“Maalesh”, en arabe, peut se traduire par “ça ne fait rien, ce n’est pas grave“. C’ést le nom de cette goélette construite de la quille aux mâts par Lionel, le frère de Noëlle, et son épouse, Martine. Maalesh les a portés avec leurs enfants pendant plusieurs années sur les mers du globe, avant de trouver refuge au sud de l’Inde, à Port-Cochin, alors que Lionel et Martine jetaient l’ancre à Pondichéry, où suite au Tsunami de décembre 2004, nous avons fondé ensemble “APRES SCHOOL”, notre école “pas comme les autres”, qui accueille encore aujourd’hui une centaine d’enfants des castes les plus défavorisées du Sud de l’Inde. C’est une belle aventure que nous avons vécue ensemble, pour porter assistance à une population en détresse, face à la vague gigantesque qui a englouti sous sept mètres d’eau tous les rivages de l’Océan Indien, et laissé derrière elle un paysage de désolation et des milliers de familles en deuil. C’est aussi le moment qui pour la première fois, a soulevé sur la planète une autre vague, un élan de solidarité qui a fait de l’humanité un seul et même peuple… Mais commençons par le début. “Maalesh” prend son cap vers l’horizon, sous nos yeux remplis de larmes… Et Lionel, sur ce petit point blanc, au loin, lève les voiles pour nous dire au revoir…
“Le Bateau” suivi de “Deux enfants du Tamil Nadu”
Dans la foulée de cette aventure humaine sans équivalent pour nous, Lionel et Martine ont décidé d’adopter deux enfants du Tamil Nadu… Mes chansons sont pour la plupart autobiographiques. Quand la poésie s’ancre dans le réel, l’histoire n’en est que plus belle, et l’émotion plus forte. Shivan et Vaidhi en sont le témoignage, et la vie est un scénariste au talent inépuisable de richesse…
à demain…
Ces chansons, je les attendais, j’avais la certitude qu’elles seraient mises à l’honneur dans ton éphéméride du cœur de ton cœur.
J’ai eu le bonheur de tenir entre mes mains à Pondi cet album que Lionel, sourire malicieux éclairant son visage, nous a montré avec fierté. Il s’ouvrait sur la page manuscrite de ton superbe « Le Bateau ». Un bateau qui s’en va, la Sardaigne, la Tunisie, l’Inde, je ne pouvais qu’être touchée au plus profond de ma propre histoire…
Et que dire de cette immense joie d’avoir un peu, Jean-Marc et moi, participé à cette aventure humaine qui nous a rassemblés très nombreux autour de Lionel et Martine et de vous deux, Yves et Noëlle, et aussi d’avoir vu grandir Shivan et Vaidhi au fil de nos rencontres…
Amitié indéfectible et à jamais associée à ces souvenirs vivaces.
A demain.
Bonjour Noëlle et Yves. Ces deux chansons entremêlées donnent au rêve réalisé un débordement incommensurable de générosité. J’ai plongé avec vous dans l’histoire familiale qui est dans le don total de soi avec tout l’amour du monde. Elle nous est contée avec délicatesse et tout est à la portée du cœur. La catastrophe du tsunami a soulevé tant de mobilisations que je ne peux croire qu’elle ne puisse exister pour la paix dans le monde. Merci pour ce témoignage profond. Avec tout mon respect. A demain
Je chante, toujours j’accompagne de ma voix toutes vos chansons…..sauf quelques unes qui me prennent trop « aux tripes », « le bateau » en fait partie. Quant à tout ce que vous avez fait avec votre famille pour tous ces gens à Pondichéry et partout ailleurs, il n’y a pas de mots assez forts pour vous remercier.
La nuit où s’est passé ce tsunami (on disait ras de marais ici, j’ai découvert ce mot ce jour là), j’ai fait un cauchemar prémonitoire. J’étais sur la plage et une grosse vague arrivait de par la terre pour rejoindre la mer et passait par dessus les maisons. Je cherchais mes enfants sur la plage pour les mettre à l’abri dans un bunker et bien sûr, j’en avais perdu un…..
Quand j’ai vu les images au journal télévisé, j’ai crié, mais c’est mon rêve de la nuit dernière !!!
Autant vous dire que quand je fais des cauchemars très concrets, je repense toujours a ce jour funeste, un dimanche si je me rappelle bien. J’avais entendu les infos à 6h dans ma voiture en partant travailler (je suis infirmière), mais le mot tsunami ne m’avait pas parlé, c’est pourquoi les images m’ont littéralement renversées.
Il y a des jours comme celui là, impossible à oublier.
Merci pour tout.
À demain….et à après-demain ! Je me réjouis de cet aller-retour à Paris !
Bonjour Yves, bonjour Noëlle ! J’étais certaine qu’au fil des jours qui nous rapproche de ton concert les aventures de Lionel et Martine apparaîtraient ! Le tsunami… L’école, les sourires et les regards brillants des enfants fiers de la présence de leurs parrains ou marraines, de leur montrer leurs progrès. Pour nous, aussi, l’immense surprise de recevoir la visite de la maman de notre filleul venue nous remercier du soutien que nous apportions à son fils. Très beaux souvenirs d’une de chaîne de solidarité que vous avez créée et à laquelle nous avons eu l’émotion de participer. Merci et à demain !
Bonsoir Yves, bonsoir Noëlle, bonsoir à tous,
S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de ces deux chansons, ce serait sans nul doute le fait que nous vivons aujourd’hui dans un village planétaire.
