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Comments Posted By Fabrice P, Montévrain (77)

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Belle visite au Dejazet…

Un dimanche après-midi de gala

En ce dimanche, je n’ai pas encore de projets particuliers. C’est la dernière d’Yves au Dejazet et j’y songe, mais cette fois, je n’ai pas réservé de place. Je le ressasse dans ma tête et je me dis que c’est dommage de ne pas y être présent. D’autant plus qu’en vérifiant sur internet, c’est complet. Puis je reçois un SMS d’une amie qui me convainc d’y aller. Je n’y résiste pas, je tente ma chance et trente minutes après avoir bondi sur ma moto, je me retrouve devant le théâtre.
Je retrouve les habitués que je salue bien chaleureusement. Il y a Josianne, Roseline, Léo, Claudine, Yvonnick, Danny, Annie… pardon pour ceux que j’oublie. Nous sommes tous heureux d’être là, les visages sont paisibles. Dans la file d’attente, juste à ma gauche se trouve un ancien ministre qui est toujours une grande figure de notre paysage politique. Je lui dis qu’il a bon goût en venant voir Yves Duteil et il l’admet tout en me saluant. Derrière le guichet, je retrouve l’emphatique tête blanche toute ébouriffée (le gérant du théâtre), qui est ravi de me vendre un strapontin au quatrième rang. Je serai mal assis et décalé sur la gauche mais c’est mieux que rien. Je m’en satisferai volontiers. A ma droite sont assis des non-voyants et j’ai l’un de leur chien entre les jambes. Ma voisine s’en excuse, je la rassure en lui disant que j’aime beaucoup les animaux. Elle en profite pour me demander si le théâtre est grand ? Je lui décris les lieux avec précisions et je lui décrirai certaines scènes du spectacle à plusieurs reprises. Yves est en pleine forme et il rayonnera de bonheur tout du long. Le public lui est tout acquis et applaudi longuement entre deux chansons. Il faut dire que ce spectacle novateur conçu par Neri est une belle réussite tout en modernités insolites. La plupart des chansons, y compris certaines issues du dernier album ont été entièrement revisitées au point même que personne ne reconnaitra l’intro de « prendre un enfant » ! Cela est sans doute dû au fait de la volonté d’Yves de se renouveler et de rompre avec un certain classicisme. En tout cas, un beau pied de nez à ceux qui l’avaient rangé dans les oubliettes. Yves nous délivre un spectacle attachant, d’une grande originalité. Qui osera le critiquer après ça ? Merci Yves et merci Neri pour ces superbes moments passés.
Je ne m’étalerai pas sur la traditionnelle séance d’autographe décrite dans mes précédents post, qui fût une fois de plus, un grand moment de plaisir et de bonne humeur. Le seul bémol fût que l’ébouriffé à tête blanche, pour le coup antipathique était vraiment pressé de nous éjecter tous de son théâtre, ce dernier ayant visiblement reloué la salle derrière Yves.

Pour un dimanche qui s’avérait au départ être une journée tranquille, ce fût un beau dimanche après-midi de gala…

A tous ceux qui n’étaient pas présent, mon petit doigt me dit que Noëlle et Yves vont bientôt nous annoncer une excellente nouvelle. Vous ne devinez pas ? Un peu de patience… J’en veux un !, j’en veux un !, j’en veux un !

Amitié à tous

Fabrice

Vous souhaitez m’écrire ? fabriceponthieu@orange.fr

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 19 octobre 2008 @ 21:41

CultureCie a vu le concert au Dejazet…

Bonjour à tous,

Vous souhaitez contacter France 2 :

– Courrier : France 2 -Relations Téléspectateurs – 86982 FUTUROSCOPE CEDEX

– e-mail : contact@france2.fr

N’oubliez pas de mentionner : A l’attention de Monsieur Michel Drucker

Vous pouvez aussi aller sur Google et taper : écrire à …… suivi du nom de la personne à qui vous souhaitez écrire.

