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En clin d’oeil affectueux à Jeanne…
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Je devais avoir presque 14 ans quand j’ai entendu «L’adolescente» pour la première fois. Le magazine à la mode pour les jeunes demoiselles, dans ces années-là, s’appelait «15 ans», et je me souviens très clairement d’un gros article qui vantait les qualités du film éponyme de jeanne Moreau. Et puis «Le Grand Échiquier» de Jacques Chancel était venu poser des images sur le joli duo qui m’avait fait dresser l’oreille.
Ce soir-là, jeanne Moreau avait aussi interprété quelques titres extraits du 33 tours de «La Tarentelle». Je ne me souviens plus très clairement lesquels, mais je garde en mémoire un joli moment de chanson comme on en trouvait encore sur nos écrans à cette époque pourtant pas si lointaine.
Alors, en souvenir de Jeanne Moreau, voici une voix familière posée sur un titre que nous avons pas mal entendu ces derniers jours. J’avoue avoir un petit faible pour cette version-là :
https://www.youtube.com/watch?v=JazlEMbQtEo
Nul doute que nous penserons à Jeanne Moreau demain soir, surtout si une étoile filante a le bon goût de traverser le ciel pendant le spectacle !
Et oui, je craignais la pluie, mais finalement, j’ai eu raison d’imaginer que nous pourrons peut-être observer les étoiles… À en croire les prévisions, la tradition d’un 15 août pluvieux que je redoutais sera bien respectée, mais au moins les nuages auront-ils eu la décence d’épargner les pins landais demain.
Jean-Claude a raison : l’apéritif sera plaisant, et nous permettra d’attendre sereinement les prochaines nouvelles de «Respect». Il y aura pas mal de festayres à Luxey demain, mais au beau milieu des pins, il y aura surtout un tout petit groupe bien joyeux qui aura peut-être un peu plus de raisons que les autres de penser que la rentrée nous prépare de belles choses…
Alors, Viviane, Alain, à demain sous les pins, et quand, dans le soir Luxois, s’élèveront vos chansons, Yves, nous penserons sans aucun doute que nous avons bien de la chance de nous trouver là, juste au bon endroit, au bon moment, sous les étoiles…
Bon dimanche à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
» Posted By Hélène On 13 août 2017 @ 7:38
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
J’ai déjà écrit ici que quelques infimes petits signes, en plein mois d’août, nous rappellent toujours que l’automne nous guette.
En levant le nez, dans les rues de Bordeaux, ont voit clairement que les marronniers sont à l’ouvrage. Ils dessinent leurs bogues, encore bien vertes, mais déjà parées de l’esquisse de petites pointes. Bientôt, elles roussiront, et les marrons tomberont à pic pour que les enfants les ramassent sur le chemin de l’école. Sur le balcon, notre modeste figuier s’applique pour nous livrer ses fruits au tournant de fin août.
Bref, il est temps de penser à septembre. Certains éprouvent un peu de nostalgie à son approche, les uns parce que cela signifie que la rentrée scolaire n’est pas loin, les autres parce qu’ils regrettent à l’avance les jeux faussement éternels des grandes vacances, mais d’autres encore y voient la promesse d’un retour au cocon familial.
D’aussi loin que je me souvienne, musicalement parlant, l’automne a toujours été porteur de belles nouvelles. Sans doute suis-je hermétique à ce que Joël Favreau définissait comme «une chanson de l’été», c’est à dire un air assez indéfinissable (si ce n’est par le nombre de fois où on l’entend chaque jour pendant deux à trois mois) qui contient pourtant un certain nombre d’ingrédients obligatoires. Mon insensibilité chronique aux rythmes qui secouent les vacanciers (tiens, du coup, cela me fait penser à quelque chose : «Les parents en maillot qui dansent sur Luis Mariano»…) m’a conduite à m’intéresser davantage aux textes des chansons, même si la mélodie qui les accompagne se doit d’être tout aussi recherchée, et parfaitement adaptée comme le soulignait Georges Brassens.
Bref, pendant mes années de collège, puis de lycée, je savais qu’un automne sur deux, en moyenne, m’apporterait des nouvelles lancées par les cordes d’une guitare soudain transformée en arc. Je ne me souviens pas d’une seule fois ou la missive enroulée autour de la flèche aurait raté son but. «En plein cœur», chantait Jeanne-Marie Sens. Cela pourrait être la définition simple de chacun des albums (33 tours, puis CD lorsque le vinyle a fait une éclipse), fidèlement collectés depuis tant d’années.
Comme en 2012, je me réjouis de retrouver une fois de plus cette livraison automnale.
Et si certains se demandent pourquoi il aura fallu si longtemps pour nous préparer ce petit bijou musical, je leur répondrai par une question : Y-a-t-il quoi que ce soit de comparable entre un hamburger en conserve (si, si, cela existe, j’ai découvert cela cet été dans «Fort Boyard» !) et un plat, quel qu’il soit, mitonné par un Grand Chef ? Si la question ne se pose pas en cuisine, elle n’a pas lieu d’être en chanson…
Alors mille fois merci d’avance, Yves, pour cet album à venir… Il mériterait amplement le label «Fait Maison» (si celui-ci n’était pas également attribué à certains plats composés à partir d’éléments surgelés) et nous permettra de régaler nos oreilles de sons autrement délicieux que ceux extraits des boîtes de conserves musicales mixées à la va-vite pour composer le «tube de l’été».
Un dernier mot encore : à propos de Franck Monbaylet. Non seulement j’avais également été interpellée par la divine orchestration de «Et je l’appelle encore», mais j’ai aussi prêté l’oreille à «Bordeaux», fruit de la collaboration ente Serge Lama et Pascal Obispo. C’est là que j’ai découvert que Franck Monbaylet est Bordelais…
La Bordelaise n’en dira pas plus. Ou plutôt si : j’en déduis que « Respect », dont nous découvrirons les premières notes pour les vendanges, sera un grand crû !
Bonne journée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
» Posted By Hélène On 3 août 2017 @ 12:06
Adieu Jean Dufour, et merci, merci, merci…
Bonsoir Yves, bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
En temps normal, je fuis les Festivals d’été… Cette fois-ci, je ferai une exception, car l’occasion est trop belle.
Si le temps nous accompagne ce 14 août, et comme l’essaim des Perséides sera encore dans sa période de maximum, nous aurons peut-être la chance de voir passer quelques belles étoiles filantes dans la nuit Landaise. Il m’est même venu à l’esprit qu’une étoile de plus nous suivra spécialement ce soir-là dans la nuit Luxoise pour veiller sur ce concert Aquitain…
Je sais déjà que la mi-août nous sera douce, d’autant plus que la rentrée sera chargée de promesses.
En attendant, puisque il y a visiblement quelques devoirs de vacances en cours, apprenez bien vos leçons, Yves :
Pour un peu, je parierais que nous les aurons apprises également d’ici le 20 janvier !
En récompense du talent déployé pour nous faire plaisir, juste un mot ce soir : Bon anniversaire, Yves, en attendant août.
Bonne soirée à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
» Posted By Hélène On 24 juillet 2017 @ 19:31
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
En remontant le fil de votre histoire scénique quasiment jusqu’à son origine, cher Yves, on retrouve la trace de Jean Dufour, mais aussi celle de Claude Dejacques, dont le nom apparaît dès la première ligne du chapitre qui vous est consacré dans le subtil et délicat ouvrage de Jean Dufour «Portraits volés».
Aujourd’hui, une chanson tourne en boucle dans ma tête : «Un ami est parti», tant les mots écrits pour l’un pourraient tout aussi bien s’accorder à l’autre, et s’il est vrai que «nos absents nous accompagnent», alors je me console en pensant qu’une nouvelle étoile vous suit sans nul doute dans le ciel.
Les Aquitains savent bien ce qu’ils doivent à cette étoile nouvelle au temps pas si lointain de son activité terrestre : un concert par an à Bordeaux, voire deux les belles années, et encore, je ne pense ici qu’à notre capitale régionale.
Alors oui, mille fois merci à Jean Dufour d’avoir accompagné de sa bienveillance tous ces moments passés. J’ai la certitude qu’il doit déjà veiller d’un peu plus loin à la suite de l’aventure, et qu’il sera là, immatériel, au premier lever de rideau à l’Alhambra.
Bon dimanche à tous,
Très grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène
» Posted By Hélène On 2 juillet 2017 @ 13:28
Un éléphant sur une planète de porcelaine…
Bonsoir Yves, bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
A peine rentrée du bureau de vote, le dépouillement des votes tout juste terminé, voici la surprise du jour, avec un lien vers «Que font-ils le dimanche ?» de ce jour, que j’ai entendu juste avant de partir au bureau de vote ce matin :
http://www.rtl.fr/culture/medias-people/que-font-ils-le-dimanche-du-11-juin-2017-7788922555
Il est possible de télécharger l’émission.
Bonne soirée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle,Hélène
» Posted By Hélène On 11 juin 2017 @ 22:07
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Il me plaît de penser que nous avons sans doute souvent levé notre regard dans la même direction…
Combien de fois ai-je par le passé observé la course de la navette spatiale lorsque se trouvait à bord l’un des astronautes Européens que j’ai eu le bonheur de rencontrer un jour. Il n’y a pas à dire : savoir que ce minuscule triangle lumineux qui traverse le ciel nocturne abrite une personne qui vous a conté ses précédentes missions avec des étoiles plein les yeux et une profonde humilité change le regard que l’on y pose.
Je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer Thomas Pesquet, mais il faut reconnaître qu’il a su réenchanter la conquête de l’espace, malheureusement occultée depuis presque vingt ans par une actualité qui n’en finit pas d’assombrir notre quotidien. Ses 196 jours à deux pas de la Terre n’auront pas été vains. Grâce à son art naturel de la communication, et son plaisir évident de partager son émotion à la vue de notre planète perçue sous un autre angle, il a ressuscité l’espoir que nous pourrons peut-être (sans doute ?) poursuivre nos investigations et découvrir l’univers hors de notre habitat naturel si minuscule et si fragile.
Je n’avais pas encore 5 ans lorsque Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune. Il était évident pour moi que Mars était la prochaine étape, et que cela ne tarderait guère. Je me trompais : les chocs pétroliers successifs, le désintérêt des foules pour une aventure, fût-elle infinie, dès lors qu’elle commence à sembler «banale» et le choix frileux d’un autre éléphant de se contenter de financer un système de transport permettant d’orbiter dans la proche banlieue terrestre plutôt que de chercher à pousser plus loin la conquête de notre système solaire ont eu raison de ce beau rêve jusqu’à ce jour.
