’il soit satisfait, Yves souhaite avoir les meilleures conditions pour donner le meilleur de lui-même, comme toujours. Le son juste enfin trouvé, il se prête avec gentillesse aux questions des journalistes de la presse locale. J’ai conscience de mon privilège de pouvoir l’accompagner et assiste à deux interviews successives.
Il est un peu plus de 19H00 quand nous nous dirigeons vers le podium où cette fois, le public venu nombreux est présent, sagement assis. Je prends place dans les gradins avec les enfants et c’est parti pour plus d’une heure de bonheur absolu ! Je n’avais jamais assisté à un mini show-case qui s’est révélé étonnamment intime et intéressant. Entre chaque chanson, Yves s’adresse au public, souvent avec humour et rapidement, une excellente bonne humeur s’installe. Yves engage un dialogue avec le public et lui demande quelles chansons il désire entendre. Certains prennent la parole, questionnent et demandent des titres. Nous aurons droit à une partie de son répertoire de « Virages » à « (fr)agiles » en passant par une chanson de Georges Harisson « here comes the sun », un vrai régal ! Personne ne quittera sa place. A la fin du show, tous les spectateurs sont debout et applaudissent longuement. Eux aussi sont heureux, nous avons tous passé de très agréables moments au travers de ce concert public aux allures vraiment intimes. Parfois, je ne pouvais m’empêcher de penser aux centaines de gens qui ont défilé le nez baissé devant le forum sans même imaginer qu’ils passaient à côté du créateur de la plus belle chanson du siècle dans le cœur des Français !
La fin du spectacle donna suite à la traditionnelle séance de dédicaces et de photographies. Nous nous quittons chaleureusement avec l’espoir de nous revoir très vite. Le concert de Meaux est pour le mois de mai. Ça va être long. En attendant, il y a Brunoy dans l’Essonne mais c’est déjà archi complet. Un conseil : Pensez à réserver vos places longtemps à l’avance. Il me plait de constater que son immense talent ne pouvait que rejaillir dans les médias, tôt ou tard…
Mille mercis à Noëlle pour sa gentillesse et sa persévérance.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 12 mars 2009 @ 21:46
La Fête de la chanson Française…
Bravo Hélène !
Votre plume toujours aussi affûtée s’excerce une fois de plus à des propos concis plein de bon sens. Dans les grandes lignes, j’ai à peu prés la même opinion que vous. Mais enfin, qui est ce Joshua Bell pour un public lambda dans un couloir de métro à une heure si matinale ? Aussi virtuose soit-il, il n’est qu’un violoniste dans un contexte justement totalement inapproprié, de surcroit incognito… En effet, il n’est pas labellisé « Star guest de la prochaine star ac ou vu à la télé ». Alors pour moi cette expérience ne signifie pas grand-chose si ce n’est qu’un virtuose du violon s’adresse à un public averti. Désolé d’avoir cassé le mythe d’un public trop pressé pour savourer la véritable beauté mais toute machine programmée que nous sommes, nous avons fait tomber des murs et sommes également capables du meilleur ! Encore faut-il le discerner et c’est toute la difficulté. Nous ne sommes que des humains et chacun porte ses œillères plus ou moins loin des yeux. Nous sommes parfois faibles, vulnérables, influençables… (fr)agiles. Sachons toutefois, de temps en temps nous voiler la face et éclipser le pire.
En ce qui concerne la prestation d’Yves à la fête de la chanson Française, je l’ai trouvé bien plus détendu que dans l’émission de Michel Drucker. Il était tout à son art et Daniela Lumbroso lui a réservé un très bel hommage, rendant à César ce qui lui revient. Un grand merci à Véro pour sa générosité spontanée et les plus beaux compliments du monde. Les mots lui sortaient tout droit du cœur. C’est vrai que la beauté intérieure se voit à l’extérieur.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 21 février 2009 @ 23:36
Le premier DVD d’Yves Duteil !…
Partir d’une feuille blanche pour écrire une lettre ou un article est toujours un grand moment. Même quand on n’a pas la moindre idée à l’avance de ce que l’on va écrire. Puis les mots s’enchainent les uns derrière les autres et les idées, peu à peu, prennent forme. Je suppose que c’est ainsi que l’on écrit également une chanson. On démarre d’un thème, d’une idée un peu flou puis l’on déroule les mots en prenant éventuellement soin de faire des vers. Puis vient le refrain pour lequel la plume maniée avec agilité redouble d’intensité. On se lit, on se relit, on change un mot, une phrase, un couplet. Eventuellement, on efface tout et on recommence jusqu’à obtenir entière satisfaction. Une chanson peut naître en quelques heures comme elle peut mettre plusieurs mois à aboutir. En tout cas, pour avoir essayé, je peux vous dire que ce n’est pas un exercice aisé. Et encore, je ne vous parle pas de la musique… Je me suis usé les ongles et durci les doigts à déchiffrer les tablatures d’Yves avec un résultat peu probant. C’est un métier !