Bien amicalement

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 14 octobre 2008 @ 13:27

Bonjour Roselyne et Alain de Toulon,

Vous avez raison. La lumière peut brûler les ailes… J’ai écrit un jour, à ce sujet, sur “Dicocitations” :
“Si la lumière des projecteurs peut nous aveugler, ils peuvent aussi éclairer nos lanternes, nous faire sortir de l’ombre et faire scintiller nos messages.”
Je pense qu’aucun artiste ne peut se passer des projecteurs. Un artiste doit aussi vivre de son métier. Pour ce faire, les médias sont un passage indispensable. Yves est maintenant à l’épreuve des balles et il n’est malheureusement pas le seul poète/artiste à avoir essuyé des revers.
Imaginons un monde où d’avantage de gens sont touchés par les textes d’Yves Duteil. On peut supposer que la terre tournerait plus ronde…
J’en suis persuadé.
C’est pourquoi je m’adresse régulièrement à vous, ses amis, afin de répandre de la bonne critique sur les sites de vente en ligne et d’écrire aux médias afin de demander des diffusions.

Bonne journée à tous.

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 13 octobre 2008 @ 9:31

Que d’émotions !

Nous voilà donc au Dejazet ce samedi soir, ma fille et moi pour une deuxième fois en ce qui me concerne.

Dans la file d’attente, je suis surpris de constater qu’il s’y trouve un bon nombre d’étrangers francophiles. Ainsi, l’on parle le hollandais, l’anglais, le danois, le norvégien, le portugais et même le français avec l’accent du Québec ! Certains ne comprennent pas les textes mais apprécient les mélodies, d’autres les comprennent quand ils les lisent, d’autres sont parfaitement bilingues. J’en déduis que l’isolement médiatique n’a pas fonctionné outre frontière et cela me rassure. C’est simplement leur cœur et leur sensibilité qui ont guidé ce public jusqu’à Yves. Certains habitués de ses concerts sont présents, il existe un fil conducteur entre eux et moi, sans doute parce que nous partageons la même admiration pour l’artiste.

Arrivés au guichet, je récupère des billets réservés sur internet et comme nous sommes au neuvième rang, je négocie pour les échanger contre des places plus proches de la scène car ma fille est de petite taille. Nous voilà donc au premier rang à nouveau (pour moi) ! Cette fois à l’avant gauche au pied des escaliers qui montent à la scène. Ce qui me vaudra d’être choisi par Yves comme « rumeuriste » au cours du spectacle. Ceux qui l’ont vu comprendront.

Yves entre « chez nous ». Il rayonne de joie, on le sent comme un poisson dans l’eau et nous offre plus de deux heures de bonheur. Le spectacle semble désormais rôdé, agrémenté de ses deux talentueux musiciens. A tel point qu’à la fin du spectacle, c’est l’ovation et le public est debout, applaudissant longuement. Ma fille, poussée par une spectatrice qui se trouve derrière nous, monte sur la scène embrasser Yves qui s’inquiète pour qu’elle ne tombe pas en redescendant l’escalier.

C’est déjà fini. Direction une petite salle où Yves va rencontrer son public. Ses proches sont là.
Tout se passe pour le mieux, Yves et le public sont heureux et ainsi se termine une soirée magique, riche en émotions.
Il ne reste que trois représentations, je conseille à tous ceux qui ne sont pas trop loin de Paris de ne pas hésiter à s’y rendre, le jeu en vaut la chandelle.
Pour les autres, ils n’auront qu’à patienter qu’Yves se produise dans leurs régions. Ce qu’il ne manquera pas de faire, sans oublier la Belgique.

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 12 octobre 2008 @ 20:22

Ouf !

Je m’y suis pris un peu tard mais j’ai réussi à avoir des places pour le concert de ce soir. Ce sera donc la deuxième fois pour moi et la première pour ma petite fille qui a tenu à voir le spectacle devant mon enthousisme et parce que son coeur d’enfant lui dicte les vraies valeurs. J’y serai donc à nouveau ce soir pour mon plus grand plaisir.

