“Ma grammaire de l’impossible”… Un jeu de l’esprit ? Certes, mais pas seulement… Si les mots avaient un sens, si le verbe était créateur, je voudrais que le masculin s’accorde avec le féminin, que la raison l’emporte enfin entre les mots du genre humain… que nul ne reste dans la marge, et que dans ce monde imparfait, on conjugue au temps le plus large, les droits de l’Homme et leur respect…Qu’on accorde le droit d’asile à tous les verbes irréguliers, à tous ces mots sans domicile qui font de nous des étrangers…
“Dans ma grammaire de l’impossible…”
Bonjour Yves et bonjour Noëlle.
Votre texte me fait penser aux rencontres hebdomadaires que je fais à mon atelier ” dictée “( pour le plaisir et pour retrouver mon niveau d’avant ). Je suis en présence de personnes de différentes origines .
Il y a des moments où le possible existe.
À demain .
Nadine.
Je suis bien d’accord avec vous Emma. Belle journée à tous. Avec tout mon respect, à demain.
Merci Domi, ici les accords sont parfaits, en mineur ou en majeur !
A bientôt, ici ou là.
eMmA
Désormais, on n’évoquera plus l’art de conjuguer selon Bescherelle, mais selon Duteil ! J’aimerais bien que le second fasse référence de par le monde, à jamais…
Amitiés.
Tellement d’accord avec vous Emma…quel prof nous aurions !!!
Bonjour M. Duteil,
Comme Raymond Devos, vous êtes un jongleur de mots.
En 1989, dans l’émission télévisée Carte blanche, parlant de vous, il dit : “Pour moi c’est le successeur de Brassens. Je vous le dis tout de suite, je le dis franchement. Non seulement il chants les mots mais il les fait danser. Je crois que c’est ça le grand art. C’est que les choses se mettent à danser.”
Merci et à demain
Ravie que nous soyons en accord, Pierrette, d’autant que je voue un véritable culte à tous ceux qui exercent cette belle profession !
Bonne soirée,
eMmA
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Que celui ou celle qui prétend avoir établi la liste exhaustive de tous les jeux de mots du répertoire d’Yves lève la main…
En équilibre instable sur le fil de la conversation, chaque mot déploie tous ses sens, et les Dieux de la grammaire savent que c’est une spécialité bien Française, pour chaque vocable, d’en avoir de multiples, mais à ce niveau-là, l’art de jongler avec les mots tient presque du funambulisme.
J’ai commencé à gratter chaque vers de vos chansons, cher Yves, en entendant pour la première fois «La musique est ma vie». C’était en octobre 1983, au Fémina, à Bordeaux : premier concert pour moi, qui ouvrirait une longue série. L’album n’était même pas encore sorti dans les bacs, mais j’ai retenu quelques vers à la première écoute : «J’apprenais les jeux interdits, le dos sur le sol elle en savait aussi», «Et j’aurai peut-être pour progéniture une portée de douze mesures» et «Moi tous mes enfants sont partis, ils s’appellent Octave, Anatole ou Rémi».
Il y avait bien sûr tout l’art subtil du calembour là-dedans, mais ce n’était que la partie visible de l’iceberg. Depuis, à chaque nouveauté, j’épluche le texte pour trouver le double-sens caché. En général, je ne suis pas déçue… Mais je me dis que j’ai bien dû en rater quelques-uns !
Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
Certes, il est primordial d’apprendre la grammaire, science des règles du langage qui donne souvent bien des difficultés aux élèves et des cheveux blancs aux professeurs.
J’aimerai que dans chaque école, dans chaque collège ta grammaire trouve sa place dans les classes et dans les cartables. Que dans ces institutions très honorables, outre les matières habituelles, une place de choix soit réservée dans les programmes pour enseigner les valeurs humaines par des sages respectés de tous…
Ainsi, ta grammaire de l’impossible, tes jeux de mots et tes calembours ne seront pas vains!
Merci infiniment pour ce texte superbe et à demain,
Nicole
Bonjour Yves,
je vous écoute depuis l’âge de 10 ans, A chaque Noël, je trouvais votre dernier 33 tours au pieds du sapin.
J’écoutais en boucle toutes vos chansons.
Je vous ai vu sur scène au théâtre du rhone, moment magique, avec une dédicace à la fin de votre spectacle de votre livre. Je n’oublierais jamais ce moment où vous m’avez demandé mon prénom et que je vous ai répondu Noëlle, j’ai toujours vos gentils mots écrits sur ce livre, precieux cadeau.
46 ans plus tard, vos textes et vos mélodies me donnent toujours autant de frissons, les mots s’entrelacent et m’emmène toujours avec autant de bonheur. Que de beauté et tellement d’amour, et aussi tellement de lucidité sur notre monde.
Aujourd’hui à 56 ans , je ne me lasse pas de vous écouter. J’aimerai tant vous revoir sur scène… j’espère que cela se réalisera. vos chansons sont emprunt de tellement de poésie, la valse des phrases et des mots ne sont que du bonheur, et les musiques un enchantement.
Merci pour ces textes superbes.
Bises à vous et à Noëlle