Nous avons eu la chance d’assister sur ce blog vraiment à part, semaine après semaine, à la naissance d’une œuvre d’une beauté incroyable, la création de cet album « (fr)agiles » tellement abouti qui a pris tant de place dans nos cœurs et dans nos vies. Déjà bientôt un an après sa sortie, je suis toujours aussi stupéfait à chaque écoute du chemin tracé à Toussaint, de l’agilité des enfants du terrible tsunami à rebondir, des émouvantes retrouvailles de la maitresse d’école sur une mélodie magnifique, de notre fragile terre humaine, de l’atmosphère magique autour de l’être cher qui dort si peu. Qui n’a pas connu des amours fanés ou côtoyé de près ou de loin de la violence conjugale… Puis l’on s’envole dans la magie des chants Corses, tellement envoutants.
Yves, le créateur de poésie et de si belles mélodies l’a fait, pour notre plus grand plaisir. Avec le souci du détail qui lui est propre, sans compter, sans compromis, il a travaillé vraiment dur sur cet album afin qu’il corresponde au maximum à ses attentes, à nos attentes. Il est à mon sens, l’une de ses plus belles œuvres.
La cerise sur le gâteau est la sortie en DVD du spectacle Parisien « (fr)agiles » que nous attendions impatiemment. A ceux qui n’ont pas eu la chance d’y assister, l’occasion est trop belle. Pour ceux qui étaient présents, à trois reprises en ce qui me concerne, c’est le souvenir indispensable d’un spectacle magique par son intensité, sa beauté et son originalité. Les bonus ont l’air vraiment intéressants, j’ai hâte de le recevoir. J’ai également hâte de lire vos commentaires sur le blog. Bon spectacle à tous !
Merci Yves.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 10 mars 2009 @ 23:28
Très drôle cette expérience. Les choses sont ainsi cher Yves et tu es mieux placé que nous pour le savoir lorsque tu jouais de la guitare rue Dufour, rue Vaugirard ou avenue de l’Observatoire. Combien de gens sont passés près de toi sans même te voir ? Combien passerons ce soir au Val d’Europe en se disant « tiens, un guitariste » sans même penser qu’ils passeront tout près de notre meilleure valeur artistique du paysage de la chanson française ? D’autres marcheront droit devant eux sans même y penser. Et pourtant, tu n’y seras pas en anonyme mais avec le bagage de 37 années de poésie somptueuse. Alors, si tu jouais en anonyme dans le métro, tu subirais sans doute le même sort que Joshua Bell…
Peut-être étais-je l’un de ces passants sur un millier lorsque je suis tombé tout à fait par hasard sur une cassette à la fin des années 70. Elle s’appelait « J’attends », datait de 1976 et ne correspondait en rien à ce que j’avais l’habitude d’écouter à cette époque. J’étais plutôt branché « Crusaders », « Earth, Wind and fire », « Cool and the gang », bref absolument rien à voir ! Qui eut cru que j’allais très rapidement l’écouter en boucle et y éprouver tellement de plaisir que depuis, pas la moindre de tes chansons ne m’a échappé. Aujourd’hui mes goûts sont restés éclectiques, j’écoute souvent « Michael Bublé », « Diana Krall », « Sting », « Ray Charles » et bien d’autres, mais quand je m’aventure dans le tout meilleur patrimoine français, je survole « Georges Brassens » ou « Le Forestier » mais toi, je t’écoute toujours régulièrement en boucle. On peut dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit.
Le hasard a voulu que nous habitons à dix kilomètres l’un de l’autre et qu’un jour, j’ai absolument désiré provoquer notre rencontre. Depuis ce jour, j’ai la chance de te croiser régulièrement et ce besoin de rencontre était motivé par l’humain que tu représentes à mes yeux, une sorte d’incroyable attirance comme un aimant, quelque chose d’inexplicable. L’ami, le frère, le père qu’on aimerait avoir sans doute. Pas facile de te le dire en face, le contexte ne s’y prêtant pas forcément. C’est chose faite.