Je souhaite saluer toutes les personnes qui viennent sur ce blog. Ce sont très souvent des messages de qualité.

Tous au Dejazet, ce spectacle est génial !

A bientôt

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 11 octobre 2008 @ 8:53

“Ce soir ou jamais…”

Épilogue d’un chemin de traverse.

Vous avez raison Léo. Une immense vague se soulève tel un tsunami qui engloutit la conscience d’une élite médiatique qui s’est évertuée à lessiver nos cerveaux pour mieux faire naître “sa machine à générer du profit” au détriment de la qualité. C’est raté ! Le grand public, un temps influencé, et pour cause, se réveille et les véritables valeurs reprennent doucement le dessus. Vous souvenez-vous lorsque j’écrivais “le bien finit toujours par l’emporter sur le mal” ? On ne peut pas indéfiniment leurrer le public. L’esprit rebel du peuple Français se lève comme un seul homme pour vous “réhabiliter”. Comme il est bon de réentendre sur des radios à vocation francophone des poètes de votre qualité.

Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin.

Amis blogueurs, comme moi vous aimez Yves Duteil ? Faites le savoir largement. Puisque nous sommes présents sur ce blog, nous avons des outils de communications formidables à notre disposition. A nous de les utiliser. Écrivez aux médias et demandez qu’il soit diffusé. Donnez vos impressions sur la qualité de tel ou tel album sur les sites de vente en ligne. Mobilisons nous !

Cher Yves, j’ai lu quelque part que vous aviez hésité à moment donné, à continuer d’exercer votre métier d’artiste. Je peux vous dire que si vous étiez devenu ébéniste, je vous aurais acheté une écritoire. Si vous étiez devenu paysagiste, un grand saule, luthier, une guitare… Non seulement pour la qualité de vos œuvres que j’aurais de toute façon continué d’écouter, mais pour l’homme que vous êtes.

« Pour un monde meilleur, tout simplement »

A bientôt

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 8 octobre 2008 @ 22:24

Bonsoir à tous et merci pour vos témoignages qui m’incitent à récidiver.

Yves Duteil est victime depuis trop longtemps d’un silence médiatique inexplicable. Toutefois, le public ne l’a jamais oublié et il est stupéfiant de constater qu’il continue à remplir des salles à raison de 70 concerts par an, tout en étant complètement absent des médias. En fait, comprenez bien, ce n’est pas le public qui a boudé l’artiste, mais quelques « hauts placés » qui ont choisi de le boycotter. Pourquoi ? Quelques pistes mais rien d’explicable concrètement. S’en suit l’effet boule de neige. Le public, quand à lui, est toujours là et continue à lui témoigner son amitié, il suffit de lire le blog pour le constater, mais aussi tous les propos des plus élogieux des internautes qui sont faits sur les sites de ventes en ligne, que ce soit pour sa musique ou pour ses livres !

Sa chanson “Prendre un enfant ” dédiée à sa fille, est élue par le public, à l’unanimité “plus belle chanson du siècle” en 1988 avec le concours de deux grosses chaînes de radio et de télévision . Ce qui aura pour conséquences inévitables d’attiser certaines jalousies qu’Hélène a déjà commentée. Le fait qu’il soit son propre producteur n’arrange sans doute rien à l’affaire. On peut supposer que ce métier a ses règles et qu’il est difficile d’en déroger ? Il est tourné au ridicule sur une grande chaîne publique alors qu’il s’investit pour défendre la cause de l’affaire Seznec. On se moque de lui dans des émissions radiophoniques ou télévisées. Certains, inévitablement, mordront à l’hameçon de la stupidité, de la dérision, de l’injustice et de la méchanceté facile et gratuite. Un journaliste qui sort des atrocités sur Yves lui explique un jour, dépité, quand Yves, excédé, le contacte, qu’il trouve honteux qu’il « fasse sa promotion » sur le dos de l’affaire Dreyfus. Sans même savoir qu’il est de sa propre famille ! C’était la moindre des choses qu’Yves lui rende un bel hommage. A ce sujet, Jacques Chirac, alors Président de la République, adressa en 1998 une lettre historique, soulignant l’héroïsme de Dreyfus et de Zola, et dénonçant la terrible machination contre Dreyfus dans les plus haut lieux de l’état de l’époque. En 1998 toujours, à l’occasion du centenaire de « j’accuse », eut lieu une célébration dans l’enceinte de l’école militaire, et à l’endroit même où il avait été dégradé, est dévoilé une plaque commémorative qui dit : “Capitaine Dreyfus, accusé d’un crime de haute trahison qu’il n’avait jamais commis”… Yves, naturellement, était présent.
Je vous épargne certains épisodes pénibles, émanant d’un soi-disant humoriste, ou encore d’un célèbre animateur radio et télévision qui, pour paraître « in » auprès d’un jeune public, et au nom de « la liberté d’expression », s’est crû obligé de tenir des propos horrifiants et blessants contre Yves. Bel exemple !

