Chère Juliette Gréco,
Vos chansons ont toujours accompagné ma vie, et leur qualité m’a toujours inspiré le plus grand respect. Votre silhouette en noir et blanc, votre voix en couleurs et vos mains volubiles ont porté tant d’émotions, votre regard chargé de mystère a créé tant de personnages, de poésie et d’images, que votre coeur est entré dans les nôtres, pour une longue histoire d’amour réciproque… Je veux juste poser un jalon de mémoire sur votre ciel étoilé. En 1976, à L’Olympia, vous donniez un concert unique, “Mon fils chante !“, et vous aviez choisi de présenter plusieurs jeunes artistes en première partie. J’étais l’un d’entre eux. Vous m’avez ouvert ce soir-là le plus prestigieux music-hall du monde. Depuis, nous nous sommes croisés quelquefois au hasard des scènes et des plateaux. Je n’ai jamais oublié.
Merci Juliette…
Juliette GRECO… Une grande Dame dont les chansons ont bercé mon enfance. Des chansons d’une telle diversité et qu’elle vivait à chaque fois intensément. Une femme qui aimait la vie. Au revoir Madame Juliette GRECO. Au revoir et merci d’avoir soutenu Yves dans ses débuts.
Elle était une voix, une silhouette, un regard profond et mystérieux, une élégance unique. Interprète délicate, fougueuse, bouleversante ou remplie d’humour mais toujours juste, elle m’a souvent bouleversée. Sa petite moue, son sourire charmeur et son soutien aux jeunes artistes tout au long de sa longue carrière vont laisser un vide bien difficile à combler.
Merci Yves pour ton bel hommage….. Reposez en paix Madame Juliette Greco.
Nicole
Philippe Rouffy Muniz
Toujours cette belle écriture monsieur duteil. Merci de si bien pratiquer notre langue .
Joli message empli de reconnaissance
Superbe message de reconnaissance et de respect … à l image de son auteur. Merci Yves Duteil pour cette expression.
On vous reconnaît bien là Monsieur Duteil
Vous avez une belle âme
Quel bel hommage !!
Je plussoie …
Un bel hommage par une belle plume …
Monsieur Duteuil Yves un homme qui a du respect des autres MERCI
Deux grands artistes des gens emplis de talent l’hommage du plus jeune à son aînée est a la fois empli de respect et de tendresse .
Merci monsieur de ne pas oublier….
Bel et tendre hommage à cette artiste sensible, à la femme libre, à l’interprète tout à fait exceptionnelle.
Ta fidélité à la mémoire de Juliette Gréco nous rappelle combien nous avons la chance de te suivre, toi qu’elle a élu dès le début de ton envol. Elle ne s’est pas trompée sur l’impact grandissant que tu allais avoir sur ton public.
J’aime ses mots sur l’art de créer une chanson :
“La chanson est un art particulier, extrêmement difficile (quand c’est bien), contrairement à ce qu’on peut croire. Il faut écrire une pièce de théâtre ou un roman en 2 minutes ½ / 3 minutes et c’est un exercice extraordinaire. C’est grave, une chanson. Ça va dans les oreilles de tout le monde, ça se promène dans la rue, ça traverse la mer, c’est important une chanson, ça accompagne votre vie…”
A mon sens, cela vaut également pour l’art de savoir servir une (bonne) chanson en l’interprétant avec brio…
Merci Yves.
merci à yves à vous tous de penser à elle
Je confirme, nous avons tant de plaisir à écouter Yves Duteil, qui a peaufiné ses chansons tel un orfèvre , et apporte tant de messages de douceur et d’espoir …
MERCI YVES
Pour ce bel hommage si émouvant. Sa voix chaude et sensible restera longtemps dans nos oreilles. Elle savait choisir ses auteurs afin de les interpréter avec ses tripes et donner aux mots ses couleurs à elle. Une personnalité hors du commun.
https://www.youtube.com/watch?v=2f18H-YyxCk
Joliment dit, comme toujours de la part de Mr Duteil !
J’ai connu madame Juliette au travers de mon papa, ils étaient de la même génération, elle provoquait sur lui une étrange fascination et je crois même qu’il en était secrètement amoureux…Madame Greco avait un sens de l’interprétation hors normes et parvenait à s’approprier et à sublimer les plus grands elle était le talent, elle était la liberté….merci et bravo pour vos témoignages !