Mais les rêves ont ceci de merveilleux qu’ils bâtissent le monde de demain. La petite graine qui avait germé dans les années 60 n’est pas morte ; elle était seulement en sommeil, un peu étouffée par les querelles picrocholines et la tendance naturelle de l’Homme à ne voir que son intérêt à court terme, jusqu’à remettre en cause le bien fondé de la recherche lorsque celle-ci ne semble pas avoir une influence directe sur son quotidien. Et pourtant… Combien d’objets qui nous sont aujourd’hui familiers et indispensables sont les descendants directs des technologies qui ont été inventées dans les années 60 pour atteindre la Lune ? Il en ira de même pour tout ce qui sera imaginé afin de permettre à l’Humanité d’atteindre la planète Mars.
Thomas Pesquet est de retour sur Terre, et bien qu’ayant retrouvé cette gravité qui va lui redonner pour quelque semaines la démarche hésitante d’un bambin faisant ses premiers pas, il lève de nouveau les yeux vers le ciel, vise Mars, et bien plus encore. Merci à lui d’avoir ce regard qui nous portera au-delà de nos limites.
Simultanément, l’éléphant qui cherche à briser notre planète de porcelaine bleue risque d’être bien déçu et bien seul à terme, en attendant de savoir s’il demeurera bien longtemps sur son trône.
Le petit refrain «America first»a certes toujours ses adeptes, et c’est sans doute pour ne pas décevoir ses plus ardents supporters que le pachyderme a décidé de s’asseoir sur les accords de Paris, mais au final, j’ai la certitude que quelque chose de positif sortira de cette prise de position protectionniste.
Les termes des accords de Paris, même imparfaits, même édulcorés en comparaison de ce qu’il aurait été nécessaire de décider, représentaient une contrainte pour certains industriels avides de profits en échange de peu d’investissement. Or, depuis cette décision inepte, on assiste à l’émergence d’un mouvement collectif outre Atlantique, et certains grands entrepreneurs, qui auraient probablement traîné les pieds s’ils avaient dû réviser leur approche industrielle au nom d’une loi ratifiée suite à l’application du traité, profitent de l’occasion pour se construire une image valorisante en décrétant qu’ils répondront présents à l’appel de Paris. Les différents États d’Amérique ont une marge de manœuvre, et peuvent prendre des décrets de façon individuelle. C’est ce qui est en train de se produire sous nos yeux, comme une vague de résistance qui se lèverait sous la pression populaire.
http://www.rtl.fr/actu/international/climat-la-californie-organise-la-resistance-face-a-donald-trump-7788811763
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/06/02/20002-20170602ARTFIG00035-climat-les-grands-patrons-americains-choques-et-decus-par-la-decision-de-trump.php
http://www.lci.fr/international/video-shame-shame-shame-manifestation-anti-trump-devant-la-maison-blanche-accord-paris-climat-2053983.htmlLa lame de fond qui commence à se propager au pays de Mickey Mouse aura raison de l’éléphant. Le XIXème siècle est loin derrière nous, et le charbon qui a accompagné la révolution industrielle n’est plus rien en comparaison des perspectives de développement que nous offrent les résultats des recherches qui ont été occultés pendant des années au nom de la suprématie des énergies fossiles.
Je suis quasiment prête à prendre ici les paris : lorsque nous nous retrouverons à l’Alhambra, le pachyderme aura rendu les armes, poussé hors de son trône par la multitude des petites souris.
Et si nous détournions les paroles de «Russians» de Sting, en remplaçant ce mot par «Americans» ?
«Believe me when I say to you,
I hope the Americans love their children too
We share the same biology, regardless of ideology.
But what might save us, me and you,
Is if the Americans love their children too»Soit, en Français courant :
«Croyez-moi quand je vous le dis,
J’espère que les Américains aiment aussi leurs enfants
Nous partageons la même biologie, au-delà de l’idéologie.
Mais ce qui pourra nous sauver, vous et moi,
C’est si les Américains aiment aussi leurs enfants»Il reste une petite chandelle allumée dans l’obscurité, et notre prochaine étincelle musicale nous sera livrée à la rentrée…
Excellent long week-end à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
» Posted By Hélène On 4 juin 2017 @ 14:55
On n’a pas fini d’être heureux…
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, Bonsoir à tous,
«On n’a pas fini d’être heureux…» Pour un peu, cela sonnerait comme le titre d’une chanson, ou un vers tiré d’une chanson extraite de ce futur petit chef-d’œuvre qui, après avoir mitonné pendant des mois, en secret, commence à prendre forme, à prendre une tournure concrète.
Nous ne sommes pas si loin de l’atelier du sculpteur, qui parvient à tirer des merveilles d’un parallélépipède de bois ou de pierre, sauf que le matériau de base, dans ce cas précis, ce sont les courants d’air, et que sans l’art de celui qui manie le filet à papillon pour les assembler, nous n’aurions pas grand-chose à nous mettre dans les oreilles…
L’assemblage n’est pas tout. Encore faut-il que l’habillage soit à la hauteur. Si dans d’autres domaines, l’emballage est parfois trompeur, il faut bien avouer qu’en matière musicale, l’accompagnement et l’orchestration sont essentiels. Que serait «Paris s’éveille» sans cette flûte traversière, rehaussée d’un subtil cliquetis qui nous guide dans les rues de la capitale ? À quoi ressemblerait «Mull of Kintyre» en l’absence de cornemuses ? Peut-on imaginer «Déjeuner en paix» sans l’intro du quatuor à cordes vite complétée par la puissance de la batterie et de la guitare électrique traduisant l’étrange moment de désarroi de janvier 1991 ?
Bref, nous y voilà. Il est temps pour nous, à l’aide de petits indices semés le long de la route, d’imaginer ce que nous entendrons à l’automne…
Certains (les inconscients !) diront «trop facile. Un album de Duteil, c’est une guitare sèche et une voix». Si vous croisez un spécimen de ce genre, pensez à lui rappeler qu’il a coulé de l’eau sous le petit pont de bois !
Cela dit, pas plus tard que dimanche dernier, alors que Vincent Perrot lançait quelques extraits de chansons en annonce de «Stop ou Encore», un peu avant 10h00, et lorsqu’il a évoqué Chuck Berry récemment disparu, Bernard Poirette a eu cette réflexion savoureuse : «Mais pourquoi j’ai l’impression qu’il a fait cent fois la même chanson ?». Avec tout le respect dû à la mémoire du géant du rock, ce n’est pas faux. Trop prévisible, ce bon vieux Chuck…
«Prévisible». N’en déplaise aux malheureux inconscients cités plus haut, voilà bien un adjectif qui ne s’accorde absolument pas à vous, cher Yves, et pour ceux qui diraient le contraire, je pourrais développer quasiment une thèse sur le sujet. Que voulez-vous, quand un thème m’inspire, j’ai du mal à m’arrêter !
Mais enfin… Qu’y-a-t-il de commun, par exemple, et musicalement parlant, entre l’atmosphère dépouillée de «Les bonheurs perdus» et celle de «La Tibétaine» ? C’est un résumé saisissant, mais il traduit à mon sens justement le caractère imprévisible des différents opus que nous avons pu découvrir tout au long des quarante dernières années.
Encore une fois, nous allons changer d’atmosphère. C’est si simple à deviner… Sans être prévisible !
Des percussions. Elles viendront sans doute habiller la (ou les ?) chansons les plus ancrées dans notre histoire récente. Reste à savoir sur quel rythme, et à quel moment précis les tambours de guerre déferleront.
Je n’oublie jamais un visage, même si je peine parfois à y associer un nom. Comme de plus, je me promène souvent sur la toile à la recherche de vidéos de chansons que j’aime, j’ai levé un sourcil en découvrant le visage de Rhani. Je l’avais remarqué il n’y a pas si longtemps derrière… Sting !
La preuve : https://www.youtube.com/watch?v=WN-k8TyRBzM
Et puisque Rhani «groove à fleur de peaux», voici donc peut-être un indice pour ceux qui se demandent quelle sera la coloration de ce nouveau-né musical… Quoi qu’il en soit, l’idée de retrouver sur cet album quelqu’un qui a accompagné Sting, en particulier sur «English man in New York», porte à imaginer des percussions de rêve…
Ma souris n’étant jamais prise au dépourvu, je l’ai laissée fureter à la recherche de Mokthar, cette fois sans piste préconçue et sans indice particulier. Elle n’est pas revenue bredouille et m’a rapporté son butin :
https://www.youtube.com/watch?v=SGgFNM2h1ac
Là encore, nous pourrons rêver jusqu’à l’automne ! Et si l’on nous demande comment et pourquoi nous écoutons toujours Yves après tant d’années, nous pourrons répondre, simplement, parce que ce n’est jamais la même chanson…Bonne soirée, amitiés à tous, et grosses bises à Yves et Noëlle.
Hélène.
» Posted By Hélène On 31 mars 2017 @ 20:27
Et si la clé était ailleurs ?…
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Comme nos amis Belges ont de la chance…
Juste un petit mot ce soir pour permettre à tous ceux qui auraient raté ces séquences de voir (et d’entendre) ce qui s’est passé aujourd’hui outre-Quiévrain :
http://www.rtbf.be/auvio/detail_yves-duteil?id=2183534
https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-invite-d-entrez-sans-frapper-yves-duteil?id=2183539
Les bonnes nouvelles font toujours plaisir !Bonne soirée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.Hélène.
» Posted By Hélène On 7 février 2017 @ 19:37
Bonsoir Yves, bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Certains s’étonneront de ce titre en forme de question : «Et si la clé était ailleurs ?». Parmi eux, il y aura ceux qui ont raté au passage «Flagrant délice», et auxquels, donc, cet intitulé n’évoquera rien. Il y aura aussi tous ceux qui se sont contentés, pendant plus de quarante ans, d’écouter en dilettante les refrains diffusés par les radios et n’ont pas creusé plus loin, en découvrant vos textes un peu moins connus, cher Yves.
Les plus attentifs retrouveront sans doute dans cet ouvrage encore à venir les thèmes qui ont jalonné vos vers comme autant de petits cailloux blancs dont nous suivons la piste depuis longtemps.