Vous savez, Yves a beau avoir l’apparente sérénité d’un prêtre, et se démener dans un grand nombre de causes car tel est son idéal, il en a forcément beaucoup souffert à une certaine époque, mais également ses proches.

Je n’explique pas un tel acharnement quand on connaît ces gens emplis de tant de simplicité et de gentillesse.

Ces précisions étant faites, puisque c’était le sujet de l’émission « ce soir ou jamais » pour laquelle il convient de remercier Frédéric Taddei d’avoir (re)donné la parole à notre ami, il convient maintenant de tourner cette page. Yves, pour sa part l’a tournée depuis longtemps et préfère se consacrer à son art. La guéguerre et passer sa vie à devoir se justifier, ce n’est pas son truc. Le public l’apprécie et cela lui permet de continuer à nous émouvoir et c’est ce qui compte.

Place maintenant à la poésie et à la beauté de ses textes et de sa musique.

Venez nombreux au Dejazet jusqu’au 19 octobre, il y a encore des places, c’est sa plus belle récompense. Je l’ai vu, il vaut le déplacement et des surprises vous y attendent.

A bientôt.

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 6 octobre 2008 @ 21:29

Cette semaine dans “Musique Infos Hebdo”…

Yves Duteil au Dejazet : Authentique et moderne !

Voici les deux adjectifs qui qualifient les nouveaux concerts d’Yves Duteil.
En fait, ils sont à son image, celle d’un grand artiste qui se veut résolument novateur et ouvert sur l’avenir. Vous aviez dit ringard ? Quand je pense qu’il suffit d’une poignée d’imbéciles tirant quelques ficelles pour salir une image… Mais revenons au concert du Dejazet, c’est bien plus intéressant que de disserter les horreurs du passé.

Nous sommes arrivés, mon épouse et moi-même avant 20:00 pour être sûrs d’avoir de bonnes places. Le quartier de République est très animé et, passé la pause toilette turcs et le coca à 4 €uros du café à côté du théâtre, nous regardons à deux fois sa façade afin de s’assurer d’être au bon endroit, celle-ci ne faisant pas plus de 4 mètres de large. A bord, le temps semble s’être arrêté et rien ne semble avoir bougé depuis les années vingt si ce n’est l’ordinateur du guichet. Celui qui semble être le gérant déambule dans le couloir, personnage emphatique au physique imposant avec de grands cheveux blancs ébouriffés, être charismatique. Alors que je l’observe, celle qui semble être la doyenne des placeuses semble s’agacer de répéter deux fois « au bout du couloir, la porte de gauche », en s’adressant à une dame âgée. Elle se tourne vers moi, me faisant remarquer que cela fait bien cent mille fois qu’elle répète cette phrase et que les gens n’écoutent pas. Je lui fais aimablement remarquer que pour cette dame, c’est la première fois qu’elle l’entend et la rassure sur la qualité du public d’Yves Duteil, ce qu’elle acquiesce. Nous y sommes, confortablement installés au premier rang, dans un décor très vétuste mais qui ne manque pas de charme, vous savez, de ces salles qui ont une âme. Ponctuel, l’artiste entre en scène, en grattant sa guitare et chantant sa première chanson sans micro ni ampli. C’est un peu comme si nous recevions Yves dans notre salon et non l’inverse. D’ailleurs, il ne fait pas d’effort vestimentaire particulier, authentique, il est vêtu comme nous, simplement. S’en suit un concert magnifique, dont vous comprendrez aisément que je ne peux dévoiler les détails pour tous ceux qui vont s’y rendre dans les prochains jours. Je garde le suspens et l’effet surprise intactes. Je peux vous dire que la volonté de l’artiste a été de rompre avec le classicisme, abordant un style musical nouveau, dont certaines comme « La note bleue » est carrément orientée jazz ! Génial ! Emouvante « Madame Sévilla », énorme « Apprendre », très drôle « Avoir et être ». Vous n’en saurez pas plus. Saluons également l’excellente prestation des musiciens.

