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Yves Duteil “Chabada”, Dimanche 4 octobre sur France 3

Bonsoir au “grand frère velours un peu râpeux”,

En écoutant Le partage de midi, j’ai saisi ma souris pour écrire : “la musique, c’est de ne pas en mettre partout mais c’est de mettre les bonnes choses au bon endroit et au bon moment.” Un sourire involontaire nous vient ; j’aime cette petite phrase, il y a chez vous un souci permanent de clarté dans l’opacité.
J’ai recopié certains passages sur Art Mengo (quelques notes bleues) : “dessin de folon”, “couleurs fortes”, “vision harmonieuse”, “façon d’ordonner les harmonies”. Dans une amicale évidence, les chansons et les dessins viennent à nous ; c’est bien plus doux d’écouter “sujet libre” avec les ombres de Folon qui nous accompagnent. J’aime votre ton confidentiel (comme celui de tous les duteillophiles d’ailleurs), rapproché, murmuré presque, pour parler de musique ; vous aiguisez tellement vos impressions qu’elles en prennent encore plus de tranchant ; vos sens sont exacerbés, c’est votre côté artiste. Observateur passionné de la musique, on dirait qu’elle vous met hors du temps (ou au contraire, disons plutôt, dans le temps !).
En vous écoutant, on accède au monde du dedans ; c’est votre style si particulier, celui d’un poète si chaleureux. On réécoute attentivement, on vient sur le velours râpeux des mots ; du coup, l’air scintille dans Le partage de midi et vibre comme une corde de votre guitare.
Ah oui, j’oubliais : j’aime bien tous les commentaires confidentiels ci-dessus,

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 17 octobre 2009 @ 18:30

“Dans la lumière”…

Cher Yves,
Dans un décor, vide et pur, où tout est blanc, il y a cette parole chaude de la voix off : “Yves Duteil ou la découverte d’un homme d’une profonde spiritualité” ; un long moment on reste à regarder cette belle émission ; on prolonge spontanément notre écoute jusque dans les images du sommeil.
Ce qui compte c’est votre présence et celle d’Agnès Vahramian (la journaliste) ; on observe vos jambes croisées qui expriment, si l’on en croit Sogyal Rimpoché, l’unité de la vie et de la mort, votre dos bien droit, votre posture de “l’esprit à l’aise”, vos mains posées confortablement sur vos genoux ; et on a compris que votre vraie nature, c’est la stabilité ; et d’ailleurs, vous l’affirmez d’emblée.
Vous confirmez que vous priez beaucoup et que les émotions telles que la colère (contre Dieu), vous n’y songez pas car Dieu n’y est pour rien (c’est nous qui avons le libre arbitre) ; et on se dit que “c’est ça” la foi, “c’est ça” la lumière d’une certaine compréhension ; c’est cette réponse-là qu’on attendait sans le savoir, c’est ce point crucial ; mais je comprends aussi qu’on ne partage pas, comme Philippe, cette croyance.
Au cours de cette émission, nous passons un très très bon moment, léger et sérieux, “orchestré”, comme vous l’avez clairement présenté, par Agnès Vahramian ; les silences, les sourires, les mains comptent autant que les mots ; une sorte de confiance vous emporte alors, un peu comme lors d’une ancienne émission avec Bertrand Révillion (rédacteur en chef de Panorama) qui était magnifique pour moi !
De tout cela, finalement, c’est une fleur ou un cristal de plus qu’on aime dans notre collection ! Et comme on l’aime, on lui parle, on lui soumet un petit commentaire (“le verbe est créateur”)…
En toute amitié pour tous les duteillophiles
Thierry, en Armagnac

» Posted By Thierry Muret On 8 août 2009 @ 7:14

Yves : “Vie privée, Vie publique”…

“Les âmes aussi se parlent”

Dans votre détresse, chère Annick du Pays basque, mon réflexe est de relire au hasard une chronique “En passant…” (on ne pourrait pas si bien dire) d’Yves ; et je tombe sur celle de mai 2009 ; il est question de justesse qui “transparaît entre les mots, les expressions inconscientes, les gestes” si vous voyez ce que je veux dire… C’est vrai, j’aime bien les “soixante gros muxus du pays basque”, il a de la chance ce Yves ! bon courage Annick et merci pour tous vos “mots délicats, leur langage discret”…

