Deux soirées magiques, partagées, si l’on en croit vos commentaires et les messages reçus à l’issue de ces deux concerts au Trianon… Le plaisir, pour nous sur scène, était immense, à la mesure de l’émotion que j’ai senti monter de la salle, en entrant sur scène, et du travail minutieux et passionné, en amont avec Néry, attentif au moindre détail. Cette salle magnifique était un écrin idéal pour ces retrouvailles. Nous avions refermé ensemble une parenthèse, nous avons ouvert un nouveau chapitre de l’aventure… Au lendemain de cette création mémorable, inoubliable, où tout s’est tissé de rencontres et de lumières, d’étincelles de malice et d’éclats de rire attrapés au vol, j’en veux encore, et encore… On a hâte de la suite… Merci à toute l’équipe pour ce grand bonheur en musique, en couleurs et en harmonie. Et l’accueil particulièrement chaleureux que m’ont réservé les médias à l’annonce de ces concerts, sous l’impulsion bienveillante de Monique Cara, a permis de donner une visibilité à ce rendez-vous pour ceux qui, sans cette lumière, n’auraient pu deviner que quelque chose se tramait en coulisses, avec la complicité active de ma Noëlle, bien sûr, sans qui rien ne serait…
“A présent je sais que le pire
Ce serait de ne pas vieillir
D’arriver là où tout s’achève
Sans pouvoir terminer mon rêve…”
Vous étiez là, attentifs et discrets, confiants et fidèles. Les liens ci-dessous vous permettront de renouer avec cette actualité.
“Les pieds dans le plat” sur Europe 1 Cyril Hanouna le 8 janvier 2014 :
” On n’est pas couché“, France 2 Laurent Ruquier le 21 décembre 2013
http://www.replay.fr/on-n-est-pas-couche-du-22-12-2013-1963826
“Les chansons d’abord“, France3 Natasha St-Pier :
http://www.replay.fr/les-chansons-d-abord-du-15-12-2013-1960482
Et depuis les concerts :
Norbert Gabriel / Trianon 2014 pour le Blog Nos Enchanteurs :
http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2014/01/12/yves-duteil-au-trianon/#comment-11168
et aussi, à propos de l’album”Flagrant délice”
http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/11/10/duteil-pris-en-flagrant-delice/
Pascal Pioppi/ Trianon 2014 pour La Marne :
http://www.journallamarne.fr/2014/01/11/concert-photos-dyves-duteil-au-trianon/
Emmacollages / Trianon 2014 sur son Blog :
http://www.emmacollages.com/article-yves-duteil-au-trianon-un-pur-delice-121924653.html
Et bientôt… :
“VIP” sur la chaîne TV “KTO” avec Emmanuelle Dancourt, le 1er février prochain…
à voir ou revoir :
et “La parenthèse inattendue” avec Frédéric Lopez sur France 2, diffusion prévue le 19 février.
Une conférence à Oxford !
En marge de la préparation du Trianon, j’ai donné à la demande de Michael Abecassis (professeur de français) une conférence sur la chanson française en novembre dernier dans le cadre prestigieux de l’Université d’Oxford en Angleterre, où j’ai vécu un moment que je voudrais vous faire partager… Mon père qui redoutait tant que son fils devienne saltimbanque, aurait-il imaginé que celui-ci ferait un jour un “cours” à une centaine d’étudiants français et anglais, sur le thème de la Chanson ?…
Mais outre l’accueil chaleureux qui m’a été réservé, plus étonnant encore fut le dîner qui a suivi, avec tous les étudiants et les professeurs, Un instant, je me suis cru à Poudlard, l’école des Sorciers! : C’est là en effet, au Christ Church College, qu’ont été tournées toutes les scènes de repas des aventures d’Harry Potter…
Et pour les connaisseurs, voici aussi l’escalier qui bouge…
Le lendemain, j’ai quitté Poudlard à regret, j’ai repris mon balai, et je suis rentré d’un revers de Manche par le tunnel, en me prenant pour une Eurostar…
A très vite !