Après le concert, la traditionnelle séance d’autographes que l’artiste ne manque jamais. Je croise Noëlle, rayonnante de bonheur, qui a des mots très gentils pour moi et me fait la bise. La joie se lit sur son visage et elle ne manque pas de saluer tous ses proches et les habitués des « premières ». Ce sont des instants privilégiés. Nombreux sont ceux qui veulent approcher de près cet homme tellement généreux, qui se met au niveau de chacun et je me tiens en léger retrait afin d’observer, non seulement l’artiste, mais aussi tous ces gens, dont certains tremblent d’émotion à l’idée d’approcher l’immense artiste et qui, face à lui, perdent souvent leur moyen. Ils ont préparés un mot ou une phrase à son intention. Yves est parfois presque gêné pour eux, et c’est avec beaucoup d’humanité qu’il écoute chacun, tour à tour et distribue des autographes. C’est mon tour et Yves se lève pour nous saluer, ma femme et moi. Bien sûr, je suis impressionné mais Yves dégage tellement de gentillesse et de charisme que je suis rapidement à l’aise. Je constate alors que nous sommes de la même taille. J’ignore totalement pourquoi je m’étais persuadé qu’il était immense par la taille ! En fait, je l’ai vu à presque tous ses concerts Parisiens mais, soit sur scène, soit assis… Nous échangeons quelques propos et Yves se livre comme si nous étions des amis de longue date. Ce qui est vrai en ce qui me concerne mais lui ne me connais qu’à travers nos correspondances. Je peux vous dire qu’il est tel qu’on l’imagine, serein, gentil, pausé, lucide, humain, authentique et cela se lit sur les traits de son visage. On ne peut pas tricher avec ça. Il m’explique qu’ils ont eu un délai assez court afin de réaliser ce spectacle et me précise aussi que l’audience de l’émission « Ce Soir ou Jamais » sur France 3 a doublé en cours d’émission. Ce qui se veut rassurant. Peut-être auront-nous la chance de voir Yves Duteil dans les grandes émissions des grandes chaînes nationales ? Ou n’y a-t-il de place que pour les « tops 50 » des hits parades ? En même temps, si l’on veut qu’Yves se vende plus largement, encore faut-il le diffuser. Ceux qui « prennent le risque » de l’inviter en sortent chaque fois grandis…La beauté, la belle musique et la poésie sont t’elles en souffrance ? Doit-on continuer à nous faire imposer des modes et des styles en fonction des lois du marketing et de nous taper de jeunes artistes créés de toute pièce selon un format préétabli. Ce qui n’est pas forcément rendre service à ces jeunes que l’on fait comme on les défait. La « foule sentimentale » de Souchon serait elle malléable à ce point ? Sommes-nous à ce point entré dans « L’ère étrange » de Maxime le Forestier ? En fait, ce n’est pas une question, c’est une affirmation. Si aujourd’hui, il faut être marginal pour aimer Yves Duteil, alors je suis un marginal et je l’assume volontiers, bien volontiers. Ne renions pas nos vraies valeurs et Yves en fait partie.

