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De retour !

Les mots et les pensées

Une lettre seule ne créer rien,
L’ensemble d elles forme les mots
Qui grâce à leurs liens
Élèvent les sens plus hauts

Entourant nos âmes des pensées
Courant et jamais rattrapés
Entre trop tard et jamais
Un présent sans cesse réinvente

Il existera toujours le fil de la vérité
jamais totalement dévoilée
Légèrement éclairé transpercer
Un monde éloigne par sa proximité

Les conséquences de nos actes, de nos pensées
Inventeront le jardin ou nous pourrons enfin nous reposer,
Orienter nos enfants, les aimer, les accompagner
mais seulement comme un passager

Nous chercheurs des profondeurs
Pour tout simplement découvrir notre cœur
Ces erreurs et sa beauté
Comme le fil des temps toujours renouvelé

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:43

les petites marches

je découvre de petites marches
scintillantes, envahies de lumière
étincelantes, sinueuses tels le lierre
imprévisible, inventant son paysage

elles ouvrent le chemin de nos histoires
elles s’envolent comme les reflets de nos miroirs
éternel chemin du retour à la poussière
grandissant de l’humilité de nos prières

le souffle du temps repoussera
les nuages de la solitude
mon âme doucement avancera
pour enfin dévoiler sa plénitude

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:41

Un lieu

Carte postale sans passager, qui a su traverser nos histoires
Des moments jamais oubliés, rencontre du soir,
Des inconnus croisés, des amis du hazard
Tous sont passés, et ont su voir

les coeurs toujours plus proches
créant l’art subtile et insolite
des colères, des amours, des idées, des reproches
Ces Personnages en pointillé formant l’assemblée
Des sénateurs transformant le monde sans rien changé
Comme son décor suspendu au passé

nous devrions sans cesse remercier
La complice aimante et son duc volant
Pour l espace unissant la magie des instants
Et la beauté de ses passants jamais transparents

Cet endroit voyagera en nous
Même si cet envol restera pour toujours au sol

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:39

Un moment, une lucidité

Trop souvent la seule vérité est celle que notre vision envoi à notre cerveau mais ce qui n’est pas visible n’existe pas ?

Lorsque les yeux de mon père voient imaginent les personnes mais que nous les voyons pas. Alors il délire, le cerveau ne va plus.

Curieux car j’ai plutôt l’impression que c’est tout le reste qui ne va plus, dérive pessimiste mais malheureusement lucide.

Un système économique à bout de souffle qui cherche les nouveaux leviers de croissance devenu la seule voie du bonheur.

Mais sommes-nous plus amnésiques que mon père ?
Ce sont justement ces leviers de la consommation ou leurs objectifs, Qui asservissent les hommes à un monde virtuel esclavagiste, persécuteur des choses du cœur et provoque les divisions, les inégalités, les luttes et les jugements. Ces mêmes erreurs sans cesse reproduites.

Avons-nous trouvé les réponses dans les religions ?
L’amour que portent ces messages a été bafoué par les morts, la haine, jusqu’au terrorisme. Ces mêmes erreurs sans cesse reproduites.

Protégeons-nous l’humanité ?
Nous détruisons notre patrimoine écologique.
Nous allons créer un statut d’ « exilés écologiques » car nous n’avons pas pris la décision des transferts technologique, pas pris les décisions à temps.
Ces mêmes erreurs sans cesse reproduites.

Alors il reste la famille, dernier espace minimale d’amour. La bouffée d’oxygène permettant de ne pas sombrer. Plus le jardin familial est petit, plus l’étau se resserre.

Mon père va mourir, une interne nous l’a annoncé. une femme inconnue, pour moi, qui n’aura jamais de nom, m’a fait vivre en première loge, dans un couloir, la mort de mon géniteur. Elle est restée assise devant son ordinateur, a tourné son siège de 25° et avec une voix douce mais vide, a enlevé le dernier espoir avec ces mots « palliatif, phase terminale, pas de traitement, pas de protocole », à la lister l’ensemble des cancers qui rongent mon père.

Relation particulière, la personne qui vous permit de vivre, en donnant une partie de son patrimoine, l’histoire primitive de ma famille, va mourir.
Il a donné un peu de lui comme un souvenir de son passage à la vie.
A ce moment sa vie n’est plus qu’un souvenir, un discret passager le long de sa propre vie.
Une partie de mon passé va disparaître, et je suis le détenteur, comme demain Paul et Emma grâce à Fatima le seront de tous nos ancêtres.
La mère de mes enfants a apporté le reste des passagers. Ils les accompagneront jusqu’à la fin.

Nous sommes tous un maillon de la chaîne de la vie. Nous sommes tous une infime partie de tout.
L’amour prôné par les religions « Aimez-vous les uns aux autres »
Ne veut il pas dire « aime-toi » car un jour tu seras le passager d’une autre existence ?