Merci à vous pour ces mots toujours justes et plein de tendresse
Quel beau message de Yves Duteil ! C’est le reflet de sa personnalité à la fois respectueuse et chaleureuse
Brigitte Cachau certainement pas ! Sauf quand Véronique Sanson l’invite.
Véronique Henrion une grande aussi !
J’aime beaucoup Yves Duteil.On ne l’entend pas souvent.
C est vrai bon chanteur et 1 homme bien
Mr DUTEIL vous écrivez merveilleusement très bien vos émotions et je vous admire et j aimerai savoir
comme vous écrire de si belles lignes
Très bel hommage !!!!
Merci pour elle yves duteil, nous l’avons tous aimée.
J’adore Juliette , épi voilà ;, cétou . Elle a plus fait pour l’indépendance à elle toute seule , que la dépendance à des abrutitis .. titi c’est comme Paris .
Très bel hommage pour cette grande chanteuse que j’ai vu deux fois en concert.C’était magnifique!
Une grande artiste avec du charme, de la classe, et de l’élégance, elle a chanté les plus grands poètes et auteurs, sa voix était envoûtante.
Merci mille fois Madame, vous avez enchanté notre vie.
Chère Juliette Greco,
Dans les années 70, un ami de mes parents m’a emmené, avec sa fille, voir un spectacle, le premier spectacle de ma vie : Juliette Greco au Havre. J’ai été éblouie. Nul doute que cette soirée a participé au choix de mon premier métier : ingénieur du son.
Des années plus tard, j’ai eu la joie de la sonoriser ( les retours de scène), avec son pianiste Gérard Jouannest. Quelle chance ! Je lui ai raconté “Le Havre”. Elle m’a répondu : “Arrête, tu me vieillis !”, avec un brin de fierté.
Juliette restera deux magnifiques souvenirs de vie.
Merci !
Madame Gréco a su voir en vous le grand artiste que vous étiez déjà.
Très bel hommage d’un grand monsieur à une grande dame.
Cher Yves,
Je ne me rappelle plus très bien à quel moment j’ai souhaité découvrir, connaître, aimé Juliette Gréco, mais j’ai acheté l’un de ses disques à l’olympia, puis à suivi celui enregistré au théâtre de l’Odéon, et de nouveau, l’olympia, cette fois ci en DVD. J’avais eu la chance de passer devant l’olympia où elle se produisait en 2004 ensuite sorti en DVD. Ayant su qu’elle t’avais mis le pied à l’étrier, ça n’a fait que renforcer mon estime et mon respect pour elle.Mais profondément je dis, que sans Noëlle et Juliette Gréco, tu n’aurais peut être pas eu cette carrière plus que mérité, qui fait de toi un artiste et un homme toujours aussi merveilleux.
Merci Yves.
Nicolas
Bonjour Yves duteil je me présente Jean Philippe Dubois et je suis en foyer spécialisé en Belgique car j’ai un handicap et j’ai un rêve qui et de te rencontrer un jour on m’a toujours dit de croire en mes rêves et c’est ce que je fais je te remercie pour ta réponse cordialement Jean Philippe Dubois et je te dis à très bientôt j’espère
Que dire de plus sincérité, simplicité et admiration
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Cette année 2020 restera pour moi comme l’année au cours de laquelle nous avons vu disparaître un à un les éléments qui continuaient encore, contre vents et marées, à incarner l’immuabilité du monde telle que je la concevais dans mon enfance.
Il y avait eu des signes précurseurs, dans un passé relativement lointain, qui avaient déjà tenté de me faire entrevoir la nature éphémère des choses. Pour être totalement claire, il me faut avouer que, gamine, j’étais persuadée que si le cours du temps modifiait l’environnement, si je traversais la vie en changeant de classe chaque année, si les saisons défilaient, certaines choses demeureraient toujours.
Quelques exemples vous feront rire : Je n’avais jamais pensé, avant l’âge de 14 ans, que l’on pouvait changer de Pape. Cette certitude un peu ridicule valait aussi pour la personne du Maire : Jacques Chaban-Delmas était Maire de Bordeaux, c’était ainsi, et j’avais beau accompagner mes parents à l’occasion de chaque scrutin, il y avait pour moi une forme d’intangibilité dans son mandat. Et puis, un jour, nous avons appris le décès de Paul VI, et après bon nombre de volutes de fumée noire, le panache blanc nous a annoncé l’élection de Jean-Paul Ier. Première fissure dans mes certitudes : non seulement on pouvait changer de Pape, mais en plus, il pouvait être éphémère.