C’est toujours un artiste reconnu pour ses belles mélodies
la chanson française sans Yves ça ne voudrais plus riens dire , car c’est un artiste chanteur interprète, poète comme il n’en existe plus beaucoup il nous emporte avec lui sur un bateau de tendresse ou le voyage devient interminable, on en veux encore, et encore et toujours pour des année lumière oui Yves encore une fois on vous AIME!!!!!!!!!
la chanson française sans Yves ça ne voudrais plus riens dire , car c’est artiste chanteur interprète , auteur compositeur , et poète comme il n’en existe plus beaucoup il nous emporte avec lui sur un bateau de tendresse ou le voyage devient interminable , on en veux encore, et encore et toujours pour des année lumière oui Yves encore une fois on vous AIME!!!!!!!!!
Yves, quand je te disais que tu es un Magicien ! 😉
Merci pour ces liens (tous !)
Gros bisous à toi, à Noëlle, à tous.
bravo ,mon ami! il reste des hommes vrais!
À quand la sortie de votre disque au Québec et aurons-nous le plaisir de vous accueillir bientôt? Vous nous manquez!
<3 bravo!
Bonjour Noëlle et Yves,
Vos mots sont plus jolis que les miens. Ce que vous écrivez, je l’ai ressenti exactement samedi soir.
Il y avait une telle communion avec le public,nous étions en harmonie .Vous en voulez encore et encore, nous aussi……..
Une soiré inoubliable ; Et pourtant, je vous avais déjà vu chanté, au DEJAZET, par exemple.C’était déjà magnifique. Mais samedi soir j’ai ressenti une émotion comme jamais. Plusieurs fois, les larmes me sont montées aux yeux.
Par ailleurs, vous parlez de la chaleur des médias envers vous. Enfin, depuis tant d’années….
Merci à tous.
Amitiés, je vous embrasse.
Marie
Pour nous, pauvres Moldus, tu es une MondoStar !
“Le Trianon”…une magie…J’ai reçu les commentaires d’Hélène et lu les vôtres et ceux d’Emma…Que d’émotions!
Merci pour toutes ces belles nouvelles et ce nouveau chapitre ouvert…Vous en voulez encore …et encore…moi aussi!J’ai hâte de trouver dans la rubrique “concerts” un passage en Belgique!
Toutes les émissions dont vous donnez les références et que j’ai suivies étaient superbes.
Géniale aussi la conférence à Oxford.
Sur cette belle envolée, continuez de nous enchanter!
“La petite musique du silence” est un livre très profond venu illuminer ce début d’année..
Beaucoup de belles choses à méditer pour éclairer notre quotidien.
Merci pour toutes ces sources de courage et de bonheur.
En toute amitié avec vous et votre chère Noëlle.
Grosses bises.
Monique
Pffffttt, je suis si triste d’avoir raté le concert à Liège…. merci la SNCB… pas de train pour nous y emmener et deux places perdues … inadmissible!
Génial, c’est toujours un délice de savourer vos articles.
Et que le magicien des mots continue de nous ensorceler !
😉 K@rine
Walcourt Belgique
Nous y étions, avec joie et émotion de te savoir si vivant, si attentif aux ondes positives de cette salle pleine comme un oeuf, heureux de te voir faire ce beau métier d’artisan des notes et des mots… Mille pensées, mon cher Yves !
Soirées féériques, foi de Viviane !!!! 😉
Merci de partager tout ça avec nous. Vous lire est un délice 🙂
Je nous souhaite qu’il y en ait encore et encore…
J’ai hâte du rendez-vous de la Parenthèse Inattendue qui en général est une émission intimiste respectueuse pleine d’émotion et de simplicité. Alors, j’imagine qu’avec vous pour invité, ce sera de l’humanité à pleine brassée…
Merci d’être
Marie-Line
A présent je sais que le pire
Ce serait de ne pas vieillir
D’arriver là où tout s’achève
Sans pouvoir terminer mon rêve…”
A présent je sais que le pire
Ce serait de ne pas vieillirD’arriver là où tout s’achève
Sans pouvoir terminer mon rêve…”
Bonjour Yves,
je n’ai pas pu aller me rendre au concert du Trianon alors à la prochaine fois d’un concert sur Paris !