En y réfléchissant bien, on découvre déjà la notion de «chemin de vie» en relisant les paroles de «l’Écritoire». En quelques minutes, on parcourt l’existence d’un homme, de sa prime jeunesse au crépuscule de son temps, dont la vocation était sans nul doute d’écrire pour faire rêver autrui.
Il ne faut pas s’étonner, plus tard, dans «Le bûcheron», de retrouver en contrepoint la grande interrogation qui devrait interpeller tout homme vivant sur cette Terre. Est-ce le hasard qui seul détermine notre existence ou devons-nous considérer que chacun d’entre nous n’est «qu’un maillon dans cette chaîne immense», et qu’il n’y a guère de hasard dans l’Univers ? Et si l’apparition même de la vie n’était que l’expression d’un dessein qui nous échappe ? «Dieu ne joue pas aux dés», avait coutume de répéter Albert Einstein, et comme il est étrange d’observer que les suites mathématiques décrivent si parfaitement la mécanique céleste, l’organisation des feuilles tout au long d’une tige ou la répartition des graines sur une fleur de Tournesol.
Combien de fois, cher Yves, vous avons-nous entendu rappeler qu’il est bon de prendre de la hauteur pour reconsidérer les choses ? La première esquisse de ce bel adage, dont je suis certaine que nous le retrouverons dans votre nouveau livre sous une forme ou une autre, n’était rien d’autre que «Fais-moi des ailes»… Sous couvert d’une mélodie si aisée à retenir, pointait déjà la réflexion.
«Et si la clé était ailleurs ?» me ramène immanquablement à «Qu’y a-t-il après ?». Il y est déjà question de chemins d’éternité et de pas guidés par ce chemin. Nous voilà déjà en route vers Compostelle avant l’heure… Nous ne nous sommes pas perdus en route.
Je pourrais m’attarder plus longuement encore sur bien d’autres textes plus récents, mais je préfère inviter tous ceux dont ces quelques lignes auront piqué la curiosité, à reprendre les chansons d’Yves, et à fouiller dans les livrets de leurs CD ou leurs vinyles pour en relire les paroles. On y retrouve, au fil des mots, et de confidences à peine voilées en ritournelles apparemment sans importance, la trame de la construction d’un chemin personnel à la fois intime et partagé.
Il y a fort à parier que ce livre nous ouvrira d’autres routes, et nous accompagnera jusqu’à la découverte de l’album à venir. «Et si la clé était ailleurs ?» nous en donnera-t-il fort justement toutes les clés ?
En pleine tempête hivernale, le printemps s’annonce riche…
Bonne soirée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle…Hélène.
» Posted By Hélène On 5 février 2017 @ 19:56
Eclairer la beauté de ce monde… en vers et contre tout.
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
D’aussi loin que je me souvienne, dès la mi-août, j’ai toujours ressenti l’imminence de l’automne. Un peu comme à la mi-novembre, quand on voit les premières lumières de Noël s’essayer à réchauffer l’hiver qui s’annonce, ou à la fin février, lorsqu’il y a toujours un petit bourgeon d’abricotier pour rappeler que le printemps n’est pas si loin, ou encore de la même façon que, dès le début du mois de mai, le moindre martinet rasant les toits nous signale que l’été approche.
Il n’y a pourtant pas encore grand signe avant-coureur de l’automne. Les arbres n’ont pas commencé à roussir, les raisins ne sont pas tout à fait mûrs, et l’heure de vendanges n’a pas encore sonné par ici. À bien y prêter attention, on voit tout de même arriver les premières noisettes fraîches sur les étals des marchés, et cela, c’est bien un petit clin d’œil de l’automne.
Comme le disait Marcel Pagnol, «les jours ne sont beaux que par leurs lendemains». En somme, à l’en croire, il suffit de penser à ce qui fera du lendemain une grande journée pour que le présent semble magnifique.
Jamais je n’ai eu autant l’impression que Marcel Pagnol avait raison.
Chaque jour qui passe nous rapproche de la découverte de chansons nouvelles, et rien que pour cela, chaque nouveau jour sera plus beau que le précédent. Cette fin d’année 2016 ne sera rien d’autre qu’un compte à rebours géant, jusqu’à ce matin de novembre où nous entendrons enfin ces petits bijoux tant attendus, ces fameux «bijoux pour les oreilles» qui n’ont jamais si bien porté leur nom que depuis qu’ils résonnent dans nos écouteurs, rien que pour nous, dans une bulle sonore. Ces perles rares n’ont pas le don de rendre nos pavillons plus jolis, mais de nous donner l’impression que le monde extérieur est plus beau en nous le chantant à travers le prisme de l’artiste. C’est tout le travail de l’impressionniste qui nous peint son univers penché sur son carnet, et qui nous porte à penser, guitare au poing, que tout n’est pas perdu…
Moi qui ai toujours détesté commencer une année, un mois, ou une semaine, je vais guetter le 1er janvier 2017 comme le début d’un autre compte à rebours, celui qui nous portera vers l’Alhambra, avec une escale littéraire au printemps pour nous faire patienter.
Pas plus tard qu’à la fin juillet, je suis tombée sur ce bel éditorial de Jean-Claude Guillebaud dans notre «Sud-Ouest Dimanche», qui nous rappelle à quel point la sagesse de Spinoza nous convie aujourd’hui plus que jamais à nous réjouir des petites choses, à prêter attention aux premiers cèpes qui sortiront de terre, et à abandonner les lamentations pour retrouver la vraie joie.
http://www.sudouest.fr/2016/07/31/n-oublions-pas-d-aimer-la-vie-2452569-953.php
Comme le dit notre éditorialiste de «Sud-Ouest Dimanche» : «Il est plus urgent que jamais d’aimer la vie», alors merci à Yves de nous y aider…
Bonne soirée à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle…en attendant l’automne.Hélène.
» Posted By Hélène On 14 août 2016 @ 18:31
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
En général, je ne souhaite jamais un anniversaire avant la date, mais aujourd’hui, je m’autorise une petite entorse.
Ce matin, sur RTL, juste avant 7 heures et comme à l’habitude, les animateurs ont annoncé les anniversaires du jour. D’ordinaire, je suis plutôt encline à les croire sur parole, mais je crois que désormais, j’aurai comme un doute, puisqu’ils ont cru bon, ce matin, de célébrer dans l’ordre, «Hervé Vilard, Guy Savoy et Yves Duteil»…
Pour les deux premiers, j’avais un doute (vite dissipé en un clic ou deux de souris : ils sont bien nés un 24 Juillet !) mais je n’en avais aucun pour le dernier «héros du jour». C’est ce qui s’appelle se tromper de fiches… Du coup je me demande si nous aurons une réédition demain matin ou s’ils persévèreront dans l’erreur en lisant les fiches du 23 juillet !
Bref, je ne suis pas si en avance puisque la première radio de France a célébré l’évènement en avant-première involontaire.
En résumé, bon anniversaire, Yves !
Amitiés à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle ; en vous souhaitant un magnifique dimanche.
Hélène.
» Posted By Hélène On 23 juillet 2016 @ 20:17
Un petit mot encore :
Nous serons nombreux à l’Alhambra, et ce sera un plaisir de vous revoir…
Amitiés à tous,
Hélène
» Posted By Hélène On 21 juillet 2016 @ 8:43
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, Bonjour à tous,
Mon message ayant visiblement eu des difficultés à arriver à destination, je tente un nouvel envoi, avec en prime un lien actif vers «Les savants, les poètes et les fous» :
«Pour sortir du tunnel, il ne faut jamais perdre des yeux le petit rond de lumière qui nous attire à l’autre bout». Cette petite phrase-là, je l’ai entendue bien souvent, à chaque fois qu’un obstacle se plaçait sur ma route et que ma Maman voulait m’aider à avancer, contre vents et marées. Cela fonctionnait à tous les coups.
À défaut d’apercevoir déjà la lumière au bout du tunnel de la barbarie, nous avons au moins un fanal pour nous guider dans l’obscurité : l’idée que l’automne finissant sera éclairé de nouvelles chansons. Le printemps nous offrira une deuxième petite lumière de papier, puis l’éclat musical d’un rendez-vous à Paris, et c’est déjà beaucoup. Les navigateurs suivaient les étoiles, et les premiers qui franchirent la ligne de l’équateur, découvrant un ciel nouveau, en l’absence de repères connus, relevèrent les cartes célestes de l’hémisphère sud pour guider les suivants.
Ainsi va le monde. De tous temps, depuis que l’Homme s’est redressé et a adopté la station debout, il s’en est toujours trouvé au moins un pour regarder plus loin que les autres. Celui qui voit loin prépare l’avenir, et celui qui prend le temps d’imaginer ce qui pourrait être voit encore plus loin, car il ne se laisse pas arrêter par la barrière de la réalité. Depuis toujours, il y a eu ceux qui se replient sur eux-mêmes à la moindre embûche, et ceux qui cherchent déjà comment surmonter l’obstacle. L’Histoire se répète sans fin, et parmi ceux qui ont trouvé les mots pour conduire les Hommes jusqu’à nos jours, il n’y avait pas seulement des Chefs de Guerre, mais aussi, tu as mille fois raison Nicole, «Les savants, les poètes et les fous» pour «rallumer la petite étincelle d’espoir qui nous ranime».
https://www.youtube.com/watch?v=PfuF874FFXU
Les guerres, les catastrophes, tous les aléas de l’Histoire ont engendré des chansons. On en chante toujours certaines, sans même savoir qu’elles ont accompagné les hommes sur la voie de la liberté. Voilà une grande mission pour un artiste : écrire, chanter, unir les âmes et les voix en un seul chœur.
Le «Moissonneur d’Étoiles» est au travail (Yves comprendra…), il a sorti son filet à papillons et navigue en terre inconnue pour nous rapporter des merveilles de courants d’air. Cette nouvelle carte du ciel encore inconnue, nous la savourerons ensemble, en prélude aux concerts d’avril, et j’ai déjà hâte de la lire, de l’entendre, de la voir déployée sur les murs de l’Alhambra…
Délicieuse impatience, plaisir de l’attente, «Comme avant les menaces et les grands tourments».
Bel été à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle.
Hélène.