Cette découverte fortuite de toi au travers d’une cassette qui trainait dans une voiture fût pour l’enfant adolescent que j’étais un superbe pas accompli qui continue à m’enrichir l’esprit et celui de mes enfants à chaque nouvelle chanson.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 20 février 2009 @ 1:09
Magazine “Platine” et site “Le Doigt dans l’oeil”…
« (fr)agiles » bientôt en vidéo !
Parfois je m’efforce de rester une quinzaine de jours sans écouter cet album divin de peur de m’en lasser, comme si c’était possible… Chaque fois que je le rejoue, je le redécouvre avec le même émerveillement qu’aux premiers jours.
Dans les quelques jours qui viennent, le DVD du concert du Dejazet va enfin être prêt. Nous sommes dans la dernière ligne droite et je ne peux presque plus attendre. J’ai vraiment grand hâte de redécouvrir le superbe spectacle qu’Yves nous avait proposé à Paris.
A bientôt à la Fnac du Val d’Europe de Serris Marne la Vallée ce vendredi à 19:00 heures pour ceux qui feront le déplacement pour venir soutenir la promotion de «(fr)agiles » et « Dans l’air des mots »
Fabrice
» Posted By Fabrice On 17 février 2009 @ 1:09
Bonne nouvelle !
Pour ceux qui souhaitent voir ou revoir Yves Duteil en chair et en os, il se produit dans un mini Show-case exceptionnel le vendredi 20 février prochain à 19:00 heures. Ça se passe à la Fnac du Centre commercial Val d’Europe, situé sur la commune de Serris, Seine et Marne.
Habitants de l’île de France ou départements limitrophes, venez nombreux ! C’est gratuit et le mini spectacle sera suivi de la présentation de l’album « (fr)agiles », le tout récent coffret « Anthologie 100 chansons » et d’une séance de dédicaces. C’est à côté de chez moi, bien-sûr, j’y serai…
Pour ceux qui préfèrent la proximité géographique des Yvelines, la même chose est proposée à la Fnac du Centre commercial Parly 2, Le Chesnay, le samedi 14 février à 16:00 heures.
A ne pas rater !
Fabrice
» Posted By Fabrice On 12 février 2009 @ 19:31
Bonjour à tous,
Merci Annie et Marie Claude pour « la belle plume » mais je ne suis que le modeste élève d’Yves, auquel sans doute aucun d’entre nous n’arrive à la cheville. En fait, le blog à part était pour moi mes premières armes dans l’écriture. Yves est une formidable source d’inspiration. Et merci à Selegen pour l’info à laquelle nous ne manquerons pas de réagir. Oui, il chante de bien jolies chansons mais derrière le poète se cache un homme d’engagements et de convictions à des années-lumière de tous clivages politiques.
Si l’étiquette de chanteur de droite « engagé » était la seule qu’Yves pouvait porter, il y aurait simplement matière à en rire quand on connaît la véritable nature de ses motivations. Il l’a souvent souligné dans de nombreuses interviews dont une que j’ai réalisé très récemment aux côtés de Patrick Meleo. Rappelons tout de même qu’il est avant tout le Maire de tous les citoyens de sa commune et s’il était exclusivement un homme de droite, tête baissée, il n’aurait pas forcément été réélu avec 96% des voix ! Les Précyens le connaissent et l’apprécient au plus haut point pour ses actions davantage que pour ses opinions politiques. Yves est allergique à la bêtise, à l’injustice, aux mauvaises langues, aux amalgames stupides et il est sans doute l’homme le plus droit que je connaisse. Par conséquent, pas forcément vocation à faire de la politique « politicienne », même si s’occuper de son village, c’est mettre les pieds dedans. Je le connais suffisamment bien pour vous dire qu’il respecte toutes les personnes, de tous bords et de toutes catégories sociales. Il vous parle toujours comme si vous étiez la personne la plus importante, toujours à l’écoute.
Rappelons également que ce qui a motivé Yves Duteil à s’engager à une époque, c’est avant tout une amitié de longue date avec l’ancien Président Jacques Chirac, saluant notamment sa non-implication dans la guerre en Irak. On a constaté que la suite des évènements lui a donné raison. La toute première motivation d’Yves à devenir Maire a été de faire bloc contre un projet d’implantation d’une carrière de graviers et de sable à l’entrée même de Précy sur Marne. Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, après une longue réflexion, il a choisi avec ses amis de Précy de se présenter sur une liste d’intérêts communaux (donc apolitique), a été élu et a gagné son premier combat, préservant ainsi tout le charme et la quiétude du petit village. Aujourd’hui, il reste un Maire très attentif, participe à tous les débats du conseil municipal, donnant une place prépondérante à l’environnement et à l’humain au sein du village. J’ajoute qu’il a toujours privilégié les actes aux bonnes paroles, ce qui explique qu’il n’a pas forcément le temps de faire face aux mauvaises langues, mais quand il en a l’occasion, il ne l’a pas dans sa poche.
