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“Chemins de liberté”, le livre… et les chansons du livre.

Chers amis inconnus et connivents pourtant, Chers Yves et Noëlle,

Un samedi soir sur la Terre chantait Francis Cabrel…
C’était avant hier, du côté de Jassans, petite commune de l’Ain. Il a fallu que beaucoup de choses se passent: une espèce de patience mêlée d’impatience, une résilience peu commune, une attente contenue, un espoir et des rêves en suspens. Et puis nous y voilà. La salle est polyvalente: pas de fauteuils rouges, pas de velours, point de moquette au sol non plus ni de Renaissance dans l’architecture.
Mais voilà, comme l’a écrit Hélène, le strass et les paillettes, on s’en moque bien. Et c’est ce qui lie et relie le public d’Yves: une présence, des chansons, un trio de musiciens très doués venus d’horizons différents suffisent à sacraliser l’instant et donnent grâce à un lieu modeste, sans âme a priori.

A nouveau l’étincelle jaillit et lorsque Yves paraît, le temps suspend son cours…
Un sourire discret, une déférence émue puis il s’installe au piano. Il a cent ans (le piano, pas Yves !) et ma mère, assise à mes côtés, verse sans doute une larme: c’est Elle qui m’a transmis le virus pandémique de l’amour lorsqu’à l’âge de 7 ans, elle me fit écouter La statue d’Ivoire. Elle ignorait que quarante ans plus tard, nous serions là encore, face à la scène, pour écouter le spectacle de la douceur, boire les paroles d’un chanteur qui n’est pas que cela: musicien, poète, humaniste et passeur de lumière à sa façon, Yves nous a accompagné et nous l’avons suivi, sans jamais céder aux modes et aux regrets de ne pas être comme il faut. Les souffles s’éteignent dans la salle et la poésie, cachée dans ce piano, se relève enfin d’un trop long sommeil…

Quelle secrète chance nous rapproche ici ? Quelle magie circule dans le noir et cerne de douceur la folie du temps furieux et indocile, quels rêves nous poursuivent sans raison pour nous élever plus haut, et quel amour improbable résiste à nos peurs ? Je l’ignore. Mais j’ai dans l’idée qu’Yves nous y aide avec une infinie bienveillance et que son talent de poète traverse les saisons, nous ramenant sans cesse à l’été de nos vies.

Belle journée à tous… Bises à vous, Noëlle et Yves.

Julien et ses acolytes (ma Laure, Maman, Jean-François…).

» Posted By MARTEL JULIEN On 19 octobre 2021 @ 22:13

Merci Hélène pour ce texte émouvant témoignant des retrouvailles avec Yves “en concert”…
C’est ce que nous avons vécu à notre tour ce week end passé à Jassans dans l’Ain. Quelle joie !

» Posted By MARTEL JULIEN On 19 octobre 2021 @ 21:29

Bienvenue 2014…

Trianon, samedi soir. On s’est baladé et avons bu un verre vers le théâtre de l’atelier. Le temps d’arrête; billets dans la poche droite. On va voir Duteil. Plus rien de précis dans la tête, plus rien de clair dans l’esprit. C’est comme un concert de Mark Knopfler, un concerto de Tchaikovski. Paris devient village.

Yves est arrivé sur scène. Laetitia a versé ses premières larmes en silence. Je croyais que les larmes étaient réservées aux afficionados comme moi. Même pas. Même Laetitia pleure, dans le silence et dans l’ombre. J’ai compris ce soir là qu’avec la musique, l’humanité d’Yves, tout était possible.

Le lendemain, au Baron Rouge, bar à vin près de la Bastille, en croisant Manuel Valls autour de notre tonneau, j’étais convaincu. Duteil ou rien d’autre. On s’est regardé avec Laetitia. Pas de politique, juste Yves, juste “Naître” au piano, et tout ira bien, des décennies encore…

» Posted By MARTEL Julien On 14 janvier 2014 @ 1:38

Bâtir le concert en trio…

Yves, j’oubliais, si j’ajoute un mot de toi sur le texte pour ce 14 septembre, date anniversaire, ce sera la cerise sur le gâteau !!! (même si je n’aime pas l’expression !), donc voici l’adresse:
Julien MARTEL et Laetitia FAURE
Le Bourg
69620 THEIZE

Je comprendrai que tu aies d’autres chats à fouetter…

On viendra te voir en concert pour la tournée à venir et notre bonheur sera intact. Mais j’ai tellement aimé tes petits mots manuscrits quand j’étais seul que l’idée d’un partage pour Laetitia me toucherait plus que tout.
Je continuerai à écrire tout le bonheur que tu nous insuffles, quels que soient les vents.

L’enfant poète…

» Posted By MARTEL Julien On 11 septembre 2012 @ 2:24

Yves, j’ai écrit un petit mot à mon amour pour ses trente ans, je te le fais partager en toute amitié. Les chansons voyagent…
Julien.