Bises à TOUS !
Merci pour ces partages lumineux…
Bonsoir Noëlle, Bonsoir Yves,
Quel merveilleux spectacle vous nous avez offert samedi soir au Trianon ! Je tenais à vous redire un immense Merci de nous avoir fait vivre un moment de bonheur inoubliable.
Le public, conquis dès votre arrivée sur scène, a pu ressentir l’intense émotion qui vous étreignait ce soir-là, émotion partagée par tous ceux qui vous aiment et qui, comme moi, apprécient vos beaux textes et vos douces mélodies.
Bravo également à vos musiciens exceptionnels avec qui vous formez une magnifique équipe.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, j’aurai la chance de vous retrouver le 29 mars au concert de Tinqueux. La poursuite de l’aventure s’annonce brillante et le succès est acquis d’avance, après l’accueil qui vous a été réservé à Paris. Comme l’a lancé un spectateur dans la salle : ON T’AIME ! Et vous le méritez bien.
Alors, vivement le 29 mars !D’ici là, portez-vous bien.
Grosses bises à tous deux.
Pascale
A lire tous ces commentaires nous aurions voulu faire partie de la fête , on attend les dates de province en espérant que vous passerez à côté de chez nous,pour partager d’heureux moments musicaux .J’en profite pour vous souhaiter à tous une bonne année 2014 . Amitiés à vous deux
Patrick ( Hte Savoie )
bonjour maestro……. un seul mot féérique, encore, encore, je suis rentrée des étoiles pleins les yeux comme beaucoup d’autres, vous je n’arrive pas à vous tutoyer , par respect merci pour ce spectacle divin à vous , votre muse et vos musiciens amitiés et respect christine
nous aussi ” on vous aime”
Bonjour Yves, Bonjour Noëlle, Bonjour à tous,
Depuis vendredi, une petite chanson tourne en boucle dans mon esprit : «Argentine»… Sur le moment, quand j’ai entendu les tout premiers accords de l’intro, je l’ai reconnue immédiatement, et j’ai revu un visage, si je ne me trompe celui d’un certain Bruno. Je n’oublie jamais un visage, mais j’ai parfois du mal à y associer le bon nom, donc, je ne suis pas si sûre de mon coup…
Certains vont se demander où je vais chercher tout cela, surtout quand Jacques Pessis en personne, dans les colonnes du «Figaro», évoque des couplets «inédits» en parlant de cette chanson. À mon avis, cela dépend surtout de la façon dont on entend le terme «inédit». Si, par-là, on veut désigner une chanson n’apparaissant sur aucun album studio, c’est évidemment le cas, mais pour les plus avertis, «Argentine» n’était pas forcément une surprise intégrale…
La première fois où j’ai entendu cette chanson, c’était en 1989, et si ma mémoire est bonne (c’est en général le cas…) c’était dans «Avis de Recherche». Je crois même me souvenir que le dénommé Bruno (si c’est bien son prénom !) habitait justement rue Léon Cosnard… Forcément, ce genre de chose, ça ne s’oublie pas : un véritable clou d’or où accrocher ses souvenirs ! Je n’ai pas tous les détails en tête, mais il me semble bien que non content d’être précisément celui qui était parti en Argentine, c’est lui qui vous avait poussé du côté où vous vouliez tomber, cher Yves, à savoir vers la musique Brésilienne, en vous faisant découvrir Astrud Gilberto et Vinicius de Moraes. Mais de cela, je ne suis plus très sûre : cela remonte à loin… Du coup, je ne suis pas si certaine que cette chanson soit réellement «sans rime ni raison» !