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 25 juillet 2009 @ 18:47

Faits d’Yves Airs… suite

Nouvelles du Sud-Ouest

Imaginez une longue piste sablonneuse qui ligne les pins du Gabardan à perte de vue au fin fond du “no man’s Landes” ; imaginez une grande cathédrale silencieuse aux travées peuplées de fougères, éclairées par le soleil jouant entre les pins, s’embrasant et disparaissant comme à travers un vitrail ; imaginez à quelques pas de là, les travaux de la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe qui avancent à pas de géant.
Ce besoin de s’installer en marge du temps, au coeur de la forêt, c’est un peu comme cela que je vous vois, Yves. Vous transformez, vous aussi, à votre manière, les ondes lumineuses en… chansons ; un peu aussi grâce aux “semi-conducteurs” que sont Véro, Art Mengo et Jean-Pierre Marcellesi qui acheminent leurs lumineuses musiques jusqu’à vous.
Votre centrale “chansonvoltaïque”, c’est vraiment une (fr)agile réussite, compatible avec tout le réseau d’Europe (Pays-Bas, Toulon, Bordeaux, Pays Basque, Belgique, Dijon, Seine-et-Marne…), voire jusqu’en Inde !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 22 mai 2009 @ 15:27

APRES SCHOOL : Une école pour changer d’avenir…

On aime tout de ce carnet de voyage : l’éclat des sourires, l’école au milieu des arbres, le “welcome” à la craie sur le seuil de l’entrée, la “TATA modèle Tintin” qui “a été bénie par un brahmane” ; on rêve ainsi au capitaine “Mille milliard de mille sabord !”, “en route chauffeur !”…
En lisant ce carnet, certains vers de “Deux enfants du Tamil nadu” me reviennent : “On vous accueille en frères et soeurs”, “Il fallait tout recommencer” ; recommencer à vivre l’instant d’A.P.R.E.S.
Rien n’est plus touchant que de vous voir entouré de ces enfants et, bien entendu, de ce collier si gai autour du cou. Avant de commencer leur instruction dans la future école, vous les éveillez un peu avec vos chansons occidentales.
“Sur la terre du Tsunami peu à peu tout se reconstruit”
“Dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l’être assez.” Ces mots sont empruntés à Marivaux. Voilà qui vous correspond bien, Noëlle, Martine, Lionel et Yves !
Et comme l’écrivait Hugo dans Choses vues : “Le droit de l’enfant, c’est d’être un homme ; ce qui fait l’homme c’est la lumière ; ce qui fait la lumière c’est l’instruction. Donc le droit de l’enfant c’est l’instruction gratuite, obligatoire.”
Au fond, votre petite cérémonie de la lumière s’infiltre en nous, magnifiquement transparente ; il ne faudrait jamais la perdre de vue ; l’instinct de la victoire, c’est cette lumière qui fait vivre les choses qu’on a en vue, et vous porte à les conquérir.
Et puis voilà : la grandeur d’un artiste dépend de son humanité.
Il faudrait que j’aie le courage de faire un petit don pour m’éclairer moi-même, me guider.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 26 avril 2009 @ 10:41

“Fragile humanité”… sur Espace Francophone (France 3)

“Il y a des soirs où l’on se sent si bien, où il fait si bon autour d’un feu,…” que votre conversation tient lieu de voyage.
Ah ! le calme environnant de votre cheminée nous attire. “Au coin d’un feu de bois”, vous devenez ce que vous tentez de créer ; vous donnez de “l’espérance” comme une minuscule touffe de violettes. Vous nous enveloppez avec vos mots afin de protéger l’âme de chacun d’entre nous. Vos mots ressemblent à une couverture ; juste avant d’aller se coucher, écouter votre interview, c’est bon pour le sommeil, c’est bon de monter la couverture jusqu’au bout du museau, se glisser dans du doux et du chaud ; le bois de votre vocabulaire crépite encore. Merci pour ce temps décalé “au coin du feu de bois”. En vingt six minutes, nous faisons un très beau voyage pour percer le secret de la “fragile humanité”.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 27 mars 2009 @ 9:51