» Posted By Hélène On 21 juillet 2016 @ 8:41
Jean-Pierre Marcellesi : ça se Corse à la Mutualité…
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, Bonsoir à tous,
Grand merci, Yves, pour cet éclairage sur les paroles de notre Marseillaise…
À vrai dire, il y a bien longtemps que je n’avais pas entendu cette interprétation du sens véritable des termes «sang impur», et j’ai toujours tendance à me fâcher un peu quand j’entends parler régulièrement «d’hymne sanguinaire», car votre explication est très exactement celle qui m’a été donnée par mon institutrice de CM1 en 1974.
Ses convictions plus que fortement ancrées à gauche ne l’empêchaient pas de nous offrir une vision honnête et objective de l’Histoire de France, et je lui dois, comme sans doute tous mes petits camarades de classe de l’époque, d’avoir découvert l’ensemble des couplets de notre hymne (pas seulement le premier et le couplet dit «des enfants») y compris ceux qualifiés d’additionnels, ou ceux qui ont été supprimés, qui apportent un éclairage intéressant sur ce que les modifications au fil de l’Histoire peuvent ajouter ou retrancher à un texte.
En y repensant, je me souviens aussi lui devoir d’avoir appris «Le Chant du départ», ainsi que le fonctionnement de nos institutions, les durées des mandats et les différentes modalités de scrutin, avec toutes leurs subtilités de renouvellement par tiers tous les six ans ou par moitié tous les trois ans selon le cas…
Cette grande leçon d’Histoire, nous l’avons eue en réponse à notre curiosité enfantine, à l’occasion des funérailles de Georges Pompidou. Comme quoi, il n’y a rien de meilleur qu’un contexte s’y prêtant pour ancrer quelques connaissances dans les cerveaux enfantins.
Bref, merci, Yves, de m’avoir soudain fait penser à Madame Escriva. Mais j’avoue que je pense souvent à elle, en fait à chaque fois que j’entends «Madame Sévilla», ce qui prouve bien qu’en allant à l’intime, on peut toucher juste…
Pour revenir à notre sujet favori, j’avais déjà évoqué ici les très belles analyses d’un certain Erwin, qui, petit à petit, dissèque les albums d’Yves avec un certain brio. Il a terminé (pour le moment, puisque nous espérons tous qu’il aura bientôt matière à compléter son travail…) par «Flagrant délice» avec un texte particulièrement remarquable d’intelligence. Suivez le lien, vous verrez :
http://fp.nightfall.fr/index_8836_yves-duteil-flagrant-delice.html
Il me tarde déjà de lire la suite… Mais pour cela, il faudra attendre du nouveau ! Je sais que nous ne perdons rien pour attendre.
Bonne soirée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.
Hélène.
» Posted By Hélène On 17 avril 2016 @ 19:53
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, Bonjour à tous,
Quand le blog fait silence depuis longtemps, je me dis que quelque chose mijote…
Alors mon côté visuel l’emporte, et comme j’aime bien les ombres chinoises, une espèce d’amalgame se fait au fin fond de mon imaginaire. J’entrevois une silhouette connue, quasi identique à celle qui ornait le verso d’un très vieil album, non plus penchée sur une écritoire ou grattant une guitare, mais sur un clavier d’ordinateur, et j’imagine que le livre que nous pourrons lire à la rentrée avance à grands pas.
Et puis il y a les petites nouvelles, portées par certains fidèles (merci Dominique…) mais aussi celles tombées du net. Quelques images des concerts qui ont eu lieu ailleurs et que l’on aimerait plus proches, quelques clichés twittés par les uns, relayés par la presse, et l’on se dit que notre tour viendra.
Pour les amateurs et les curieux, voici d’ailleurs une petite brève que je n’ai pas vue relayée sur ces pages :
https://www.youtube.com/watch?v=y9JwQw5wohM&feature=youtu.be
http://photo.gala.fr/grand-prix-d-amerique-14886#yves-duteil-262083Pendant ce temps-là, les pieds dans l’eau au bord de la Garonne qui enfle chaque jour jusqu’à lécher la ville, les Bordelais «prennent les éclaircies pour le début du printemps». Nous avons mangé notre pain blanc dans les années 80, profitant souvent de deux spectacles par an en croyant que ce rythme-là durerait toute la vie. Je me disais déjà, à ce moment-là, qu’il nous faudrait bien partager un jour, et que bien d’autres devaient nous envier. Je ne me trompais guère, la preuve, puisque c’est au tour des Normands (et des cousins du Québec) de faire des envieux !
La pépite du jour, c’est le travail d’une sculptrice récemment mis en ligne sur son site. Que les curieux affûtent leur souris, c’est le moment de pointer juste. Suivez le lien ci-dessous, et fouinez dans les images, une surprise vous attend :
http://sculpturealamain.eu/terre
J’ai toujours aimé suivre les étapes d’une création. En l’occurrence, ne voir que l’oeuvre achevée ne me satisfaisait guère, donc, j’apprécie donc d’en découvrir en quelque sorte la genèse.
Finalement, le temps ne presse pas tant que cela. Notre tour viendra, et lorsque cela sera le cas, le bonheur n’en sera que plus grand.
Belle journée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.
Hélène.
» Posted By Hélène On 14 février 2016 @ 13:06
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
La curiosité l’a emporté à la lecture du message de Monique…
Puisque ce «blog à part» ouvre des fenêtres sur le monde entier, autant que tous nos amis, sur tous les continents, sachent de quoi il retourne ! Suivez les liens ci-dessous, et vous pourrez «regarder la radio» :
https://www.rtbf.be/video/detail_vfl-yves-duteil-on-peut-faire-quelque-chose?id=2070189
https://www.rtbf.be/video/detail_yves-duteil-lance-un-defi-scout-au-cube?id=2070213
http://www.rtbf.be/video/detail_realisation-du-defi-d-yves-duteil?id=2070219
Joli défi scout, Yves, vaillamment relevé par nos amis Belges !Joyeux Noël à tous, et que cette période soit propice à la paix,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.Hélène.
» Posted By Hélène On 23 décembre 2015 @ 18:34
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Pour un peu, nous aurions pu nous croire de retour à l’époque pas si lointaine où le monde n’était pas à portée de clic, ou de doigt, selon si l’on est adepte de la souris, de la tablette ou du smartphone, et que l’on devait guetter le facteur, ou le pigeon voyageur, pour avoir des nouvelles d’un ami…
C’est peut-être ce qu’il y a de plus beau dans cette «patience fébrile» dont nous avons tous dû faire preuve : savoir que des choses se préparent en silence, deviner ce qui se cache derrière les bribes d’information qui traînent toujours au hasard de la toile. Bref, ne pas savoir ce qu’il y a dans l’emballage que l’on trouve au pied du sapin et devoir attendre.
De loin, la lecture quotidienne de la presse Québécoise a permis de garder le lien. La Terre n’est plus si grande pour que l’écho des concerts dans la Belle Province ne parvienne pas jusqu’à nous. Ted Turner avait raison : la Terre est devenue un «village planétaire». Et dire qu’il avait fallu 3 semaines pour que la nouvelle de la mort du Roi du Portugal parvienne jusqu’au village de mon arrière grand-mère en 1908…
Heureusement, il y a le blog, pour compléter les nouvelles portées non pas par le vent, mais par la presse électronique. Sinon, nous n’aurions sans doute rien su de l’enregistrement de l’album hommage à Sylvain Lelièvre. Je ne suis pas si certaine, d’ailleurs, que les médias français s’en feront moindrement l’écho.
Quant au «Chant des anonymes», si RTL avait effleuré le sujet, nul n’avait repris l’information, si bien qu’il y avait de quoi croire que ce projet ne verrait jamais le jour. Votre choix des «Rochambelles», cher Yves, me ravit : ce bel exemple de courage féminin m’a tant de fois été cité en exemple par ma Maman, et si peu traité dans l’ensemble de toutes les œuvres cinématographiques ou littéraires tirées de la seconde guerre mondiale que je ne croyais même plus que l’injustice pourrait un jour être réparée.
Dominique a bien travaillé, et son recueil de liens et on ne peut plus complet. Cela dit, quelque part sur le net, il y a le joli décryptage, œuvre d’un parfait inconnu (du moins pour moi…) qui se révèle excellent critique. Suivez le lien ci-dessous et savourez. Personnellement, j’attends la suite de l’analyse d’Erwin…
http://fp.nightfall.fr/index_8246_yves-duteil-l-ecritoire.html
Toutes ces belles nouvelles apportent un peu de lumière à cette fin d’année si sombre. Je crois que nombreux sont ceux qui, ces dernières semaines, ont ouvert les pages de votre blog à part en quête d’une petite lueur d’espérance, d’une sage parole qui les accompagnerait dans leur reconquête de l’insouciance. Bien sûr, nous sommes là, «armés d’amour», nous aussi, et si nos armures sont si solides, c’est sans doute parce que vos chansons, cher Yves, nous ont aidés à les tisser, aussi résistantes qu’un fil de soie, mais aussi douces que cette noble matière.
Certains se sont impatientés. À la lecture de son post dans «Des rendez-vous», je comprends rétrospectivement pourquoi Jean-Claude piaffait en attendant sa validation. Je crois que je tiens-là mon meilleur agent de promotion…
Et puisque la lumière nous fait défaut, après avoir vu celles de la rue du petit Champlain, voici celles de Bordeaux :
Joyeux Noël à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.Hélène.
» Posted By Hélène On 11 décembre 2015 @ 18:37
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
«Je hais les dimanches», chantait Juliette Gréco…
Et bien de mon côté, j’aime les dimanches quand ils sont aussi jolis qu’aujourd’hui ! «Le Zénith 1990», sur «Télé Mélody», même au format d’un échantillon de seulement une trentaine de minutes, a suffi à me rendre le soleil qui se refuse à briller sur Bordeaux aujourd’hui.
«Et puis voilà que tout revient»… Il a suffi de quelques images pour que me reviennent, intactes, les images de ce soir de Février 1991, où nous avions bravé la neige pour gagner le Théâtre Fémina en plein cœur de Bordeaux. La scène était certes différente, bien loin de la taille du plateau scénique du «Zénith», mais l’esprit était le même. Pour un peu, j’aurais presque senti l’odeur des vieux fauteuils de velours rouge. C’est fou comme la mémoire fonctionne par association d’idées, par la résurgence de sensations, de sonorités. La partie instrumentale prolongeant «Instants de trêve» m’a fait me ressouvenir de la présentation de tous les musiciens qui la suivait alors immédiatement. Pour un peu, j’aurais récité tous les noms, dans l’ordre, sans me tromper. Il avait neigé quasiment toute la journée ce jour-là, et ce n’est pas si fréquent par ici… Inoubliable !