Je ne reviendrai pas sur les nombreuses attaques subies en tant « qu’étiqueté à droite », cela ayant déjà fait l’objet de discussions mais je conseille à tous ses détracteurs de s’impliquer dans la communauté à seulement 10% de ce qu’il fait et je crois bien que la terre tournera plus rond. Encore un bref rappel : une trentaine d’écoles portent son nom et il est parrain d’une bonne centaine d’associations caritatives sans parler de sa contribution à la libération de prisonniers d’opinion au Tibet ! Et qui le savait à part vous tous peut-être sur le blog ? Si cela s’appelle faire de la politique, nous acceptons tous les chapeaux !
Je n’émettrai aucun jugement sur les gens du CSA, ils sont comme tout le monde, ils font des amalgames, c’est injuste mais c’est humain…
Fabrice
» Posted By Fabrice On 10 février 2009 @ 15:24
Bonsoir à tous,
« Les évènements se jouent de nous »
Certains l’appellent Dieu, d’autres la nature, certains y voient le pur fruit du hasard, d’autres encore le destin… Peu importe son nom mais ce que l’on constate toujours, c’est qu’ « il » se joue de nous à son gré et qu’au final, on ne maîtrise pas grand-chose, la maladie, la mort, les catastrophes naturelles… En fait la seule chose que l’homme maitrise, c’est sa capacité à détruire ou à créer. Ces deux oppositions fusionnent entre elles donnant naissance à un point d’équilibre sur lequel on se balance. C’est ainsi et cela guide mieux nos repères. Peut-on parler de « mal utile » ? En tout cas, on se passerait du côté obscure. Je vais plus loin, comment pourrions-nous discerner le bien si le mal n’existait pas ? Comment aurions-nous chaud sans le froid, donner de l’amour sans connaître la haine, la tendresse sans la violence, discerner l’accalmie sans la tempête… ? Ces raisonnements peuvent paraître simplistes mais c’est pourtant ce que l’on doit garder dans l’esprit pour mieux assimiler notre quotidien. L’être humain se heurte trop souvent à de l’incompréhension face aux évènements. Sans doute est-ce ma propre façon de rationnaliser tout cela et en partie, d’expliquer l’inexplicable, si tant est qu’il le soit… Il restera toujours une grande part de mystère et le regard qu’on y posera déprendra souvent des « lunettes » que l’on portera.
C’est sans doute ces contrastes qui nous rapprochent et nous unissent tous autour d’Yves comme un insecte attiré vers la lumière. Nous avons tous en commun sur ce blog ces liens qui nous unissent vers celui qui met en exergue tous ces aléas au travers de ses textes sublimes. Ce Merlin l’enchanteur qui jongle si bien entre la fragilité et de l’agilité.
Fabrice
Sur le plan strictement personnel, dimanche dernier dans les Landes justement cher Thierry : Un petit homme blond apparaît sur la terre, Raphael est son prénom, et me voilà grand-père !
» Posted By Fabrice On 29 janvier 2009 @ 20:23
Que je t’aime cher blog !
Encore plus d’une heure passée en compagnie de la voix chaleureuse et tellement humaine d’Yves. Ce fût un vrai régal ! Chaleureuse par la gentillesse qu’elle traduit, humaine par ses propos plein de bon sens. J’ai particulièrement apprécié le contraste décrit entre ceux qui passent leur temps à détruire et ceux qui l’utilise à sauver des vies humaines. Quelle image ! J’ai aimé aussi cette ouverture d’esprit sur le fait qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre en question ou de repenser tous préjugés. C’est une grande force que peu de gens ont et ce n’est pas une question d’âge mais de conditions intellectuelles.
Au début de « Maquisardes », nous naviguons un peu entre « il était une fois dans l’ouest » et « le grand bleu ». Bel hommage rendu à une très grande dame.