Le premier DVD d’Yves Duteil !…

J’ai regardé le concert, “visionné le film des plus beaux souvenirs”, trouvé un axe de lecture : “Si j’entrais dans ton coeur”. Quel bonheur, quand je pense à tout cela !…
En tout premier lieu, j’ai explosé en mille morceaux avec “Madame Sévilla” ; vous comprenez, “avec son infinie tendresse”, “dans la lumière de ses yeux bleus”… Silence… Contrebasse. Et voilà !
Quelques instants après, mes yeux s’écarquillent de bonheur avec “Virages”, harmonisées et colorées d’un oeil et d’un esprit neufs ; c’est incroyable !
Et précisément, tout ce spectacle réclame notre plus extrême attention : le piano, si habité, dans “Les amours fanées”, l’atmosphère jazz, piano-bar, dans “La note bleue” ; et puis, “Lucie, mon corps est à genoux…”, le mot “paix”… Du coup, le public applaudit frénétiquement (et moi aussi) ; L’heure de vérité, c’est la chanson de la conscience : “Elle ne dort…”, le tremblement du mélodica sur le dernier accord ; naturellement, la belle couleur sombre dans “Pour que tu ne meures pas” avec la silhouette de la contrebasse devant une lumière couleur mauve, un peu comme sur un trône… Et je pense en moi-même : “la lumière par mégarde” ; bien joué, Julien Bony.
Du reste, vos chansons deviennent claires comme l’eau de roche, un peu comme “des larmes de joie perlant comme des sources”. D’ailleurs, “Tu m’envoles”…
Et puis… “Sur le clavier du grand piano”, on est dans le swing, très riche, charmant, à la manière de Véronique Sanson. Oh c’est un très très grand talent ! Angelo Zurzolo. Il est incroyable ! Quant à Gilles Bioteau, il montre une originalité et une sensibilité admirables.
Un mot encore sur “En te quiitant” (1973), les mains en porte-voix devant la bouche sur les premières mesures ; c’est étrange, c’est agile, c’est déjà très proche de l’univers de Véronique Sanson. Tout songeur, je me dis que c’est peut-être “l’instant précis du rayon vert”.
Ah, et puis il y a une chose que je voudrais vous dire : “Je te découvre encore et souvent je m’y perds”. J’achève enfin mon commentaire. Savez-vous quel est le dernier mot de votre concert ? Allez, c’est un adjectif de six lettres… T….. Malicieusement, quelle belle fin.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 4 avril 2009 @ 10:36

Pour le plaisir de partager…

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : on s’éloigne de l’apparence en haillons ; pressons ! on ne lève pas le pont-levis pour échapper au dodo, métro, boulot ; pas le temps !
Or, la beauté est toujours un peu hors du temps… N’oublions jamais ceci : la beauté est indifférente aux classes et aux hiérarchies.
Je reconnais là votre “plaisir de partager” mais aussi votre plaisir de déranger avec une pointe de cocasserie. Par exemple, la chaconne de la 2ème partita de Bach est une intrusion dans ce métro de Washington DC. Pas facile, la musique à 8 heures du matin, un matin froid ; c’est difficile de garder à disposition l’innocence de l’enfant quand on ne pense qu’à l’argent. Autre chose : quand l’ombre de la beauté vient planer, difficile d’avoir l’intelligence et l’humilité de la reconnaître ! On est à des années-lumière de l’enfance. Une question cocasse, vous nous posez : “A côté de combien d’autres choses passons-nous ?” Pas mal, pas mal du tout… Regarder la lune aux trois quarts ronde, regarder les étoiles naître au ciel ; cela suffit, n’est-ce pas ? Léger, léger, on est dans l’émotion ; lourd et balourd, on est dans la performance, dans le pur artifice.
Votre petite histoire de Joshua Bell m’impressionne beaucoup ! C’est bien.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 20 février 2009 @ 10:27