Bref, quel plaisir de revoir quelques chansons extraites de ce spectacle-là, et simultanément, quelle tristesse de ne pas avoir tout revu… Rien que «Mistral gagnant», au moins, aurait été tellement bienvenu. Ces petits bouts d’hier semblent cependant encore si réels qu’on en viendrait à penser que la machine à explorer le temps fonctionne réellement.
Le bonheur, c’est aussi Jean-Pierre Pasqualini qui, annonçant «d’autres inédits» pour très bientôt, a éveillé ma curiosité. Diable… Que nous prépare-t-on donc ? Mon cerveau a mouliné… «Le Casino de Paris» de 1993 ? Pourquoi pas ? «Le Dejazet» de 2008 ? Ma foi, ce ne serait pas impossible. «Le Trianon» 2014 ? Alors là, banco ! Juste pour revoir le petit film personnel qui repasse à la demande sur mon écran intérieur… Dans tous les cas, il y a matière, et il faudra surveiller «Télé Mélody» de fort près…
Il m’arrive de ne pas toujours réussir mon coup… J’ai eu la mauvaise idée d’expérimenter ma toute nouvelle Box pour enregistrer «Melody de ma vie» sur son disque dur et de faire confiance à la technique. Patatras, j’ai découvert, alors qu’il n’y avait plus une seule séance de rattrapage programmée, qu’il n’est pas possible de basculer un enregistrement du disque dur de la Box vers un graveur de DVD par l’entremise de la prise péritel. Il y a un codage qui protège le contenu. Me voilà donc détentrice d’un magnifique enregistrement d’une émission que je ne peux pas recopier sur DVD…
D’un côté, ce n’est pas si grave : «Télé Melody» est réputée pour ses multi-rediffusions, donc rien à craindre, je sais que je pourrai retenter ma chance dans les prochaines semaines avec une méthode d’enregistrement plus classique. La preuve, ce soir, est rediffusée l’émission consacrée à Éric Serra, programmée pour la première fois le 23 Août dernier. Je ne désespère donc pas…
Pour ceux qui voudraient tout de même voir cette très fameuse «Melody de ma vie», suivez le lien ci-dessous : elle est disponible jusqu’au 29 Octobre prochain.
http://www.melody.tv/emissions/melody-de-star/6602/melody-de-ma-vie-yves-duteil
Plus concrètement, même si Nicole a déjà fait passer le message, et pour que nous ramions tous dans le même sens (n’oublions pas que c’est tout de même la meilleure façon de faire avancer une barque de façon cohérente) voici un lien qui vous conduira tout droit sur les prochains votes du «Stop ou Encore» du 20 Septembre prochain.
Inutile de donner de consigne de vote, n’est-ce pas ? À vos souris, et visez bien : officiellement, on ne peut voter qu’une fois, donc il ne s’agit pas de cliquer à côté…
Le vote sur le net ne suffira pas… Pas plus tard qu’hier, après avoir été plébiscité par les internautes, Stromae s’est lamentablement effondré au deuxième titre, car il faut plus de 75% pour continuer. Si vous votez sur le net, pensez à composer le 3210 le moment venu dimanche prochain !
Je pense qu’il est temps d’arrêter là mes petits délires.
Si, un mot encore : s’il y a des lève-tôt parmi vous, et si RTL tient ses promesses, écoutez Stéphane Carpentier mardi 15 à 4h30 précises…
Amitiés à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle.Hélène.
» Posted By Hélène On 13 septembre 2015 @ 18:08
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, bonjour à tous,
L’écoute en podcast de «Qu’est-ce qui vous fait courir» (moi non plus, je n’étais pas branchée sur Sud Radio mardi dernier…) m’a poussée à relire «Profondeur de chant», si bien présenté par Sylvain Augier.
À travers cette (re)lecture, j’ai fait le tour de toutes les raisons pour lesquelles j’ai tendu l’oreille un jour en entendant Maman chanter «Un lilas pour Eulalie»…
J’avais une dizaine d’années. L’auteur de la chanson ? Je ne savais pas qui c’était. J’avoue même avoir longtemps cru que cette chanson était ancienne, une parmi celles du répertoire traditionnel que Maman avait appris à l’école et qu’elle tentait, sans succès, de me faire chanter à mon tour. Malgré tout ce que l’on veut nous faire croire, Dame Nature n’est pas équitable dans la distribution des talents, et je reconnais bien volontiers qu’elle n’a pas jugé utile de me donner celui de chanter juste.
Bien avant, j’avais déjà entendu le son de la radio monter dès que l’on diffusait «Virages», en particulier pendant la traversée des Pyrénées, sur la route des vacances. Mais en entendant «Un lilas pour Eulalie», je n’avais pas fait le lien. Je savais seulement que j’aimais bien ces textes.
La radio, à l’époque, c’était quasi-exclusivement France Inter, et encore, en grandes ondes. Et puis un jour, il y a eu «L’écritoire», diffusé entre les craquements et les sifflements des parasites qui survenaient dès qu’un téléviseur s’allumait dans le voisinage. Je crois bien que c’est entendant cette histoire d’écriture et de traversée du temps que, pour la première fois, j’ai demandé qui était le chanteur.
Tous ceux qui me connaissent diront qu’ils savent identifier l’instant précis où quelque chose me touche particulièrement. Il paraît que ce fut le cas ce jour-là. Personne ne s’est étonné, dès lors, de me voir lever le nez de mon livre pour regarder attentivement l’écran de télévision quand on annonçait (ce n’était pas si souvent…) une chanson interprétée par Yves Duteil.
Il faut dire que les variétés, au milieu des années 70 et après la déferlante des yéyés, étaient surtout dominées par quelques «moteurs» qui revenaient à l’antenne avec la régularité d’un coucou suisse pour assurer le service avant-vente de leur nouveau 45 tours. Ils entraînaient leur propre claque dans toutes les émissions enregistrées en public, et s’il y avait parfois des strapontins offerts dans «Les rendez-vous du dimanche», ou «Ring Parade», l’entreprise était risquée pour celui qui venait troubler le culte voué à l’idole du moment.
N’empêche, toutes ces vestes à paillettes pouvaient luire en provoquant des halos pas toujours très esthétiques sur l’écran noir et blanc de la télévision familiale, j’avais déjà une tendance à davantage écouter les textes qu’à apprécier la gesticulation des danseuses qui entouraient les interprètes. Ah, les incontournables ballets de Barry Collins… Que celui qui regardait les émissions des Carpentier le samedi soir et n’a jamais vu ces chorégraphies lève le doigt !
D’ailleurs, un jour, bien plus tard, Jacques Martin, toujours moqueur, a eu cette sage sentence en ouverture d’une de ses émissions dominicales, et après que les «girls» emplumées de son émission aient regagné les coulisses : «Quand on veut détourner l’attention du public du texte d’une chanson, il suffit de mettre des danseuses pour accompagner le chanteur. Celui qui va entrer sur ce plateau n’a pas besoin de ça. Au contraire, écoutez bien ses textes». Et il a envoyé l’annonce de «La valse des étiquettes».
Ce jour-là, j’ai compris que si l’emballage d’un produit culturel est important, ce qui compte vraiment, c’est l’empreinte qu’il laissera. L’aspect extérieur, la conformité à la norme, les diktats de la mode, rien de tout cela ne laissera plus de trace dans notre histoire culturelle que les héroïques guerriers spartiates. Marcel Pagnol résume fort bien la mésaventure de Sparte. Dans «Les secrets de Dieu», il raconte comment et pourquoi leur héritage culturel est si misérable : «C’est parce qu’ils ont abruti sur leurs champs de batailles, leurs poètes, leurs philosophes, leurs peintres, leurs architectes, leurs sculpteurs ; c’est parce qu’ils ont peut-être précipité sur les rocs aigus, au fond du Barathre, un petit bossu qui était Esope, ou le bébé aveugle qui eût chanté à travers les siècles les Dieux et la gloire de leur patrie (…) Car toute vie est un mystère, et nul ne sait qui porte le message ; ni les passants, ni le messager».
Dans ce texte de Pagnol, il y a à la fois la trame de «L’enfant poète» et de «Les savants, les poètes et les fous»…
Mais toutes paillettes mises à part, il y a ce petit déclic, cette petite flamme, ce petit joyau qui va nous attraper par l’oreille. Certains craignent parfois d’avoir un fil à la patte, mais le fil invisible qui me tient par l’oreille depuis si longtemps ne me déplait pas !
Tout cela pour en venir où, me direz-vous ?
Pas bien loin dans l’avenir pourrait être la réponse… Abonnée au câble depuis des années, et en particulier à «Télé Mélody», il m’arrive de recevoir quelques informations sur les programmes à venir via les newsletters des chaînes, et je dois avouer que la dernière ne m’a pas laissée indifférente…
Suivez le lien ci-dessous, vérifiez que vous êtes bien assis et précipitez-vous en page 3 du livret de rentrée…
http://www.melody.tv/images/stories/presse/temps_forts_melody_septembre_2015.pdf
Pour faire simple, c’est donc courant septembre que sera diffusée «Mélody de ma vie» dont nous savions déjà qu’elle avait été enregistrée il n’y a pas si longtemps, et c’est surtout le 13 Septembre que sera programmé le concert du Zénith de 1990, inédit à la télévision à ma connaissance.
C’est ce que j’appelle un scoop, parce que cela fait bien longtemps que je regrette de n’avoir vu que la version provinciale du spectacle, sans les effets de scène qui étaient de mise à Paris. S’il s’agit bien du «vrai» spectacle parisien dans son intégralité, je n’ai qu’une seule consigne : Ne pas me déranger le 13 Septembre à partir de 15h00, et tous à vos DVD !
Pour un peu, j’aurais hâte que la rentrée arrive…
Amitiés à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle.Hélène.
» Posted By Hélène On 2 août 2015 @ 16:24
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Tout en rangeant mes encyclopédies déplacées le temps de réaliser quelques travaux de décoration, je me disais intérieurement que le 24 Juillet est décidément une grande date :
En 1969, ce jour-là, nous fêtions le retour sur Terre des trois héros conquérants de la Lune…
En 2015, la presse nous détaille les caractéristiques de «Kepler-452b», cette «sœur» de la Terre dont les habitants nous regardent peut-être depuis l’autre bout de l’Univers, en se demandant s’il y a quelqu’un chez nous, bien loin, de l’autre côté de ces 1400 Années-Lumière qui nous séparent…
En 1534, un certain Jacques Cartier prenait possession du Canada au nom du Roi de France, et en 1967, Le Général de Gaulle lançait, à Montréal, «Vive le Québec libre»…
Cela fait beaucoup de belles et grandes choses arrivées sur Terre un 24 Juillet !