Autrefois, quand un bateau partait si loin, il ne fallait pas compter avoir des nouvelles de ses passagers avant des semaines, voire des mois. C’était encore presque le cas quand ce fameux bateau est parti, avec, tout de même, déjà, le téléphone, le Fax.
Et puis avec le temps, la magie d’Internet, les nouvelles instantanées nous parviennent désormais en une fraction de seconde. Ce n’est plus si loin, Pondichéry, surtout quand on fait le bilan de ce qui s’y est construit pour le meilleur : cela devient plus concret, plus proche, plus vrai.
Ce que je retiens de cette belle aventure, c’est tout le bien que peuvent faire les hommes quand ils se mobilisent pour une cause qu’ils font commune. Cela donne un peu d’espoir.
C’est trop rare, et il y a tant de choses qui se passent chaque jour dans tous les recoins de notre village planétaire lancé à pleine vitesse dans l’immensité du cosmos…
À demain…
Grosses Bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
Bonjour,
Merci pour ce nouveau rendez-vous et pour ces 2 chansons dont les histoires font continuité.
Dans un monde, pour ma part, trop ébranlé, un rêve s’est réalisé, de la générosité a été donnée et de l’espérance est née. Que du positif, cela fait du bien.
Merci et à demain
Comme Emma, je savais que nos rendez-vous quotidiens nous emmèraient un jour au Tamil Nadu.
“Le bateau ” ta chanson remplie de tristesse dont les mots ciselés décrivent le départ de cette goélette et de son équipage est très émouvante. Je ressens aussi votre fierté contenue de voir ce superbe bateau, construit des mains de vos proches, prendre le large et emmener votre famille sur la vague de leurs rêves.
Ta chanson “Deux enfants du Tamil Nadu” me ramène inévitablement des années en arrière où sur ce blog tu partageais l’avancement des travaux de construction d’Après School que nous suivions avec intérêt. Cette école où tant d’enfants ont trouvé un refuge. Où ils vivent des moments de paix, de bonheur, où ils recoivent un enseignement de qualité dans la bienveillance et le respect de leurs traditions. Je n’oublierais jamais leur sourire permanent, leur regard pétillant et encore aujourd’hui j’aime regarder les photos et vidéos que je reçois, ces enfants sont des soleils.
La vague du Tsunami a été dévastatrice mais nous a montré aussi l’immense solidarité et la force incroyable des humains capables de se relever ensemble des situations les plus catastrophiques…
Merci et à demain,
Nicole
Bonjour
Merci pour ces deux chansons témoignages qui nous rappellent que les hommes sont capables du meilleur et pas seulement de ce pire que l’on a sous les yeux depuis tant de temps.
Ce sont ces gestes qui sauvent un peu notre espèce par ailleurs si agressive ignorante et bête
Merci de parvenir à souligner cette douceur, cet optimisme, cette générosité qui nous manquent tant
Pour ma part je suis plutôt enclin au pessimisme alors vos chansons me font depuis plus de quarante ans vraiment du bien
Pour dissiper la haine.
Il n’y a pas de juifs il n’y a pas d’arabe
Il n’y a que des hommes victimes de leurs peurs
Qui croient que pour mieux vivre
Il faut que l’autre meure
Il n’y a pas de russes pas plus que d’ukrainiens
Il n’y a que des fous qui ne croient plus rien
Que leur propre délire, que leur seul intérêt
Et prêts à tout détruire au nom de leurs idées.
Il n’y a que des hommes craintifs et apeurés
Qui croient que la violence est bien légitimée
Pour répondre à la haine, idée bien arrimée :
La vengeance aveugle les mieux intentionnés.
Il n’y a que des hommes incapables d’aimer
Qui n’a le même dieu, même teinte de peau
Qui n’a la même langue, les mêmes oripeaux
Qui ne peuvent se voir sur le même bateau.
Il n’y a que des hommes sur des chemins de guerre
Armée d’idées funestes et de grandes épées
Qui n’ont su emprunter les chemins de la paix
Depuis qu’ils se croient tous héritiers de leur terre.
Il n’y a de gentils s’il y a des méchants
L’homme passe de l’ange au démon dans l’instant
La peur est de tous temps sa seule conseillère
Et il montre les dents juste après la prière.
S’il y a des sachants, il y a plus d’ignorants
Et tant que l’ignorance est mère de bêtise
Il n’existe d’issue vers des temps sans traîtrise
Pour voir enfin la haine dissipée dans leurs rangs.
Pierre-Jean BOUTET
Bonjour cher Yves
J’ai toujours aimé cette chanson : “le bateau” et je trouve assez extraordinaire l’histoire qui lui est associée… je ne la connaissais pas !
J’envie bcp Lionel qui a su rêver sa vie et bâtir ce rêve jusqu’à aller voyager dans le monde.
Si je revenais sur terre, j’aimerais être de cet acabit.. Et puis l’histoire a continué avec l’adoption de 2 enfants du tamil nadu… c’est une très belle histoire humaine… réunir les deux chansons donne une cohérence et encore plus de force à ces 2 histoires… merci ❤️
Cher Yves et Noelle
Xx quelques lignes de L Angleterre pour vous.
Les fleurs
Belles comme les fleurs
Les lignes que tu écris
Fait de la joie
Et la sourire
Un homme admirable
Comme un soldat de la paix
Un exemple valable
Pour toujours rester…
J’ai vu les pigeonnes dans la square
hier ça m’a fait pensé à les batignoles !