Des moments comme ceux-là, on en réclame encore…
Merci Yves pour cet être humain exceptionnel que tu es.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 26 janvier 2009 @ 19:37
Journée Mondiale de la Corse, vendredi 9 janvier 2009
Chère Josien,
Un immense bravo pour votre excellente dextérité dans la langue française ! Je n’en reviens pas ! Ayant moi-même vécu à l’étranger, je sais combien il est difficile de maîtriser une autre langue à ce niveau. Ma moitié est Danoise et vit en France depuis plus de dix ans, elle en sait également quelque chose.
En ce qui concerne votre analyse de l’anthologie “dans l’air des mots”, je partage entièrement votre enthousiasme et vous l’avez exprimé de très belle façon.
C’est l’œuvre d’une vie, un trésor incontournable du plus grand poète contemporain à mes yeux et surtout à mes oreilles.
Merci pour ce beau témoignage.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 23 janvier 2009 @ 17:39
Faits d’Yves Airs… en Seine et Marne
Bonsoir à tous,
Je viens de relire une partie de vos messages, pas tous car j’y aurais passé la nuit tant ils sont nombreux. Ce soir, je veux vous adresser à toutes et à tous un grand bravo et une grande marque de respect. Vos messages sont en général infiniment riches, empreints de beaucoup d’estime pour Yves et je sais qu’il les lit tous et qu’il n’y est pas insensible. Cela remet en question certains de mes aprioris sur la nature des hommes et dénote de la grande qualité de son public.
Comme vous avez pu le lire, Yves nous a fait l’immense amitié de nous accueillir chez lui, Patrick Meleo et moi-même dans le cadre d’une interview pour la-seine-et-marne.com. Je ne suis pas journaliste de profession mais c’est à mon initiative que j’ai contacté ce média afin d’y réaliser un reportage minutieusement préparé qui se voulait « authentique », sans coupure ni questions évincés. Tout juste avons-nous retranscris le langage parlé en écrit.
Il fut réellement passionnant d’écouter Yves s’exprimer avec tant de sincérité pendant près d’une heure, et j’avais hâte de voir le résultat retranscrit sur papier afin de ne pas en perdre une miette. Vous jugerez par vous-même et j’espère que vous apprécierez comme je l’ai fait.
Merci à Yves et à Noëlle pour leur accueil chaleureux, ainsi qu’à Patrick Meleo pour m’avoir suivi dans cette aventure.
Pour ceux qui me connaissent à travers mes différentes interventions sur le blog, vous savez à que point je m’élève contre le long silence médiatique qu’Yves à traversé. Et encore, je me suis beaucoup contenu pour ne pas trop remuer la boue. Il est grand temps d’épiloguer sur ce passé et il semble que les choses soient réellement en train de changer. A nouveau, les gros médias semblent s’intéresser à Yves sans pour autant qu’il n’est fait le pas pour venir vers eux. Quand on est pris dans un tel engrenage médiatique, on a perdu d’avance. Souriez aux infamies, vous êtes niais, révoltez-vous, c’est encore pire ! Cela me fait penser à un message que j’ai écrit récemment mais je ne l’avais pas mis sur le blog. J’ignore pourquoi… sans doute attendais-je l’occasion. Je l’ai intitulé :
« Le silence médiatique, ça se cultive ! »
Yves Duteil souhaite apparaître comme un artiste d’aujourd’hui et non pas comme un chanteur d’hier. Vous ne le verrez donc pas dans des émissions où il est désormais de rigueur que l’invité se fasse descendre en règle par le chroniqueur ou l’animateur de l’émission, à la grande satisfaction et sous les éclats de rire d’un public tout acquis à sa cause, ce dernier revendiquant, à quelques exceptions près, la place de « calife à la place du calife ». Et ça applaudit tout et n’importe quoi, au point de croire que la bêtise est contagieuse, au même titre que le rire ou le baillement.
La dérision fait recette, affaire de contrastes bien que l’on sente récemment une certaine lassitude du public pour ce genre d’émissions au bénéfice d’un retour à certaines valeurs. Nul doute qu’à terme ce sont les animateurs ou journalistes qui traitent leurs invités avec respect qui en sortiront grandis.Admettons le, il n’est pas pour nous déplaire que l’un des grands derniers « monstres sacrés » du cercle des poètes disparus ne souhaite pas se prêter à ce jeu, mais jusqu’à quel point pourra-t-il éviter cette fatalité, rattrapé sans doute par une réalité économique ?… dans une industrie où les artistes sont déjà bien malmenés. La sortie d’un CD ou d’un DVD est un lourd engagement financier.