Je me souviens bien plus clairement avoir réentendu «Argentine» au «Pin Galant» à Mérignac, près de Bordeaux, pendant la tournée qui a suivi le spectacle du Casino de Paris après l’album «Ligne de vie». Je n’ai pas cherché à vérifier, mais il me semble même qu’elle était annoncée dans le programme du spectacle… Je jetterai un œil dessus un de ces jours pour en être certaine.
Enfin, ceux qui ont trouvé le moyen de se procurer la cassette vidéo justement intitulée «Ligne de vie» éditée par «Sélection du Reader’s Digest» ont sans doute également reconnu cette chanson puisqu’il me semble qu’elle figurait dans l’enregistrement dont je crois qu’il avait été réalisé au Casino de Paris. Cela non plus, je ne l’ai pas vérifié, mais je fais en général confiance à mes souvenirs.
Ma mémoire fonctionne beaucoup par association visuelle et sonore, ce qui explique que toutes ces images me soient revenues par bribes depuis vendredi. Mes neurones ont tourné en boucle, explorant toutes les petites cases où ces clichés intérieurs pouvaient bien être rangés, et l’élément déclencheur du processus, ce fut cette petite musique d’intro sur «Argentine»…
Après avoir bouillonné pour reconstituer le film du puzzle visuel qui s’est imposé à lui, mon cerveau va donc pouvoir repasser en mode de fonctionnement ordinaire. Jusqu’à la prochaine fois, la prochaine surprise, le prochain spectacle, le prochain album, qui sait quel autre «prochain» encore…
Vous en voulez «encore et encore» (pour un peu, on dirait du Cabrel !), cher Yves, cela tombe plutôt bien : nous aussi ! Je me demande d’ailleurs déjà quel nouvel enchantement notre sorcier préféré va nous jouer, à nous autres pauvres moldus.
Bonne fin de journée, amitiés à tous, et grosses bises à Yves et Noëlle.
Hélène.
Bonjour
j’y étais aussi vendredi, au trianon!
Les mots toujours placés là où il faut,
un rythme plus cadencé grâce au banjo, Olé!
On serait bien rester là toute la nuit!!!
J’espère que vous avez réglé votre “problème” de sangle récalcitrante 🙂
Excellente tournée !
Bonsoir Yves et bonsoir à tous,
Je n’ai pas assisté au concert du Trianon mais l’émotion, les émotions qui y ont été vécues nous arrivent en pleine figure, à pleines vagues. Ca nous oxygène, ça nous revigore, et surtout ça nous donne encore plus envie d’assister aux prochains spectacles. Je pressens que nous n’aurons pas que les chansons à rapporter à la maison dans nos oreilles, dans nos cœurs et dans nos rêves.
Félicitations Monsieur le professeur.
@andrée: je l’ai commandé via internet sur Amazoon.ca
il est super bon
G
Oh! Hélène quelle mémoire. Quand Yves a chanté “Argentine”.. moi aussi j’ai cru à une chanson inédite, franchement je pensais les connaitre toutes!!
Cher Yves, merci pour tout ce que vous partagé sur ce blog et bravo pour votre conférence à Oxford. De la haut votre papa est sans aucun doute très fier de son fils.
Belle tournée avec “Flagrant délice”, je vous souhaite beaucoup de plaisir et un large succès.
Bisous à vous et à Noëlle,
Nicole
Chers Yves et Noëlle, chers amis,
Christ Church College, ça me fait penser un peu aussi à l’académie Welton aux Etats-Unis ! non ?
Messieurs les bannières ! tradition ! honneur ! discipline ! excellence ! ce sont bien là aussi les 4 piliers de cette université, non ?