Magazine “Platine” et site “Le Doigt dans l’oeil”…

Je pensais au “Monet a peint un superbe pont dans son tableau les Nymphéas et je ne vois pas pourquoi le vôtre serait à jeter au panier !” de Roseline Romano. La raison ? “Par un grand mystère”, j’ai ce tableau impressionniste comme image d’arrière-plan du Bureau de mon ordi ! Ainsi, grâce à vous, l’auteur du Petit pont de bois”, pénètre-t-on chez Monet et Duteil, et les deux sont magnifiques.
J’ai lu “Yves Duteil en vers et contre tous”. Chez vous, perquisition. Manifestement, le journaliste de Platine pose les questions qui gênent, avec des sous-entendus vénéneux en cascades. Vous ne redoutez pas la confrontation, quel aveu de… force ! Voilà pour “la course à la réalité” ! Tout de même ! Difficile d’imaginer plus froide que cette interview, à l’opposé de ce que vous êtes ! C’est choquant, brutal, malveillant pour un artiste comme vous ; le vent encore ; les lampes ont sauté ; bougies ; étrange persévérance.
Mais il n’empêche, vous marchez contre le vent, n’allez pas dans son sens et ni dans celui des modes. A votre manière, vous êtes unique ; votre réalité est un puits sans fond ; vous montrez l’exemple ; vous enseignez l’émotion.
Le “très beau mais pas efficace” du journaliste me revient à l’esprit. Et votre réponse fuse : “Mes chansons ne sont pas faites pour être écoutées distraitement.” Mais oui. L’on ne sait jamais vous évaluer au plus juste, la réalité sur vous est une affaire sans fin. Comme votre dernier album “(fr)agiles” dont je ne me lasse pas ; fasciné ; subjugué ; au plus haut de votre art.
Tenez bon !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 16 février 2009 @ 10:51

Nouveaux Faits d’Yves Airs…

“Après un pilonnage de l’artillerie qui dura cinq heures, losque la fumée se fut dissipée, alors, en fin de cet après-midi d’hiver, avec le silence revenu dans les ruines, on entendit un tout petit oiseau chanter. Et l’on demanderait au poète de ne plus chanter parmi les ruines, de n’être plus qu’un témoin, qu’un envoyé spécial de l’homme parmi les hommes. Mais toute l’atrocité de la guerre tient justement dans ce miracle d’un oiseau porté par sa complainte et qui souligne de son étrange douceur toute l’étendue du désastre.” René-Guy Cadou
Vos témoignages recréent le souvenir de cette citation retrouvée dans un programme d’Yves. Merci à tous, pour la ferveur (force 10) de vos mots, pour leur parfum résineux et fruité. L’île de Raphaël est comme un phare au milieu de la tempête.
Merveilleux blog, merveilleuses gens.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 30 janvier 2009 @ 13:26

Nouveau fait divers. Le vent Klaus a porté l’affaire à travers les forêts ; et le vieux pin des Landes ne chante plus. Le vent Klaus, dans les vieux chênes, a déclaré la guerre ; le vieux pin des Landes ne vit plus, et ne deviendra plus chanson dans son palais de bois ; on entendra plus son chant dans le massif des Landes ; il a été broyé (250 000 hectares), “touché” en plein bois.
Il a fallu qu’un jour, la tempête Klaus se lève pour mettre de vieux pins obliques par terre, de 50 ou 60 ans, comme vous et moi, des âges que dément leur allure longiligne. On a entendu ce que le vent nous a crié ; et les hommes ont perdu leur source de vie, “touché(s)” en plein coeur. En vérité, les Landes ne sont plus habitées ; le cimetière est une forêt.
Vivre était leur désir, c’était “vaincre ou mûrir” leur devise et leur cri. Au fond des coeurs meurtris, les pins ne chantent plus. Le vent a passé son temps à détruire au lieu de l’utiliser à sauver les arbres de la Terre en échangeant les pollens. En cela, je crois qu’il ressemble aux hommes. Finie, la légende, avec Klaus ! On aura toujours la nostalgie de leurs couleurs, de leurs parfums, de leurs murmure. La nostalgie de l’ivresse de la liberté, de la vie sauvage. Aujourd’hui, cette lande battue par Klaus me désole. C’est peu dire qu’elle me désole. C’est la dèche. La vraie.