Je me demande comment je serais face à ma mort.
Est-ce que le réconfort de devenir un passager VIP, bien habillé, sur son 31
de nos enfants sera-t-il suffisant ?

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:38

Le silence

Je redécouvre les mots du silence
Tél l’enfant venant de naître
Ressentant la proximité de l’être
Respirant pour tous l´air de la Tolérance

la sagesse transparente virtuosité
virevolte, danse de l’autre cote
Je peux la percevoir du bout des pensées
au milieu d’une aube effacée

Rivière, ou se mouve les cheveux
De la dame de l eau caressant
Les poissons arc en soleil volant
Inventant un miroir d’eau miraculeux

Aimer le seul silence du cœur
Animer par le seul bonheur
De vivre une seconde heure
Visitant avec bienveillance nos erreurs, nos peurs

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:37

J’ai appris aujourd’hui

J’ai appris aujourd’hui, que mon grand père le moins connu, car partie trop tôt, était un passeur.

Son travail après la guerre était de faire traverser le fleuve aux gens. Les ponts n’existaient plus ou pas encore.

Il avait une barque et il ramait pour sa famille tout en aidant les autres à traverser, à atteindre leurs destinations.

J’ai toujours cherché à savoir qui il était sans jamais avoir eu de réponse. Et c’est à l’instant du départ de son fils qu’il m’apparait enfin.

Il n’était pas glorieux, mais humble.
Il a accepté de fondé un foyer et même si beaucoup d’enfant n’était de sa chair, il a construit ma vie, ma famille.

Aujourd’hui , je suis dans sa barque devenu mienne ,je n’ai pas encore découvert ma destination mais je suis sur qu’a la fin il y aura une berge.

J’attends que l’évidence apparaisse, je commence seulement à l’entrevoir.
Ma famille, mes enfants, mes amis et les autres…
Je sais que le quotidien est une entrave pour la présence et la conscience des choses importantes.

Je commence à ajuster cela, ne plus attendre l’an prochain, ne plus remettre à plus tard. Faire maintenant ce qui doit être. Prendre les décisions même si elles sont difficiles, surprenantes.

Regarder, écouter les signes, ne plus les enfuir dans notre cerveau mais les libérer avec son cœur, pour aimer vraiment, être en accord avec soit.

Je le dois pour mes ancêtres et pour la continuité du fil de ma vie. Mes enfants ont le droit le jour où je ne saurais plus qu’un passager d’avoir le plus beau des bagages. Pour que je sois éternel en eux, dans leurs enfants.

Et enfin atteindre la berge. Un homme a ramé pour moi, il m’a montrer le chemin.

Merci Grand père, merci à tous.

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:34

Une nuit

Dans l’épaisseur de la nuit le silence envahi la pièce.

Jamais mes chers disparus n’ont été si proches, ils m’offrent leurs lumières, dans les ombres de mon corps.

Mes grand-mères sont là, m’entourent de leur paroles et m’apaisent de leur amour exclusif et universel.

Il aura fallu deux êtres pour me l’offrir et un autre pour dévoiler ma conscience.

Les trois ont pris leur place au premier rang du wagon de ma vie, Juste derrière, J’aperçois mes autres chers disparus, eux aussi sont là.

Il est en bois tout comme l’arbre qui s’élève, se transforme doucement, condamné à grandir.
Nous traversons paisiblement les saisons d’une campagne envahie de couleur et de lumière.

Nos fils de vie s’entrelacent sans jamais rompre, devenant ma vie.

Ils sont biens là tout près, en moi.

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:33

Un autre petit texte
le voyageur

le voyageur disparait des paysages
aujourd’hui il est chantant
les pierres du temps se dresse majestueusement
depuis la graine et le vent
la nature vie un temps sans âge

noyé par les arbres colosse enraciner cherchant son repis
submergé par les odeurs du souffle dispersant la vie
appelle par le chant des oiseaux libérateur
vert, blanc, bleu, jaune mauve une explosion de couleur
le cadre d’une nature en bonheur

la trêve d un instant, sous un soleil apaisant
j ai senti les détails, le changeant
le mouvement permanent des passants
l’abeille transportant les morceaux de vie
remercié par le nectar des fleurs jolies

» Posted By Seb On 26 mai 2013 @ 16:30

“Dreyfus réhabilité”, un site complet au Ministère de la Culture

Salut Yves,

J’ai été réveillé ce matin par tes chansons que ma copine écoutait plein pot.
Moi qui écoute essentiellement du rock, ce fut un réveil violent.
Mais je dois dire qu’en laissant ta voix faire son chemin entre le café et le jus d’orange, ce fut avec un enthousiasme non feint que je débutais ma journée.
Bravo pour ta poésie et tes mélodies.

» Posted By Seb On 23 juin 2007 @ 10:51

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