Il nous appartient à nous tous, ses admirateurs, les lecteurs du blog, ses amis, de le relayer auprès des médias et du vaste monde du web afin que vivent encore longtemps ces poésies, ces textes et ces musiques divines où l’artiste n’a pas d’autres préoccupations que de se livrer à son art de toute son âme et sans calcul, quitte à cultiver le silence médiatique…
Il n’est de meilleure publicité qualitative que le bouche à oreille. A nous de briser ce silence. Faites passer !
Fabrice
« L’art véritable n’a que faire de proclamations et s’accomplit dans le silence » [Marcel Proust]
PS: Encore un peu de patience pour la sortie du DVD du Dejazet !
» Posted By Fabrice On 7 janvier 2009 @ 1:11
Bonsoir Isabelle,
Le lien qui existe entre « si j’étais ton chemin » et « ne me quitte pas », bonne question. Ces deux chansons ont en commun un grand message d’amour, la première décrit le plus bel amour que l’on puisse laisser en héritage aux êtres chers, guider sans forcément conduire, Yves oriente mais n’impose rien : « Si j’étais ton chemin, je t’aimerais au point de te lâcher la main pour que tu sois le seul à choisir ton destin ». Cette chanson est divine, les paroles d’une infinie profondeur mais souvenez-vous, j’avais écrit qu’il fallait du temps pour en saisir toutes les nuances… La deuxième chanson est aussi un grand message d’amour où Jacques Brel l’expose et l’explose dans les contrastes du temps. L’amour, le temps qui passe sont sans doute les points communs évoqués par le (ou la) chroniqueur. Peut-être aussi a-t-il voulu associer le fait que ces deux chansons font désormais partie de notre patrimoine musical, comme une relève, plutôt un digne successeur ?… J’espère avoir apporté un élément de réponse.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 7 décembre 2008 @ 0:04
Dommage que cet article ne soit pas signé, il est d’une belle authenticité et d’une grande sincérité. Il est aussi une belle vérité et l’auteur connait son sujet. Bravo Monsieur ou Madame X que nous invitons à se présenter !
» Posted By Fabrice On 4 décembre 2008 @ 23:15
Bonsoir à tous,
Oui Domi de Belgique, Yves est un « extra » Terrien, mais il est aussi un «extra » oublié de la grande distribution. Pourquoi ? Bonne question… Sans doute parce qu’il a été si longtemps absent des médias, au point qu’il soit parfois « déréférencé », mais son MAGISTRAL nouvel album « (fr)agiles » existe et il est temps que cela se sache… Qu’y pouvons-nous ? Beaucoup plus qu’on pourrait le penser…
Aujourd’hui, je suis allé dans une grande surface, vous savez l’un de ces grands leaders dans la distribution qui après avoir largement contribués à tuer tous les petits commerces bien sympathiques des centres-villes, font désormais la pluie et le beau temps.
Chaque fois que je me rends dans un magasin et que je passe devant le rayon CD, je vais vérifier si à la lettre D se trouve mon chanteur préféré. Plus les années passent, moins il est présent dans les bacs. « (fr)agiles » étant sorti en avril dernier, j’interpelle le responsable du rayon et lui dit :
« Je n’ai pas trouvé le dernier Yves Duteil ! »
Lui : « je vais le noter » tout en renseignant un autre client.
Moi : « merci, je vais attendre » J’attends un long moment et je sais que si je pars, il ne fera rien. Je suis tenace et ne le lâche pas. Quand il est enfin disponible, je lui montre le rayon et nous constatons qu’il n’y pas trace du dernier album ni aucun autre.
Lui : « on a dû les vendre.» Mais en fait, il l’ignorait.
Moi : « il faut en commander d’autres, il est incroyable que notre tout meilleur représentant de la langue française ne soit pas présent dans vos bacs ! »
Lui : « je vais le faire » Je l’accompagne à son bureau et je note moi-même le nom de l’artiste, le titre de l’album et sa date de sortie. Je lui précise en le remerciant que xxxxxxxx France va recevoir un courrier d’indignation. (comme pour exercer une pression)Cela signifie que parmi les millions de personnes qui ont (re)vus Yves l’autre dimanche chez Drucker, ceux qui veulent acquérir son dernier album n’en ont pas toujours la possibilité ! Tout le monde n’a pas toujours le reflexe d’acheter en ligne et tout le monde n’a pas internet…
Nous défendons les mêmes valeurs ? N’hésitez pas à réclamer le dernier album d’Yves Duteil si vous ne le voyez pas dans les bacs. Les responsables de rayons sont presque toujours ceux qui s’occupent du réassort. Cela vous prendra dix minutes et vous aurez la satisfaction d’y repasser quelques semaines plus tard et peut-être d’y voir exposé « (fr)agiles ». Ca vaut le coup ! Nous sommes ses meilleurs ambassadeurs, à nous de lui rendre une petite partie de ce bonheur éprouvé par cet album divin.