Thierry (au fond du Gers et des Landes)

» Posted By Thierry Muret On 28 janvier 2009 @ 7:59

Faits d’Yves Airs… en Seine et Marne

Merci de votre gentil “superbe année 2009 à tous !” Ravi de voir pour bientôt “…la publication d’un recueil de partitions un peu spécial pour ce nouvel album.” On vous sait tellement pointilleux sur la qualité des accords (il n’y a pas que les mots qui sont pesés chez vous). Le pouvoir de l’accord précis, la respiration secrète de trois petites notes décalées, acidulées, qui s’étirent, c’est votre art(mengo). On découvre qu’on n’est pas de taille, mais on ose se considérer comme votre égal, on s’oublie. Voilà ce qui arrive. Quelques heures après les premiers déchiffrages, l’idée de pouvoir jouer un début de “Elle ne dort” au piano ou un passage des “amours fânées” à la guitare, c’est apaisant, rassurant, sublime. Nous allons avoir cette grande chance ! Bonne année à tous !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 3 janvier 2009 @ 8:39

“Être ou ne pas être ?”…

“Être ou ne pas être?…” C’est la question super banco ! Et je repense à cette phrase de Norbert Gabriel dans son nouvel article : “On est entré de plain-pied dans une époque où la réflexe remplace la réflexion, et la méchanceté remplace l’intelligence”. Bien ! Un peu lapidaire, cette formule, mais elle est pas mal du tout ! Une bonne prise pour ma collection de phrases un peu désabusées…
En fonction de cela, l’indifférence des médias radiophoniques, à votre égard, me paraît, comme pourrait l’écrire Proust, “la forme atroce et permanente de la cruauté.”
Dans la réalité et comme tous les duteillophiles ont pu l’écrire : il y a chez vous une telle tendresse, une telle douceur,… un lac, des arbres… comme l’image des “amours fânées” sur ce blog que je trouve magnifique… C’est tellement précieux, votre petite phrase inscrite tout en haut de cette belle image : “Dans nos jardins secrets, il reste toujours une place pour ceux qu’on a aimés.”

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 29 novembre 2008 @ 11:43

Yann, le Géant Vert…

On aime se laisser guider par vos goûts. On repère des phrases de Yann Arthus-Bertrand qui éduquent notre esprit : “La distance empêche la compassion”, “Ceux qui aiment voient mieux”, “L’engagement rend heureux”, “Il est trop tard pour être pessimistes”. Toutes ces phrases, de part et d’autre, se tiennent par la main. On a envie d’applaudir ! Cela irradie la sagesse et le savoir.
J’imagine qu’une sensibilité s’aiguise, se développe et s’instruit. Alors, je replonge dans les 3 DVD “La Terre vue du Ciel” à petites gorgées, par petits bouts, pour en savourer chaque image ; joli cadeau de Noël de mon frangin, et je relève au passage un clin d’oeil avec “si fragile”, “si belle”, écrits sur le coffret ; c’est sensass ! La voix de bernard Giraudeau m’émeut toujours autant…
Comme pour Nicolas (Dijon), un extrait de… Regard impressionniste passe dans ma tête : “Le monde a la beauté du regard qu’on y pose”.
Merci, Yves !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 16 octobre 2008 @ 18:27

Dejazet – 22

“C’est une aventure artistique”. Entre nous… vous êtes un être artistique jusqu’au bout de vos ongles, vous qui aimez en tout la beauté.
Lorsque vous écrivez “…un grand moment de plaisir”, impressions de lumière ou de parfums. c’est toujours d’un réservé !
“J’aiguise ma guitare”. Légèreté. Et voilà du coup, la bonne odeur des copeaux dans notre imagination. Avant-goût de “parfum nouveau”.
“J’affûte mon piano”. Désinvolture apparente. Et voilà les notes qui dégringolent avec (fr)agilité dans mon rêve. Modeste. Tout un art !
“Nous sommes toujours là, funambules…”. De la grâce dans ce mot. Des “ombres qui dansent quelque part sur les toits” (M. D.)
“Ce spectacle sera un autre élément de réponse”. Avec de la lumière ou des parfums à foison ! Persuasif, ce “parfum nouveau”.
Avec vous, le travail, c’est “du pain sur les planches…”. On savoure la langue.
Bref, nulle part il ne germe autant de fleurs fragiles, (fr)agiles.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 13 septembre 2008 @ 10:56