Le meilleur, c’était sans doute en 1949. Inutile de détailler davantage, vous avez tous compris : Bon anniversaire, Yves !
Amitiés à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle ; en vous souhaitant le meilleur en ce beau jour.Hélène.
» Posted By Hélène On 24 juillet 2015 @ 19:30
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Oui, Thierry, c’est tellement beau, cette «sensualité aquitaine»… Si beau qu’il est plaisant de voir l’expression agrandie à tout un territoire.
Il n’y a pas si longtemps, Bordeaux et Toulouse semblaient si éloignées, opposées, presque rivales. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts de la Garonne, la hache de guerre est enterrée, et le «Sud-Ouest», prenant un peu des couleurs de l’une, un peu la lenteur de l’autre, s’est bâti une identité plus large.
Finalement, c’est bien au milieu de gué qu’on ressent à la fois l’une et l’autre… Pas étonnant qu’au cœur de «trois fois rien», dans ce carrefour perdu à la croisée des territoires, la rousse Toulouse et la blonde Bordeaux pactisent en une curieuse alliance au creux de vallons gersois, tout près des étendues landaises…
Et s’il était vraiment par-là, dans cette terre «où l’on se cogne, on se sourit», dans cette «France buissonnière», que se trouve le fameux phare des vagabondes ?
Au bout du compte, pour bien comprendre ce grand Sud-Ouest, il faut avoir découvert à la fois Toulouse et Bordeaux. Il faut avoir senti La rondeur d’œuf de Toulouse, également répartie de part et d’autre d’une Garonne étroite dont on aperçoit le lit par transparence, pour comprendre comment s’est naturellement dessinée Bordeaux. Nul mieux qu’Yves Harté, rédacteur en Chef de Sud-Ouest et prix Albert Londres 1990, n’a décrit cette forme : «Bordeaux est une demi-lune posée sur la gorge d’un fleuve» si large et si profond que nos ancêtres le nommaient «La Mar» et osaient à peine le franchir.
C’est bien la même Garonne qui a dessiné les deux villes. À Toulouse, elle est encore jeune, elle bondit sur quelques barrages quasiment au pied de la maison de Claude Nougaro. Elle y a presque la vivacité du petit torrent espagnol jailli du flanc du géant Aneto. À Bordeaux, nourrie de toutes les rivières dont on apprenait autrefois sagement les noms en cours de géographie, elle a gagné en sagesse, en majesté, et semble avoir pris de la lenteur quand les courants y sont plus forts que jamais. C’est la somme de toutes ces eaux du Sud-Ouest qui arrose Bordeaux, et le petit torrent devenu grand s’y prend un peu pour l’océan, jusqu’à en subir les marées.
Et si c’était la Garonne qui portait toutes ces impressions pour réunir Toulouse et Bordeaux en une seule «sensualité aquitaine» ?
Trêve de balades fluviales, voici un bel article qui nous ramène au cœur du sujet :
Le cœur du sujet, c’est l’écriture ; la vôtre, surtout, Yves. Des chansons en train de naître, un livre pointe à l’horizon : rien ne pouvait me rendre la journée plus belle. Dans la chaleur de l’été, l’idée de nouveaux refrains m’enchante (qui a dit «m’énerve» ?) et me laisse imaginer de nouveaux délices…
Thierry m’étonne… Quelle belle surprise de découvrir un lecteur qui a deviné seul (car voilà bien un détail que je n’ai conté à personne !) la genèse des prénoms de Lyorand et Sullivia. Avec un bémol, cependant, ou peut-être plus simplement un oubli : dans Sullivia, il y a aussi la «Psylvia» de la «maison bleue»…
Amitiés à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle ; que vos vacances soient tout simplement aussi rayonnantes que la lumière que vous nous offrez.Hélène.
» Posted By Hélène On 16 juillet 2015 @ 19:03
Bonjour à tous,
Pour ceux qui seraient désespérés d’avoir manqué la diffusion de «Là où je t’emmènerai», voici une séance de rattrapage :
http://www.tf1.fr/tf1/la-ou-je-t-emmenerai/videos/yves-duteil-emission-28-juin-2015.html
Avec le bonus non diffusé sur l’antenne :
https://www.youtube.com/watch?v=nMQdBza8uRc
Voilà de quoi ajouter quelques rayons au beau soleil qui nous illumine aujourd’hui…
Bonne fin de journée,
Amitiés à tous,
Hélène.» Posted By Hélène On 29 juin 2015 @ 14:16
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Comme Viviane, je n’ai pu apprécier «La France en Chansons» qu’en différé, et comme je viens (enfin…) de prendre le temps de regarder cette émission, je peux à présent glisser mon grain de sel dans la foultitude de commentaires déjà postés.
Je ne doutais pas une seconde que nous aurions un petit chapitre consacré à Précy sur Marne. Je n’ai pas été déçue, mais pas surprise non plus : pouvait-on éviter dans un document consacré aux refrains connus qui ont illustré notre pays, d’évoquer ce village qui fut aussi celui de Barbara ? Deux noms illustres dans un petit coin d’Île de France, l’occasion était trop belle !
La surprise ne fut pas non plus d’entendre Claude Nougaro nous chanter les beautés de Toulouse. Et oui, Yves, je confirme : «Claude Nougaro nous chante Toulouse comme s’il l’avait construite». D’ailleurs, je connaissais fort peu Toulouse jusqu’à ce que je doive m’y rendre assez souvent pour des raisons professionnelles. Mon grand étonnement est plutôt aujourd’hui de ne jamais m’y perdre, guidée à la fois par les descriptions entendues dès l’enfance (Ma Maman y a longtemps vécu avant d’épouser un Bordelais) et par les notes bleues de «Oh Toulouse». Une chanson, c’est peut-être «trois fois rien», mais c’est aussi une façon de découvrir par avance un lieu, et à mon sens, il n’y guère de plus belle réussite que celle-ci.
Non, pas de surprise dans l’évocation de Toulouse… Juste un sourire, Yves, surtout pas en forme de reproche, mais sachant cependant que la chose risque d’être considérée avec circonspection par les Hauts-Garonnais défenseurs du Comté de Toulouse. Je vous ai entendu évoquer la façon dont Nougaro avait décrit sa ville : «avec une sensualité Aquitaine», avez-vous souligné… Et là, j’ai aussitôt pensé qu’à moins que mes oreilles n’aient déraillé (mais je ne crois pas) vous devez effectivement avoir «Le Cœur en Aquitaine» pour avoir étendu si loin le Royaume d’Aliénor…
Cela ne m’a pas déplu, d’ailleurs, mais mes collègues Toulousains ont un peu tordu le nez, sans rancune cependant, de se voir qualifiés «d’Aquitains». Je m’explique : ils avaient longuement espéré que la réforme des régions les associerait à Bordeaux, certains qu’ils étaient de remporter la suprématie en tant que capitale régionale. La décision des hautes sphères de la République s’est révélée tout autre, et quelque part, je pense sincèrement qu’il valait mieux… Les deux métropoles du Sud-Ouest auraient fini par se livrer bataille, et, comme le chante Nougaro, par «se traiter de con à peine qu’on se traite» alors qu’elles cohabitent aujourd’hui assez fraternellement.
En fait, avec le redécoupage actuel, l’Aquitaine reprend presque la géographie du Duché historique. D’ailleurs, certains demandent déjà que la nouvelle région soit baptisée «Grande Aquitaine», et tant pis pour les Picto-Charentais et les Limousins si l’on occulte leurs appellations : ils ne font que réintégrer le bercail !
C’était ma minute de sourire, cher Yves, avec une grande bienveillance pour cette approximation pas déplaisante pour deux sous, d’autant que «Sensualité Occitane» ou «Sensualité Gasconne», cela ne sonne pas aussi bien, n’est-ce pas ?
Je me demande ce qu’en pense Thierry, lui qui siège quasiment à la limite des deux territoires et nous chante aussi bien les Landes Aquitaines que le Gers Gascon…
Trêve de plaisanteries, je viens aussi d’écouter les «Grosses Têtes» en replay sur le site d’RTL. Je ne suis pas si étonnée que les sociétaires de Laurent Ruquier aient deviné si rapidement l’identité de «l’Invité Mystère» ! Cela ne serait-il pas la preuve, au fond, que malgré le peu d’agitation médiatique autour de vous, Yves, vous êtes plus universellement connu (et reconnu c’est le cas de le dire) que bien d’autres que nous voyons vingt fois par jour sans que les Grosses Têtes ne trouvent leur identité ?
Pour ceux qui auraient raté la diffusion, voici le lien qui conduit au podcast :
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-deroulent-le-tapis-rouge-7778882407
En prime, voici une belle interview qui traîne sur le net depuis quelques jours et qui nous remet de l’enthousiasme au coeur :
https://www.youtube.com/watch?v=JRiS-uly_bA
Enfin, juste un mot sur «L’essentiel» : j’ai eu tout le temps, jeudi dernier, coincée que j’étais dans un TGV bloqué pendant deux heures du côté de Tours pour cause d’incendie dans un champ jouxtant la ligne Paris/Bordeaux, d’écouter ce petit bijou. Laurent Ruquier peut regretter l’absence des «marronniers», pour employer un vocabulaire journalistique, mais de mon côté, j’adhère totalement à vos choix. Votre liste essentielle correspond si bien à la mienne…
Pour terminer, et pour une fois, je ne tairai pas mes propres rendez-vous sur les ondes. Si vous êtes curieux, amis du blog, et avant que Jean-Claude ne s’en charge lui-même, voici de quoi écouter mes propres petits délires radiophoniques :
https://rcf.fr/culture/livres/helene-fourcade-les-moissons-de-leternite
41°C annoncés à Bordeaux mardi après-midi… Nous verrons si les pierres blondes bronzeront aussi vite que nous cuirons au soleil !
Amitiés à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle, merci de nous offrir un peu de votre lumière dans un monde trop souvent barbare.Hélène.