Amitiés,
Fabrice« Si j’étais ton chemin, je t’aimerais au point de te lâcher la main pour que tu sois le seul à choisir ton destin»
» Posted By Fabrice On 25 novembre 2008 @ 23:10
“Vivement dimanche !…” 16 novembre 2008
Bravo Maestro !
Quel bonheur de vous revoir sur les grands médias ! L’accueil du public qui n’était pas le vôtre semblait très enthousiaste. En quelques minutes, vous n’avez pas manqué d’évoquer des sujets qui vous tiennent à cœur dont les difficultés que votre métier traverse. Vous avez largement mis en avant votre nouveau spectacle, nous mettant l’eau à la bouche. Même si vous semblez tendu dans la première partie de la chanson, la tension se relâche progressivement et vous vous en sortez plutôt très bien. Bien sympathique aussi ce retour sur quelques titres « phares » et la mise en exergue de « (fr)agiles », sachant que l’émission sera diffusée dans 87 pays, ce qui n’est pas négligeable ! Il y a fort à parier que votre courrier va augmenter dans les prochains jours.
En effet, faire de notre fragilité un atout est un réflexe de défense bien naturel, c’est un peu comme redoubler de vigilance au volant d’un véhicule quand il neige ou sur du verglas.
J’en profite pour adresser un grand bravo et merci à tous ceux qui ont écrit aux médias pour réclamer la venue de notre immense artiste, notre toute meilleure valeur sur le devant de la scène.
De même, pour ceux qui l’ignorent encore, Yves vient juste de sortir une compilation de rêve avec une centaine de titres « Dans l’air des mots », avec un petit livret contenant de splendides photos en couleur et six CD, des heures et des heures de grand bonheur.
Fabrice
» Posted By Fabrice On 22 novembre 2008 @ 22:54
« L’important dans la vie ce n’est point le triomphe, mais le combat, l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». (Pierre de Coubertin repris à l’évêque de Pennsylvanie en 1908)
Leçons de vie…
Imaginons qu’une graine emportée par le vent au hasard d’une rencontre avec un bûcheron donne vie à un bel instrument de musique… Imaginons que cet instrument tombe par hasard dans les mains d’un poète et qu’il en fasse jaillir d’infiniment sublimes mélodies. Que ce poète nous peigne au travers de textes d’une grande beauté des paysages fantastiques comme nous emmener dans la magie d’un cirque, faire valser des fées au dessus de nos lits ou nous envoler avec une libellule…. La notion du temps, chacun le sait, Yves ne l’a pas. Et pour cause, ses chansons sont intemporelles, comment pourrait-il en être autrement ? Le temps s’écrit sur nos visages mais il n’y a pas d’instrument pour mesurer la beauté, alors chacun la voit à sa manière depuis la nuit des temps. Même si la ligne de vie creuse inexorablement son chemin, vieillir est le plus beau voyage. En fait, je n’aimerai pas avoir quinze ou vingt ans aujourd’hui et d’avoir à passer à côté des chansons d’Yves, faute de discernement, car victime du matraquage médiatique. Cela ne signifie pas que l’on soit insensible à la beauté quand on est jeune, loin s’en faut, mais il reste des murs à traverser même si certains les traversent plus vite que d’autres. Encore faut-il un certain détachement mais ce pas inné. Nous ne sommes que des humains, nous sommes vulnérables. Yves, vous nous avez ouvert des portes jadis fermées, je suis si fier de vous aimer.
Continuez à vous battre en défendant la langue de chez nous, nous aurons toujours des oreilles attentives. Tout comme Yann nous montre les contrastes de notre belle planète bleue, vous nous avez offert de bien belles leçons de vie tout en contrastes en nous montrant de si beaux chemins
Fabrice.