MARCELLESI, “Solu Maï”: l’album et les extraits!…

Je tressaille en recevant la lettre des Editions de l’Ecritoire ; j’allume mon ordinateur et j’enclenche le CD. C’est plein de fraîcheur. Cela scintille comme mille feux, “comme mille accords d’un univers”. Tout, dans “Solu Maï”, est d’une beauté sauvage “corse jusqu’au fond de l’âme”. La voix dresse les poils des avant-bras et les duos granulent la peau ; chaque accord est pesé avec une attention extraordinaire ; Que cela est beau ! Avec “Cancale”, on est vernis : texte superbe “là où l’amour se mesure au silence” ; c’est simple, raffiné, mesuré et délicieux. Merci, merci ! Merci pour les parenthèses magiques, au bout du silence, avec le bouquet final, et “James Taylor in concerto” que j’affectionne tout particulièrement…

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 14 août 2008 @ 6:43

Faits d’Yves Airs /2

C’est l’air qui compte. L’espace. Le silence. Votre âme est comme ces cimes, on y respire mieux, on y respire plus fort qu’ailleurs. Ce qui compte, c’est la lumière d’Yves airs, et c’est “l’air des mots” qui s’infiltre en résonance avec la Suisse Romande. On est gâtés !
Votre regard dessiné par Roger, c’est l’amour qui s’est écrit dans vos yeux. L’intensité. La lumière.
“Là-bas dans ce pays de neige”, lentement, de minute en minute, on a la “Tête en l’air”. Juste la tête en l’air ! Comme des bulles de savon. Je crois que c’est un vrai prie Yves l’ai-je, n’est-ce pas, dans un patois de calembours ?
On se souvient toujours de vous pour vos pensées secrètes. On est gâtés !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 17 juillet 2008 @ 7:38

Soirée (fr)agile à l’Européen…

Admirable ! Escale à l”Européen… Quel souvenir, n’est-ce pas ? Grâce à cette vidéo, on peut y rester au bord, en décalage.
Délicatement réalisée, on effleure les détails : l’avant, l’instant (fr)agile. Et on est bien…
La sensibilité, ça se voit, ça s’entend…
Quel beau souvenir !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 7 juin 2008 @ 9:07

Merci…

La source est là, la cascade, son chant apaisant : “Micro climat”, “Il faut sauver le soldat CHORUS”, “Du climat au micro”, “Des nuits sur son épaule”, “Tibet, l’Européen”, etc. On est envoûtés, charmés dans cet endroit…
Nos commentaires, ici, se croisent et s’entrecroisent ; cela frissonne sans arrêt dans le “grand lac tranquille frissonnant de mercis” !
On surmonte “l’îlot de pudeur” (merci Marceau !) et on tente “d’être juste un peu meilleur” et “de rêver toujours plus haut”. Voilà notre chance, voilà notre endroit !
Ah ! le pouvoir de faire les choses autrement. Merci Yves !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 15 mai 2008 @ 17:03

Journal de 13h sur TF1 le 1er Mai 2008

France 2 laisse une trace de votre nouveau CD et de votre passage à l’Européen, TF1 offre un joli muguet avec un reportage à St Jean lors d’un de vos concerts (fr)agiles : finalement, la télévision ne vous a pas oublié…
Pour toutes ces choses, vouées à l’instant, que nous manquons d’un rien, on affectionne tout particulièrement vos “sessions de rattrapage” ; et on s’en met plein les mirettes.
C’est généreux, gratuit et léger de votre part. Merci pour toutes ces choses que l’on peut (re)garder et (re)trouver. Oui, on est ravis !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 4 mai 2008 @ 9:27