» Posted By Hélène On 28 juin 2015 @ 12:38
Yves Duteil “L’essentiel” : sortie le 8 juin…
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous nos amis du blog,
Le bonheur de lire l’enthousiasme de Thierry n’a d’égal que celui d’écouter «L’essentiel»…
Il n’y a rien à ajouter à son analyse pertinente, pointue, précise comme une dague, mais enveloppée d’un doux velours pour louer les mots qu’il aime. Rien ne vous échappe, Thierry, et même le rythme de vos propres mots traduit votre joie à la découverte de petit bijou.
Quand je lis Thierry nous décortiquant les chansons d’Yves, en mineur, en majeur, brodant sur les accords ou soulignant une rime, je crois entendre Christian Laborde nous parlant de Nougaro…
Merci Thierry pour cette belle page, et pour ceux qui ne sauraient pas qui est Christian Laborde, suivez ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=3ih7Ku5fsf4
Effectivement, Marie-E, «il y a un truc génial qui est en train de se passer»… mais pas de quiproquo à l’horizon ! D’autant que, «vaccinée» très jeune aux chansons d’Yves (ma première inoculation a eu lieu pour mes dix ans, avec l’édition de «l’écritoire») je comprends si bien votre cas que je peux quasiment prédire qu’il ne va sans doute que s’aggraver… Quarante ans que cela dure pour moi !
Vous allez comprendre : il se trouve que j’ai eu quinze ans, moi aussi, et pas suffisamment d’argent de poche pour m’acheter les albums d’Yves… Quant à envisager l’achat de la cassette vidéo de l’Olympia, ce n’était même pas pensable. Imaginez : 395 Francs. En ne prenant pas en compte les notions de calculs en francs constants, cela reviendrait à commercialiser aujourd’hui le DVD du Dejazet à 60 Euros.
Mais j’avais de la chance… Une Maman qui aimait autant les chansons d’Yves que moi et qui avait trouvé là un moyen agréable de me motiver. Pour tout dire, l’achat de mes bons vieux vinyles avait une périodicité trimestrielle, pas si étonnante que cela, puisqu’elle suivait celle des bulletins de notes. Pour tout dire, à moins de 20/20 en orthographe, au temps de mes dictées de collégienne, je n’avais aucune chance de remporter une galette de vinyle…
SI le bulletin était bon, le verdict était clair : «Samedi, quand on ira en ville, tu prendras l’album que tu veux». Voilà comment, petit à petit, j’ai constitué ma jolie collection… Cela a continué longtemps, et même une fois à l’Université, une jolie réussite aux partiels, une mention à un diplôme, valait toujours une récompense.
Aujourd’hui, quand je reprends mes vieux albums, ces magnifiques 33 tours que les plus âgés d’entre nous chérissent, je suis encore capable de dire pour quel exploit je les ai obtenus.
Depuis que je dispose de mon propre salaire, J’ai acheté, petit à petit, toute la collection en CD. Mais ce n’est pas vraiment pareil : même si j’adore les derniers albums qui n’ont été édités qu’en CD, mes vieux LP ont encore plus de valeur pour moi. Vous avez tous compris que je ne parle pas de la valeur de l’œuvre, mais du «poids» sentimental des objets !
Alors voilà, Marie-E, pourquoi il n’y a pas le moindre souci…
Il est temps pour moi de glisser «L’essentiel» dans mon iPod. Deux heures de train demain matin entre Bordeaux et Toulouse me laisseront le loisir de savourer l’opus !
Très Bonne soirée à tous, et merci encore à Thierry.
Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 10 juin 2015 @ 20:16
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
En quelques mots, Marie-E a tout résumé : «par contre acheter tout un CD pour une seule chanson»…
Alors, acheter ou ne pas acheter (un album entier s’entend), telle est la question.
Sans vouloir imiter l’inoubliable «Zézette épouse X» du «Le Père Noël est une ordure», je répondrais «Ça dépend»…
Une petite explication me semble nécessaire.
Pour moi, l’achat d’un disque (LP autrefois, CD aujourd’hui), n’est pas anodin. C’est une façon de dire au chanteur, souvent à l’auteur compositeur interprète, que j’aime son travail, et que j’ai considéré que l’objet avait une valeur suffisante pour que je lui prouve mon intérêt en versant mon obole, ce qui lui permettra de produire un nouvel opus.
Oui, il m’est arrivé d’acheter un album pour une seule chanson. Mais pas dans n’importe quel cas : je ne ferai pas ce geste pour n’importe qui. L’achat d’un CD, ce n’est rien d’autre que le mécénat des Romains, ce n’est rien d’autre que la protection accordée par les seigneurs aux troubadours et baladins, qui finançaient les artistes tant que leur chant leur semblait beau.
En achetant un CD, fut-ce pour une seule chanson, on perpétue cette tradition.
Allez, je l’avoue, j’ai un lourd passé de pirate… Mais de pirate artisanal. Dès l’âge de 16 ans, j’ai commencé à pirater. Mais si, mais si, moi qui défends les auteurs, je n’ai pas attendu Internet pour jouer à ce jeu-là. Pire, j’avoue, j’y joue encore.
Il arrive, parfois, qu’une chanson me plaise sans que je n’apprécie vraiment l’interprète ou l’ensemble de son œuvre. Que faire ? Acheter son CD en regrettant mes deniers ? Pas question. Ma double platine cassette fonctionne toujours parfaitement, et je ne me prive pas de voler les airs qui me plaisent sur l’antenne des radios. Merci à celui qui a ouvert la bande FM à toutes les radios ! C’est là que ma coupable activité a commencé il y a 35 ans, dès le jour où la qualité sonore des émissions l’a permis.
Encore mieux, la télévision familiale était équipée d’une prise qui me permettait de connecter mon «ghetto blaster», et je ne me suis jamais privée de voler des enregistrements sonores avant de posséder un magnétoscope. Un seul exemple : la très belle version de «La Maîtresse d’école» qu’Yves interpréta dans un Champs-Élysées Hommage à Brassens en 1985 n’a pas échappé à une capture sonore de belle qualité. En plus, dans ce cas précis, je ne me sens pas le moins du monde coupable : elle n’est en vente nulle part… Pas de culpabilité non plus pour «Aux marches du Palais», volée en 1982 dans «Chantez-le moi», la belle émission de Jean-François Khan, pas l’ombre d’un remords pour «La légende de la nonne», dérobée dans «L’Âme des poètes» sur TF1 en 1984. La liste de mes larcins de jeunesse est longue et plaisante à mes oreilles…
Comme je suis conservatrice, j’ai poussé le vice jusqu’à recopier mes vieilles cassettes toujours en bon état en CD, puis à les compresser en MP3 et les ajouter à ma liste de lecture dans mon Ipod. J’y ai ainsi glissé toute le spectacle en hommage au Beatles qui fut diffusé sur M6 et sur RTL en 1986 ou 1987. Francis Cabrel interprétant «Eleanor Rigby», je vous garantis que c’est culte, et cela ne se trouve nulle part ailleurs !
Voilà, je l’avoue, je n’achète de disques qu’à ceux dont je considère qu’ils le méritent. Juste parce que pour moi, faire le geste d’acheter un CD, ou même un livre, cela porte un sens.
Tout cela pour dire que le piratage ne date pas d’hier. En fait, c’est l’ampleur du phénomène qui a changé. Aujourd’hui, nous avons quasiment tout le répertoire mondial à portée de souris et nombreux sont ceux qui ne voient pas la valeur d’une chanson, ni le travail qu’il a fallu fournir pour lui donner naissance.
C’est là le nœud du problème…
Alors oui, j’ai acheté, quelquefois, tout un CD pour une seule chanson. Pas souvent. Aujourd’hui, j’ai acheté «L’essentiel» ; même pas pour une chanson, juste parce que j’avais envie d’apporter mon obole et pour qu’il y ait encore d’autres chansons ensuite…
Merci d’avance, Yves, pour toutes les chansons qui viendront encore.
Bonne soirée,
Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 8 juin 2015 @ 21:24
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Merci à Marie-E pour le lien vers France 3 Alsace ! Je crains cependant que nos amis Belges et Québécois ne puissent en «ouvrir» la lecture, toujours pour de sombres histoires de droits de diffusion à l’étranger… Quel dommage si tel est bien le cas, car le reportage vaut vraiment le détour de souris.
Quand je vois tous ces beaux reportages sur ces différents salons du livre, un peu partout en France, je regrette tellement que «L’escale du livre», à Bordeaux, n’ait pas jugé utile de vous inviter, cher Yves. Cela m’agace d’autant plus que ladite «Escale du livre» est sise à moins d’une centaine de mètres de chez moi et que j’y fais une petite incursion chaque année. Comme je suis d’un naturel optimiste, je me dis que tout espoir n’est peut-être pas perdu pour l’édition 2016 !
Au passage, toujours pour Marie-E, et sans vouloir faire mentir ici la «légendaire solidarité» des habitués du blog d’Yves, j’avoue que, personnellement, j’aurais quelques scrupules à répondre favorablement à sa demande.
Je m’explique : je ne rechigne jamais à aider un ami qui recherche une chanson d’Yves lorsque celle-ci n’est plus disponible nulle part ou lorsqu’il s’agit d’un enregistrement d’une émission télévisée. Or, pour les titres qui nous intéressent ici, ce n’est pas le cas… ceux-ci sont en vente dans la boutique du blog ! «Lorsque j’étais dauphin» figure en plage 12 sur le 2ème CD de la Tournée Acoustique, quant à «Argentine», elle est vente en téléchargement.
J’aurais donc très mauvaise conscience de «copier» mes propres CD… Courez vite dans la boutique en suivant les liens ci-dessous, vous trouverez votre bonheur :
http://blog.yvesduteil.com/magasin/index.php?id_product=17&controller=product
http://blog.yvesduteil.com/magasin/index.php?id_product=227&controller=product
Je sais que vous me pardonnerez tous cette petite mise au point pas mal intentionnée pour deux sous, mais il se trouve que j’ai quelquefois des réactions épidermiques lorsque de droits d’auteur sont en jeu…
En attendant, cette belle description de ce nouveau CD me donne évidemment l’envie de me précipiter dans les rayons des disquaires Bordelais pour y «cueillir» l’objet !
Ce qui est intéressant, dans l’histoire, c’est que, finalement, chacun de nous aura cette même remarque : «Il manque telle ou telle chanson»… Cela signifie simplement que nous avons chacun notre définition de ce qui est pour nous «essentiel» dans l’ensemble de l’œuvre d’Yves.