Mais je ne vous imagine pas en train de faire votre « cours » : ouvrez vos livres à la page 21 de l’introduction… Lisons le premier paragraphe intitulé comprendre la chanson française…
Et là : un petit graphique… la chanson française sera notée très haut à la verticale aussi bien qu’à l’horizontale, etc …
Non (trois lettres de noblesse) ! je vous imagine en train de parler de la formidable écriture d’Embargo (Marc Estève / Art Mengo) avec ses « arpèges coton » ou de « la beauté de l’inconnu » de Et surtout (Roda Gil / Julien Clerc)…
Dites-nous, Yves, cette rencontre s’est-elle placée sous le signe de vos quatre bannières à vous : (fr)agiles, flagrant délice, profondeur de chant, petite musique du silence ? Peut-être que la centaine d’étudiants et de professeurs ont-ils rencontré alors un sorcier à Poudlard avec tout son abécédaire intime ?
Thierry
Bonjour Yves,
Je m’appelle Tanguy, j’ai 10 ans, j’étais au Trianon samedi soir au 2ème rang.
Et même si j’écoute NRJ, j’ai adoré votre concert.
Vous avez eu la gentillesse de faire une photo avec moi mais je n’ai pas osé vous dire que j’aime toutes vos chansons.
J’ai, surtout, bien aimé avoir et être et je me demande quel auxiliaire je suis ?
En espèrant vous revoir trés bientôt.
Je vous embrasse
Tanguy
Bonjour
J’avais hâte de me précipiter sur ce blog après quelques jours d’absence pour tout lire, tout écouter.
Comme j’aurais aimé être au Trianon ! Des amis à moi qui étaient dans la salle m’ont téléphoné après le spectacle pour me dire combien c’était magnifique, ce que je constate dans tous ces commentaires; mais je n’en suis pas étonnée en pensant à ce que j’avais vécu au Dejazet.
Merci Emma pour ce reportage digne d’une vraie journaliste.
Vivement ce concert dans ma région !!
bien amicalement
Bonsoir Yves, Bonsoir Noëlle, Bonsoir à tous,
Si on me mettait en demeure de ne citer qu’une seule de vos qualités, cher Yves, je crois que je choisirais sans hésiter la discrétion…
Je dois d’ailleurs dire que je préfère vous compter au rang de ceux qui agissent sans le crier sur les toits plutôt que parmi ceux qui tirent profit (ou publicité personnelle) du moindre bon geste accompli.
Tous nos amis habitués de ce blog vont certainement se demander à juste titre où je veux en venir. Comme je sais par expérience, cher Yves, que vous ne nous racontez pas tout, en particulier lorsqu’il s’agit pour vous de participer à une bonne œuvre, j’ai une très forte envie de faire savoir à tous ce qui s’est passé en terre Bordelaise vendredi soir.
Suivez les liens et vous saurez tout, ou presque !
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10152233688249382.1073742101.200974149381&type=1
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10152235330124382.1073742102.200974149381&type=1
Je n’y étais pas, du coup, je me pose des questions ! Deux chansons, c’est bien court au regard des deux soirées au Trianon, et je me demande si, par hasard, notre magicien préféré n’aurait pas rapporté quelques tours de Poudlard pour ajouter au plaisir des Bordelais présents sous ce chapiteau…
Voilà : j’avais seulement envie de partager cet épisode Bordelais avec vous tous !
Bonne soirée, Amitiés à tous,
Grosses Bises à Yves et Noëlle.
Merci Hélène
Pour ces 2 liens que je viens de consulter.
OUI ” Je dois d’ailleurs dire que je préfère vous compter au rang de ceux qui agissent sans le crier sur les toits plutôt que parmi ceux qui tirent profit (ou publicité personnelle) du moindre bon geste accompli.”
Et en général ce sont les plus grands comme Jacques Brel ou Lino Ventura entre autres qui, dans l’ombre, ont fait beaucoup pour de bien autour d’eux, sans bruit, mais tellement efficaces sur le terrain.
Bonne journée
Wouah ! La chance !
Oxford, connais pas, mais Poudlard !
J’espère que tu étais sur un banc de Gryffondor ? Après décision du Choixpeau, sans aucun doute !
En tout cas, t’es vraiment sorcier, vu le nombre de gens que tu as envoutés au Trianon !