Tibet, l’Européen…

Je déchiffre le titre : “Tibet, l’Européen…”, tout bien emberlificoté. C’est de l’or pur, ce texte…
Hé ! Vachement (fr)ragile comme entrée en matière à l’Européen ce soir-là ! La lumière est tombée…
Ce texte bien écrit est un plaisir minuscule… extrême.
Il n’y a pas qu’une seule passion, celle de l’argent ; il y a la passion de “l’or de la conscience”… Je vous reconnais bien là ! Je prends conscience de la décision et d’une belle volonté avec ce drapeau tibétain flottant sur la mairie de Précy… Comment dire ? Cela respire la pensée, l’intelligence, l’entendement, la raison, l’âme, l’esprit, la bonté, la justice, la flamme, la chaleur, la lumière, la vie, la fragilité, etc. Je vous reconnais bien là, Noëlle et Yves !
Réflexions de Sogyal Rinpoché du 22 avril : “Hâtez-vous lentement”, “Ne confondez pas la compréhension avec la libération.”

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 22 avril 2008 @ 7:36

“Où vis-tu Pauline… ?”

“Où vis-tu Pauline ?” Sur une île fragile ? Avec juste un peu de silence, une eau verte et profonde autour de vous ? “Où vis-tu Pauline ?” Sur une île ? Au bout du passé ?
Oui, c’est très beau, une espèce de prière. Les couleurs sont d’une grande pureté ! Il n’est pas de chagrin qu’un livre ne puisse consoler, disait Montaigne et Montaigne avait toujours raison. Lisez Stephen King ! Souvenez-vous du petit bonjour “(fr)agile” d’Yves ! Vous faites partie de son trésor d’où il tire une de ses oeuvres. Cela vous apaisera beaucoup…

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 5 avril 2008 @ 6:32

“Tu m’envoles”

“Tu m’envoles”, quelle merveille ! Le cycle se poursuit, chanson rare, effarante beauté de voix corses… pléïades mystérieuses qui fourmillent et s’embrasent dans le ciel. On voyage, assis sur la dune, on ressemble à des oiseaux…
Jean-Pierre Marcellesi est au zénith, c’est l’étoile la plus visible, la plus brillante. Vos mots magiques embellissent encore sa musique. Et tout est raisonné ! Merci de susciter les rêves, de les vivre et d’enseigner l’émotion “(fr)agile”. Tout ce qui est rare est “(fr)agile”. “Tu m’envoles” est une chanson rare, comme on voit. Merci, Yves, cent fois merci.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 20 mars 2008 @ 9:42

“Sur le clavier du grand piano”

On reconnait Véronique à “la vitesse de sa chute libre en une chandelle”, on vous reconnait aussi “à la crête des grandes ondes”… de la musique. On aime votre vol plané, votre folie, on vous suit… Il y a du “Jonathan” dans cette chanson. “Sur le clavier du grand piano”, vous avez, tous les deux, des grandes choses et profondément belles à jouer. On écoute une nouvelle fois l’extrait, on se délecte, la lune est orangée. Instant unique !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 9 mars 2008 @ 14:42

“Elle ne dort…”

“Elle de dort…”, c’est une chanson voilée, mystérieuse. Une lumière dans la nuit, une lampe de chevet n’est pas éteinte. Vous insinuez, vous faites deviner, vous prenez soin des choses minuscules… ce qui est secret, impénétrable, immobile, intime, rempli de songes et de visions. Avec “Elle ne dort…”, encore une fois, vous réussissez à émouvoir ! Vous jouez “en-dedans”, intérieur, ailleurs. Cela donne une chanson magnifique qui nous éveille, avec de la lumière ! Quelquefois, on reste des minutes entières à contempler une lumière (une chanson aussi) ; et cette lumière, la pure, la simple lumière que personne ne sait voir, c’est une âme… Merci. Ecouter tous ces extraits me réconforte. Cet album est un butin d’émotions. Et nous, on chavire ! C’est d’une beauté, n’est-ce pas… fulgurante. Tenez, “le mur de la prison d’en face”, cette chanson me vient à l’esprit.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 5 mars 2008 @ 21:22

“Fragile”