D’ailleurs, l’article ci-dessous ne dit pas autre chose, avec un bémol tout de même : l’auteur de ce texte semble regretter l’absence du «petit pont de bois» et autres dans ce recueil de chansons. Et si, fort justement, bien qu’incontournables, ces chansons-là n’étaient pas «l’essentiel» ?
http://www.idolesmag.com/article-5113-Yves-Duteil–sortie-du-double-album-L-essentiel.html
Depuis Saint Exupéry, nous savons tous que «On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.» C’est pour cela que, quelque part, j’espère trouver dans cet album tout ce qui a pu, à un certain moment, demeurer invisible pour le plus grand nombre, pour tous ceux qui n’ont pas fait l’effort de franchir ce fameux «petit pont de bois» pour entrer plus avant dans l’univers d’Yves.
Si cet essentiel-là est, pour une fois, mis en lumière dans les média (cela semble bien parti…) il y a fort à parier que tous ceux qui sont passés à côté de ce joli jardin de chansons et de cet univers que nous aimons fréquenter vont faire de belles découvertes…
Personnellement, j’aime à souligner l’extrême actualité de «L’enfant poète».
Depuis plusieurs semaines, nous entendons toute une pléiade de spécialistes venir nous chanter les louanges (ou descendre en flammes, cela dépend de leurs convictions…) la réforme du collège.
Que l’on soit pour ou contre m’importe peu. J’ai lu le texte de la réforme, j’ai compulsé les nouveaux programmes, et une fois tout cela digéré, je crains surtout que personne, parmi nos gouvernants, n’ait écouté «L’enfant poète»… Je n’ai vu nulle part l’esquisse d’une mesure qui consisterait à favoriser chez l’enfant les dons dont il a été naturellement pourvu.
Je me trompe peut-être, je ne suis sans doute pas objective, mais je suis convaincue que «L’enfant poète» contient la clé…
Bonne fin de journée à tous,
Très Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 7 juin 2015 @ 15:48
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
«Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé»…
Sans vouloir plagier Pascal, ni le poète Persan qui, paraît-il, avait eu cette réflexion avant lui, c’est très exactement ce que j’ai pensé ce soir en mettant la souris sur une vidéo dont je savais que, forcément, elle traînerait tôt ou tard sur le web…
En l’occurrence, il suffisait de regarder ce que le net aurait retenu du chapiteau du livre de Saint Cyr sur Loire…
Suivez le lien, regardez le programme sur la droite, puis cliquez sur «Le grand entretien», et c’est parti pour 23 minutes de plaisir…
Je sais d’avance que vous passerez un bon moment !
Donc très bonne soirée à tous,
Et très Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 1 juin 2015 @ 20:23
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Et oui, Nicole, Radio France n’est pas toujours très tendre avec nos amis Belges, ni même avec l’ensemble de nos amis francophones qui ne peuvent capter France Bleu hors de notre territoire.
Il n’y a pas si longtemps, c’était presque une tragédie, privés que nous étions, chacun dans notre pays, des émissions entendues par nos voisins. Heureusement, depuis, la magie d’Internet nous a sauvés…
Pour vous tous, donc, amis Belges, Québécois et autres, mais aussi pour ceux qui, en France, ont raté ce joli rendez-vous, voici de quoi profiter d’un beau moment radiophonique :
http://www.francebleu.fr/musique/le-mag-musiques/yves-duteil
Je n’en commenterai pas le contenu pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n’ont pas encore écouté l’émission.
Juste un sourire, toutefois, cher Yves, pour vous rappeler combien nous sommes tous heureux que vous n’ayez pas dit votre dernier mot !
Nous en attendons tellement d’autres…
Bonne soirée à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 31 mai 2015 @ 18:51
“Du côté de chez Dave”, dimanche 15 mars sur France 3…
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Comme le disait Joël Favreau, en introduction à «Ce sont les mêmes», «Une chanson de l’été, ça contient un certain nombre d’ingrédients». Certains vont se demander pourquoi il m’est soudain venu à l’idée de rappeler ici cette sage maxime…
D’abord, il ne faut pas oublier que le Concours Eurovision de la chanson, qui revient sur nos écrans avec la régularité des vols d’hirondelles, a encore une fois appliqué cette règle. Nul doute que tous les ingrédients sont réunis pour que le vainqueur suédois (qui a surtout prouvé qu’un plan rapproché sur une belle gueule et des mirettes chocolat tendre, bref, un bel emballage, pourrait influencer n’importe quelle électrice…) nous fasse un tube de l’été. Cela tombe bien, en général, ce concours ouvre la saison de l’éclosion des candidats au titre de chanson de l’été à défaut de pouvoir prétendre à celui de «chanson du siècle».
Trêve de plaisanterie, le résultat d’une étude américaine semble démontrer que plus le niveau de vocabulaire et de syntaxe d’une chanson est faible, et plus elle grimpe allègrement dans le hit-parade :
Cela se comprend aisément : il est plus facile de gravir une pente escarpée en portant un tout petit fardeau qu’en se chargeant comme un baudet…
Toutefois, la règle ne fonctionne peut-être pas aussi systématiquement de ce côté de l’Atlantique ! N’oublions pas en effet qu’il n’y a pas si longtemps, Joachim Du Bellay occupa les premières places du top des ventes grâce à Ridan :
https://www.youtube.com/watch?v=WefxVZLhm9U
La nuance, c’est que, parmi les commentaires laissés par les plus jeunes sur Youtube (ils sont pour quelques-uns édifiants…), on découvre que certains ont abordé de poème en CE2, ce qui pourrait corroborer l’hypothèse américaine !
Bref, si nos amis américains ont raison, ce qui serait donc finalement possible, je préfère cependant de très loin les chansons dont les auteurs n’ont pas peur d’utiliser un registre de vocabulaire plus soutenu. Voulez-vous un petit extrait à titre d’exemple ? Ce serait si simple : «Et de palabres interminables en arguties alambiquées»… Je ne vous ferai pas l’injure d’en rappeler le titre !
Tout cela dit, il est si facile de s’amuser en traduisant littéralement les meilleures chansons du répertoire anglophone. Si vous ne connaissez pas «Les Franglaises», suivez le lien ci-dessous, et si cette joyeuse bande de fous passe par chez vous, courrez voir leur spectacle !
http://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/les-franglaises-l-art-de-la-traduction-litterale-des-chansons-en-anglais_870493.html
https://www.youtube.com/watch?v=LimFX1hEMlQ&list=PLOdatjXQ9_s-QgmtjxYbVJ-0eCUFlp-OS&index=1
https://www.youtube.com/watch?v=HNmf_7WgzMoComme quoi, même nos chansons anglaises préférées, une fois traduites, peuvent nous faire rire…
Amitiés à tous,
Très grosses Bises à Yves et Noëlle,Hélène.
» Posted By Hélène On 25 mai 2015 @ 18:36
«« Back To Stats PageBonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
Quelquefois, le matin, on aurait envie de couper le son, de faire taire la radio, pour simplement «déjeuner en paix», et il faut bien le dire, la tentation était très forte, jeudi matin. De Katmandou, de Centrafrique, de Villejuif ou de Tchernobyl, «les nouvelles sont mauvaises, d’où qu’elles viennent» ce jour-là…
Et puis finalement, on laisse tourner, sans y faire plus attention que cela, jusqu’à ce qu’une petite nouvelle fasse dresser l’oreille. Qu’ouï-je ? Qu’entends-je ? De quoi parle donc Steven Bellery au milieu de tout ce fatras de nouvelles déprimantes ?
Un petit tour sur le site de la radio s’imposait, histoire de réentendre la chronique. Écoutez bien à votre tour, cela devient intéressant à peine une minute vingt après le début :
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/laissez-vous-tenter-du-30-avril-2015-7777517546
C’est ce que j’appelle une bonne idée. Un excellent moyen de faire entrer ce qui fait déjà partie de l’Histoire dans la tête des plus jeunes fort enclins à douter de tout dès lors que le Net leur offre des versions alternatives apparemment plus séduisantes que ce qui figure dans les livres de classe.La première génération de ceux qui n’auront pas eu de Grands-Parents ayant vécu cette période de l’Histoire fréquente déjà les bancs du collège. Pour avoir recueilli les confidences de quelques professeurs d’Histoire, je confirme qu’il devient de plus en plus difficile de parvenir à faire entendre la voix de la vérité historique quand la flûte peu enchantée des révisionnistes de tous poils sifflote en toute liberté sur les réseaux sociaux.
Si le rétablissement de la réalité, en évoquant la petite histoire qui a fait la grande, c’est-à-dire la vie des témoins ordinaires de la Libération, doit passer par la voie de la comédie musicale, et bien tant mieux !
J’avoue que la première idée qui m’est venue à l’esprit, c’est que «La chanson des Justes» aurait toute sa place dans ce projet. L’avenir nous dira si j’ai raison… À moins que nous n’entendions une composition nouvelle, et ça, ce ne serait pas si mal non plus…
Si vous vous demandez d’où je sors tout cela, sachez que le meilleur moyen de trouver, c’est encore de ne pas chercher… et voilà, France, du nouveau à regarder, ou plutôt à écouter !
Et oui, Thierry, la belle interview de Francis Cabrel m’a interpellée, moi aussi, à la lecture de mon «Sud-Ouest» quotidien. Surtout, parce que la relation qu’il évoque entre le texte et la musique n’est pas sans rappeler le joli «cours de mise en musique» dont Georges Brassens gratifia Yves dans un «Grand Échiquier». Francis Cabrel était invité lui aussi, fort attentif et très sage, fort peu disert ce soir-là ; il faut donc croire qu’il a également bien retenu la leçon.
D’ailleurs, à propos de «In extremis», le nouvel opus de Francis Cabrel, il m’est venu à l’esprit que dans «Partis pour rester», la thématique explorée, à savoir le temps qui passe et laisse des traces, me rappelait étrangement «Le temps s’écrit sur ton visage». Chacun sa rythmique, chacun ses accords, chacun son vocabulaire, mais globalement, la conclusion est la même…
Je pense qu’il est temps d’arrêter… avant de me lancer dans un trop long discours !
Très belle soirée à tous les amis de notre «Maison Bleue»,
Grosses Bises à Yves et Noëlle,
Hélène.
» Posted By Hélène On 3 mai 2015 @ 17:10




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