Peu à peu, les signes de changement se sont multipliés, me prouvant, s’il en était encore besoin, que le monde n’était pas figé. 1978 avait précédemment emporté Claude François, qui, par son omniprésence télévisuelle, avait rejoint dans mon esprit le rayon des inamovibles bien que ses chansons ne m’aient jamais vraiment touchée ; puis Jacques Brel avait suivi Paul VI et son successeur momentané. 1979 confirma la chose : le caractère permanent des figures de mon enfance n’était qu’une vue de l’esprit, puisque l’inoxydable «Homme tranquille», John Wayne, avait dû lui-même plier devant la loi de la nature, et en 1980, les disparitions de Steve Mc Queen et John Lennon ont effacé mes dernières certitudes.
Je ne continuerai pas ici la litanie, mais j’avoue tout de même que la longévité de certaines des grandes figures qui brillaient du temps de mon enfance avait malgré tout conservé un petit coin de porte entrouvert sur l’éternité des choses. Henri Salvador et Charles Aznavour était de celles-ci, tout comme la Reine Elizabeth II et Juliette Gréco.
Force est de constater qu’il ne reste plus que la souveraine britannique pour défier les lignes du temps.
Je ne dirai pas que Belphégor avait troublé mon sommeil dans les années 60 : j’avais à peine un an lors de la première diffusion, et je n’ai découvert la série bien plus tard, lors d’une rediffusion, au cours des années 70. Cependant, à la maison, il y avait quelques chansons qui résonnaient plus fort lorsqu’elles étaient diffusées à la radio. Je savais, en fonction du niveau sonore, si ma maman jugeait que l’interprète tait digne d’être partagé avec mes jeunes oreilles. C’est ainsi que se construit une culture musicale : par la transmission. Aurais-je connu «La javanaise», «Déshabillez-moi», «Jolie môme», «Si tu t’imagines», «Il n’y a plus d’après» ou «Coin de rue» si personne ne me les avait fait découvrir ? Certainement pas. J’en serais sans doute restée à «Un petit poisson, un petit oiseau», trop facilement jugée compatible avec les oreilles enfantines, alors que ce genre de titre, par définition, cache non seulement un sens plus profond des paroles apparemment presque simplettes, mais également toute la forêt d’un répertoire étincelant. Aurais-je compris, dans «Et mon Père», de Nicolas Peyrac, ce vers tout simple : «Et Juliette avait encore son nez», sans l’explication maternelle qui avait accompagné l’augmentation du volume sonore de cette chanson ? Encore une fois non.
Bref, non seulement Juliette Gréco vient d’emporter les dernières scories de l’enfance de bon nombre d’entre nous, mais elle nous laisse la charge (assez légère car si agréable) de partager son répertoire avec les plus jeunes.
Je l’ai déjà dit ici, nous sommes tous des Montag. Ceux qui ont lu «Fahrenheit 451» ou ont vu l’excellent film de François Truffaut comprendront sans mal. J’invite tous les autres à apprendre les chansons qui leur semblent belles, et à lire l’ouvrage de Ray Bradbury pour savoir comment suivre l’exemple des gardiens des livres.
Bon dimanche à tous,
Très grosses bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
Bonjour Yves , bonjour Noëlle.
A l’annonce du décès de Juliette Gréco, je disais à Patrick que vous aviez fait la première partie d’un de ses spectacles .Je me trompe rarement en ce qui vous concerne .
Je connaissais l’artiste en tant que chanteuse moins en tant que comédienne . Pourtant , son rôle de Belphégore me fascinait ( nous regardons de nouveau ce feuilleton aujourd’hui ). Je n’avais que sept ans !
Vous exprimez aujourd’hui de la gratitude envers elle . Elle ne s’est pas trompée et à cru en vous .
A notre tour de vous en témoigner car vous nous accompagnez depuis plus de quarante ans .
Prenez soin de vous.
Nadine
Le gentil troubadour sans doute x