Lorsque vous jouez au piano, j’entends confusément, de très loin, comme une pièce classique dans cette chanson, comme un souffle ou une caresse de “Rêverie” de Tchaïkovski…
Derrière “Fragile” se trouve la cohérence de l’ensemble de votre album, l’émanation de votre personnalité. Vous avez des goûts, des lumières, des qualités si “(fr)agiles” !
Difficile de quitter cet extrait, hein ? On voudrait écouter sans cesse une nouvelle fois ; on ne peut se lasser de l’intro… cela met de la tranquilité en nous, un “microclimat”, c’est pour cela qu’on y revient ! On a envie de se familiariser avec ce morceau. Merci de nous en faire écouter un bout de ce flambeau qui nous réchauffent et nous éclairent. On imprègne cette chanson, et on ne veut plus la quitter !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 2 mars 2008 @ 15:51

Madame Sévilla…

Voilà l’urne à souvenirs qui s’ouvre et nous souffle, avec des mots d’orfèvre, des scènes “(fr)agiles” de vos 6 ans. C’est à ce moment-là que naissent les émotions les plus durables, où l’on est le plus perméable aux êtres comme “Madame sévilla”. Rien que son nom nous évoque les palmiers, la chaleur et les oranges vendues sur les marchés ! Vous écrivez bien sur ce que vous connaissez bien ; et quel lièvre elle a levé là… L’enfance remonte, exigeante. Cela requinque d’écouter cette chanson ! Elle me fait penser à du Pierre Delanoé qui a eu “beaucoup d’enfants”, n’est-ce pas ? On sent “le testament de la méthode” et surtout le “tour de magicien”. Elle lui aurait été précieuse, cette “Madame sévilla”, et peut-être aussi sa préférée… Merci de mettre la barre très haut ! Bien sûr… Le coeur est l’organe le plus “(fr)agile” chez vous.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 23 février 2008 @ 7:39

Si j’entrais dans ton coeur…

“Fragile, fragile, le pas du funambule sur la corde du temps…” Martine Delerm, Funambule, Seuil jeunesse.
Fragile, (fr)agile, votre pas sur la corde du temps. L’indicible est peut-être ce qu’il y a de plus profond en nous, et c’est cela que vous choisissez de chanter. Merci d’atteindre avec cette chanson un sommet. C’est cela, le printemps : 1’30 en plus ce soir. A chaque extrait nouveau, il me semble vous devoir un commentaire en échange. “Si j’entrais dans ton coeur”, c’est de la confiture de figues passionnément préparée et fabriquée.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 20 février 2008 @ 19:41

“Deux enfants du Tamil Nadu”

C’est mystérieux, cet éblouissement premier à l’écoute de “Deux enfants du Tamil Nadu”. Vous rendez visibles les émotions. C’est une chanson soyeuse, terriblement élégante au niveau des paroles, des accords, des arrangements. Vous êtes inspirés, tous les deux également, par la grandeur de ces “deux enfants du Tamil Nadu”. Et puis, il y a de la politesse dans cette chanson et elle donne l’impression que vous êtes là pour eux. C’est une chanson constructive comme on les aime ! Merci d’avoir le goût d’écrire ensemble ce genre de belles chansons… pour nous !

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 8 février 2008 @ 19:01

Sortie du nouvel album “(fr)agiles” le 14 avril 2008…

J’écoute deux fois l’extrait de votre nouvelle chanson (2 x 1’30 = 3′) et prends le temps de rassembler mes idées (3′). C’est beau… C’est aussi évident que le nez sur la figure. “Si j’étais ton chemin” confère un joli préambule “(fr)agile” à cet album. Comment parvenez-vous à faire tout cela légèrement, sérieusement, avec le plus grand charme ? Vous parlez de votre chanson avec ravissement (j’imprime !). Avec vous, l’invisible et l’impalpable sont rendus de plus en plus visibles et palpables. Avec ce petit blog à part, on apprend enfin à voir ! Je sens que je vais y jeter un oeil très souvent pour y découvrir, comme un cadeau, les prochaines chansons. “Si j’étais ton chemin”, c’est clair comme le jour, c’est “Lettre à mon père” avec le petit coussin blotti contre les cordes de votre guitare… Merci.

Thierry

» Posted By Thierry Muret On 6 février 2008 @ 8:47

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