Bises
Dominique
Des airs d’Yves en hiver.
Quatrième rang, tout près de la scène.
Il y a une heure à peine, nous étions encore distraits, assis à la terrasse du café qui jouxte le Théâtre de l’Atelier, Place Charles Dullin je crois, une place dont on retient moins l’appellation que l’atmosphère, comme beaucoup de lieux à Paris avant qu’on s’y attache vraiment. On dégustait un verre de vin blanc, dans le début de la nuit d’un doux mois de janvier, tandis que quelques gens un peu apprêtés, touristes ou parisiens – fussent-ils différents ? – quittaient le bar en se dirigeant nonchalamment vers le théâtre, viscéralement soucieux d’arriver à l’heure de la représentation, sans oser toutefois trahir cette impatience trop humaine qui pût passer pour une inélégance provinciale, une façon peu qualifiée de se mêler à la décontraction souvent hautaine de l’autochtone zélé de la Capitale.
De notre terrasse chauffée – par un luxe anti-écologique et grossier dont nos enfants souriront peut-être – nous observions les gens, la vie, et rendions compte parfois de nos impressions sur tel ou tel petit événement de la journée, immense, futile, souvent déjà lointain. D’une certaine manière, nous évitions de songer à l’avenir proche, et pourtant nous ne pensions qu’à çà : Yves allait bientôt chanter, et, comme on pouvait le penser prosaïquement pour tenter de faire fléchir notre émoi avant-coureur, nous serions « de la partie » !
C’est en quittant le Café que je me rendis compte à quel point ce lieu était magique. Le Théâtre de l’Atelier, discret, lumineux pourtant, imposait une simplicité aérienne au décor et la Place, somme toute petite, paraissait intime et spacieuse à la fois. Elle avait quelque chose de la Contrescarpe, quoi qu’un peu moins familiale, et pour moi, moins familière… Quant à l’Atelier, je me souvenais y avoir vu jouer une adaptation de pièces écrites par Woody Allen et, sans être pointu dans le genre, je me remémorais un excellent moment. Le moment n’était plus au souvenir ni aux divagations, et nous marchâmes d’un pas alerte vers le Trianon, à deux pas d’ici, sur le Boulevard Rochechouard.
Patienter dans une file d’attente pour aller à la rencontre d’un artiste aimé m’a toujours paru une épreuve tant il m’est difficile de me fondre à la communauté des êtres mus par les mêmes passions ou, en d’ultimes circonstances plus rudes, bravant les mêmes épreuves, soutenant les mêmes combats. Le mimétisme des sentiments m’est assez étranger lorsque celui-ci déborde mon intériorité, ma solitude secrète et mon goût forcené pour l’indépendance de l’esprit. Pour autant, ce soir-là, alors que nous patientions à l’entrée du Trianon, j’observais, presqu’indifférent, dans le miroir tragique et beau des sensations partagées, mon étrange intimité aux autres, ma ressemblance insolente avec l’humanité de ceux qui aiment, simplement. J’y voyais, sans préjugé, une forme de thérapie quant à mon ego. Nous verrions cela plus tard, mon psy ne bossant pas le samedi soir, sans quoi il eût été lui même amené à consulter un confrère, pour burn-out, ce que, pour rien au monde je ne pouvais lui souhaiter.
Quatrième rang, donc.
Ce Trianon est magnifique. Une dame élégante et distinguée, accompagnée de son mari, obligée de passer devant nous pour s’asseoir à nos côtés m’adresse un regard complice. Elle vient des Pays-Bas. Vous visitez Paris ? Non, nous venons voir Yves Duteil, c’est le deuxième soir. Quelle idée m’a pris de lui demander si elle visitait Paris. Nous enchaînons le dialogue, le spectacle d’hier, formidable, la mise en scène, et puis des silences. Nous nous comprenons si bien, son regard est profond, ses mots sont justes. Nous nous parlons peu et tant à la fois. Ces minutes d’avant-concert, qui d’ordinaire nous paraissent si longues, s’amenuisent au fil des mots échangés. Et puis la nuit vient dans le théâtre. Des notes de guitare. Des airs d’Yves. Puis Yves, vraiment, au milieu de l’hiver, avec tant de chaleur. Trianon, onze janvier 2014.