“Mon lapin,

Lorsque j’étais adolescent, j’ai découvert la musique de Duteil et peut-être avant tout, ses textes. En fait, je crois que c’est leur mariage qui m’a ébloui. Je me suis toujours demandé comment les mots, posés à l’encre noire, rencontraient la beauté immaculée des notes, en silence. Ce mariage avait le goût de l’éternité modeste : il n’y avait ni châteaux, ni carrosses, il y avait l’humilité des mots séduisant à pas feutrés de timides accords de guitare, sur une portée d’amour.
En grandissant, rien de cette découverte ne s’est perdu. Souvent, seul, il m’arrive de pleurer encore lorsque j’écoute, comme on redécouvre des photos anciennes, ces antiennes magiques de refrains répétés dans la nuit. Je me surprends alors à aimer « Le petit pont de bois » comme au premier jour, avant de glisser dans le sommeil, apaisé des maux de l’existence.
Yves a écrit « Trente ans ». Difficile dans ce contexte de ne pas te la dédier, et d’y découvrir, comme dans le fond d’un tiroir oublié, nos secrets d’amour enfouis…”

» Posted By MARTEL Julien On 11 septembre 2012 @ 1:36

Des nouvelles…

Mon Cher Yves,

Par ces temps incertains, politiques et humains, une vue sur la mer nous élève…
Nous oublions la droite, la gauche, le centre, nous rêvons des mots que seuls les artistes porteurs d’intelligence et de douceur parviennent à nous insuffler.
Nous sommes foncièrement seuls. Nous attendons l’amour, les livres de Christian Bobin, vos chansons, et quelques utopies issues de notre enfance égarée. Nous crions sourds.
Amicalement Yves, et merci pour cet album à venir…

Julien.

» Posted By MARTEL Julien On 23 avril 2012 @ 1:21

Un été studieux…

Le silence, c’est ici que tout se joue. Entre secondes éternelles et minutes de l’indécis. L’écriture a besoin de cette justesse du temps, fragile et tactile. Quand trop de mots nous inondent, c’est la terreur qui parle encore. Il nous faut les vagues, leur respiration, la lumière du silence aussi, toujours et encore. Pour apprendre et guérir, grandir et s’extraire.
C’est ici, dans ce doux bruissement d’amour et de distance que la création prend son envol.
Amitiés.
Julien.

» Posted By MARTEL Julien On 4 août 2011 @ 1:53

MARCELLESI, “Solu Maï”: l’album et les extraits!…

Mon Cher Yves,

Les concerts passés avec J-Pierre Marcellesi à vos côtés furent d’une grande qualité, je me souviens en particulier de Charnay les macon.
Contrairement à certains artistes qui “proposent” des premières parties non relayées par la suite, votre fidélité et votre partage de la musique nous conduiront sans détour à la découverte de cet album de Jean Pierre.
Une fois de plus, merci pour ce sens aigu de l’amitié en musique et en subtilités.
M. Jonasz, à l’occasion d’un concert à Lyon, avait présenté un artiste fort doué dont le talent et le nom n’ont jamais été retransmis…
Voilà toute la différence…
Amicalement,
Julien.

» Posted By MARTEL Julien On 24 juillet 2008 @ 1:24

Soirée (fr)agile à l’Européen…

Mon Cher Yves,

Je n’étais pas intervenu depuis un petit commentaire à l’écoute de l’extrait d'”Elle ne dort”, par souci d’économie de mots que je n’aurais su choisir à la hauteur de mes émotions. Je reviens, à pas de chat, discret mais bien éveillé, à l’écoute de chaque nuance, voix et mélodies confondues.
La fragilité sur laquelle ces chansons posent le doigt nous apparaît soudainement si distincte, elle s’inscrit dans nos coeurs, foudroyés de vitesse, de stress, de travail ou de manque de lui, de douleurs, de frustrations et de craintes sourdes de l’avenir.
Et pourtant, au final, le bonheur, la liberté et l’espoir explosent, l’émotion d’être compris éclate. Vos mots sont un sursis à nos peurs.

Des prénoms reviennent souvent sur ce blog: Nicolas, Barnabé, Isabelle… et bien d’autres.
Je les embrasse pour la douceur de leurs commentaires. Et je vous embrasse.

Julien.

» Posted By MARTEL Julien On 6 juin 2008 @ 1:21

“Elle ne dort…”

Mon Cher Yves,
Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien en effet. La force des âmes, la puissance qu’elles tirent de la beauté du monde et l’essence étrange – presque inexpliquée par ces temps de désert sentimental humain – dont elles sont issues quand le coeur des hommes s’en abreuve.
Je suis depuis vingt ans maintenant absorbé, ému et mu par la vérité de vos chansons, leur douceur bien sur, et l’espérance qu’elles portent vers l’infini. J’ignore parfois même si je pourrais être à la place où je suis si la lumière de vos textes ne m’avait guidée. Cette fragilité subtile et sublime qui nous a mené jusqu’à vous, et dont vous dessinez aujourd’hui encore les plus merveilleux contours. Notre existence, à chaque naissance de vos textes peut s’enorgueillir d’etre plus belle et plus riche. Merci.
Julien.

» Posted By MARTEL Julien On 6 mars 2008 @ 0:36

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