» Posted By Fabrice On 18 octobre 2008 @ 9:40
Ces petits liens qui font beaucoup…
Bonjour Hélène,
C’est toujours un bonheur de lire votre joli trait de plume même si cette fois, c’est pour voler dans celles du chanteur de rock que nous aurons tous reconnu. Je me garderai bien de polémiquer sur les faits mais tout comme vous, je m’interroge souvent sur la nature humaine. Je ne pense pas que les médias soient à blâmer, je pense qu’ils répondent à une attente du grand public. Il est sans doute déplorable de constater que la dérision, la bêtise, la violence sont des ingrédients bien plus précieux à la recette de notre société que ne l’est le miel des chansons de notre ami poète… Il ne tient qu’à nous de choisir notre chemin.
» Posted By Fabrice On 22 novembre 2008 @ 22:46
«« Back To Stats Page« Ma terre humaine », 90 ans plus tard. Et qu’en avons-nous appris ?
11 novembre 1918, 5h15, dans la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne est signée la fin de la Première Guerre mondiale avec la capitulation de l’Allemagne.
Toutes les « règles » sensées être régies par des traités allaient être bafouées. Ainsi, une atroce guerre chimique fit rage. Les allemands donnèrent le pas, les opposants ripostèrent avec les mêmes armes. Cette guerre épouvantable allait faire 18 millions de morts, des millions d’invalides ou de mutilés.
Hourra, hourra ! La guerre est finie ! …Et qu’en n’avons-nous appris ?
L’horreur se renouvellera 20 ans après (seulement) avec la seconde guerre mondiale qui fera 3 à 4 fois plus de victimes !
L’univers vieux de 13.2 milliards d’années, avait accouché du règne de l’homme il y a moins de 5 millions d’années, une virgule dans son histoire…
L’homme n’en est qu’aux balbutiements de son règne et sa vanité à vouloir tout contrôler, tout modifier, parfois détruire pourrait bien lui être fatale s’il ne prend pas conscience à temps qu’il est un enfant de la terre, un tout jeune enfant qui est loin d’avoir accompli son sevrage. Aurons-nous la faculté de nous adapter et de nous imprégner de nos erreurs du passé pour devenir meilleurs… à temps ?
De nombreuses batailles font toujours rage. Bush a déclaré la guerre à l’Irak contre l’avis de l’Organisation des Nations Unies –une fois de plus les accords mondiaux sont bafoués. Les pesticides et autres produits chimiques ont empoisonnés nos terres dont certaines sont mortes ou en phase de le devenir. L’alimentation et l’eau risquent de faire défauts à l’humanité –ce qui est le cas pour des milliards de personnes dans une quasi indifférence. Nous avons largement contribués à faire disparaître un grand nombre d’espèces et continuons dans le même sens. Arriverons-nous à convaincre l’Asie que la poudre de corne de rhinocéros ne doit ses vertus pseudo-aphrodisiaques qu’à sa forme phallique ? Nos océans sont ravagés par la pollution, et la surpêche est en train de finir de les vider. Laisserons-nous encore longtemps les filets dérivants longs de centaines de kilomètres où baleines et dauphins viennent se noyer par millions ? Je peux continuer ainsi longtemps sur les méfaits de l’homme sur la planète. Au point même que nous avons commencés à polluer l’espace ! (des centaines de tonnes de débris gravitent autour de la terre). Toutes formes de pollutions, la couche d’ozone, la déforestation, les OGM, le réchauffement climatique et ce qui en découle, les armes nucléaires et ses probables conséquences etc., etc.…
C’est un constat bien noir pensez-vous ? Ou n’est-il que trop réaliste ? On peut aussi ne rien faire et ne pas ouvrir les débats… Vivre comme si de rien n’était et laisser faire… Il n’est point d’utopie tant l’enjeu est colossal !
Je déteste soulever des polémiques sans apporter des solutions. Soyez convaincus que la prise de conscience est la moitié du chemin pour rebondir. Des solutions s’imposeront alors d’elles mêmes. C’est ainsi que nous sommes en train de vivre la transition entre les moteurs thermiques et les énergies propres. Il existe en Australie de gigantesques « fermes des mers » où l’on assiste à des débuts très prometteurs d’élevages de thons rouges. Plus que jamais, la recherche bat son plein et se penche vers des énergies renouvelables. Des voix s’élèvent partout dans le monde pour pousser nos dirigeants à envisager d’autres solutions.
En ce mardi 11 novembre 2008, nous ne fêtons pas seulement la fin d’une guerre mais le début d’une paix durable et, c’est à souhaiter, le début de l’éveil de nos consciences.
Et qu’en avons-nous appris ?
Fabrice
» Posted By Fabrice On 11 novembre 2008 @ 15:11
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