« – Merci pour vos larmes ».
A la fin du concert, ma voisine néerlandaise m’adressa ces mots. Elle avait, dans l’obscurité lumineuse de ce concert précieux, tourné parfois son visage vers moi, au fil des chansons. Je pleurais sans doute, fragile. Avec une tendresse de mère, elle avait souri, complice étrangère de mes pleurs, comme pour les essuyer, mais sans les empêcher.
« – Hier, c’était formidable. Ce soir, c’était mille fois mieux encore », ajouta-t-elle.
Maladroitement, je la remerciai à mon tour. Et je la laissai passer devant moi pour quitter sa place, dans l’espoir secret mais vain de la revoir, singulièrement conscient que cette rencontre n’avait de sens que dans l’unicité.
Nous reprîmes la route sur le boulevard Rochechouard. L’hiver à Paris ne venait pas et pourtant, hantés des minutes qui nous avaient lié à Yves, à ses chansons, au bonheur de les « voir », le froid nous engourdissait doucement, ami presque de nos pas sourds dans la nuit.
Très bonne émission KTO 🙂
Formidable de donner un cours mon Yves ! Cela doit être impressionnant. Tes parents auraient été fiers ! Que de bonnes choses cette année !!!
Bises à vous 2 !
En plus du triomphe au Trianon, merci pour cette parenthèse inattendue de ce soir sur FR2.. C’est génial et on aimerait avoir passe ces 24 heures avec toi et Chantal et Frédéric et Noémie a préparer la blanquette de veau et le … tiramisu!! Vous écouter raconter votre vie .. Quels merveilleux moments Avec pour finir cet hommage a Noelle!!Oui j’aurais aimé aussi que cette parenthèse ne se referme pas….J*
PS- Pour information a tous…. cette émission passe a nouveau le vendredi le 28 février, de nouveau sur Fr2 a 23h55… A revoir ABSOLUMENT :-))))))
bonjour monsieur Duteil et sa muse, j’adore votre façon de compter 1+1=1, magnifique émission : ” la parenthèse inattendue” que d’émotions, nous sommes aller vous applaudir au Trianon à Paris et étant nordiste le 24 mai ce sera à Orchies c’est un tout petit peu plus prés, merci infiniment à vous monsieur Duteil et à votre muse, on en redemande encore et encore……… respect et Amitiés à vous et votre muse
Bonjour Yves,
Quel bonheur ce concert, je n’ai pas encore pris le temps de vous dire.. Je vous suis depuis plus de 17 ans, mais pour moi ce concert, c’était la cerise sur le gâteau, du bonheur à l’état pur, une émotion perceptible chez vous, dans le théâtre et dans la public…
Et quand je t’mms” nous fait ouvrir allumer os portables pour éclairer ce magnifique petit théâtre parisien,ce ne fut que cadeau… l’émotion qui s’éclairait sur votre visage…
Heureuse aussi d’avoir pu rencontrer en vrai les compatriotes belges qui avaient fait le chemin… vers vous.
L’émission la parenthèse inattendue que j’ai savouré hier soir m’a fait mieux vous connaître encore, il faut dire que cette petite maison de campagne fait rêver et que vous étiez bien entourré dans la richesse du théâtre et de la beauté…
Un grand merci à vous pour tous ces moments et je poste tout bientôt les images du trianon, mais le déménagement dans ma nouvelle maison m’a fait prendre du retard…
Avec toute mon amitié
Valérie
émouvant soit mais c’est de la TV… une question et suis quasi certaine de la réponse mais afin de m’en assurer : étiez-vous en janvier ou février 1975 ou 1976 à La Plagne station de ski ?