Excellent concert à tous ceux qui auront la chance de s’y rendre jusqu’au 19 octobre.

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 4 octobre 2008 @ 10:30

Chers amis,

Face à temps de mobilisation et, motivé par cette superbe lettre d’Hélène, je viens d’écrire à Michel Drucker. Petit grain de sel, comme le dit Maxime le Forestier. On verra bien.

En tout cas, je déclare ouverte la campagne de “DERINGARDISATION”. Il est temps depuis que je ruminais cela dans mon coin sans savoir comment m’y prendre. Nous avons tous un rôle à jouer. Communiquons sur les forums, donnons nos avis sur Yves, comme je l’ai fait depuis longtemps sur les sites de ventes en ligne.

A très bientôt.

Fabrice

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 3 octobre 2008 @ 13:53

Cher Yves,

Aussitôt finie l’émission sur France 3, je me précipite sur le blog pour manifester mon sentiment d’écœurement par rapport à ce que l’on nomme “la ringardisation” ! A vrai dire, je peux concevoir qu’il soit “convenable” de se moquer des anciens chanteurs en perte de vitesse mais j’ignorais que cet exercice de certains médias avait atteint un tel paroxysme vous concernant. C’est un terrible engrenage car, comme vous le soulignez, une fois de plus bien lucide dans vos propos, on n’a pas envie d’associer son nom ou son image à quelqu’un de ringard… Comme il doit être pénible d’avoir à se justifier tout en gardant le sourire, grimé par une bien vilaine marionnette.
Je ne pense pas qu’il y ait une explication rationnelle à cela. Certains journalistes ont régulièrement besoin d’une « tête de turc » et c’est tombé sur vous. En même temps, vous étiez une proie facile puisque réputé « gentil ». C’est beaucoup moins facile de s’attaquer à des virulents de peur des conséquences. L’essentiel étant que votre public ne vous ai jamais lâché et ce, sans publicité, pour le moins.
J’ai 46 ans et je vous écoute régulièrement depuis plus de 30 ans, et pourtant, il est passé beaucoup d’eau sous mes ponts… Ce qui me rassure, si besoin était, c’est que mes enfants viennent me voir de leur propre initiative et me demande vos textes afin de les étudier à leur école. Non, vous n’êtes vraiment pas ringard.
Mon cher Yves, non seulement j’associe mon nom, mon image et mon âme au merveilleux magicien créateur que vous êtes, je le dis à qui veut bien l’entendre, et je serai demain soir au Dejazet pour la première et viendrai vous saluer après le concert. J’espère que Noëlle sera à vos côtés. Ce que vous faites est formidable mais là, j’ai l’impression de me répéter…

Amitiés à vous deux,

Fabrice Ponthieu, Montévrain

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 2 octobre 2008 @ 23:15

Bravo et merci à la famille Kapelman pour ce bel hommage rendu à notre ami Yves. Nicolas, vous n’êtes pas le seul de qui l’on ricane lorsque vous dites être fan d’Yves, j’en fais également partie et je l’assume volontiers. De la tendresse et de l’amour dans ce monde de fous, qu’ils ricanent donc…
Pour revenir au texte de Bertrand Dicale, je pense que c’est du second degré, il n’y rien de péjoratif. En fait, il décrit la série de casseroles qu’Yves a longtemps traînées derrière lui. Vu par ce que j’appelle “le grand public”. Cela n’a pas du être facile tous les jours.
C’est du passé. Yves, je pense, (mais cela n’engage que moi), n’en souffre plus et lorsqu’un journaliste lui pose la question à ce sujet, il répond qu’il ne les traîne plus. Parce qu’en fait, il a choisi de ne plus les traîner. Ses proches l’aiment, l’admirent et son public, vous Nicolas, vous les Kapelman, moi-même et tant d’autres, son public fidèle de longue date l’aiment et le soutiennent envers et contre tout et tous. Yves est quelqu’un d’authentique, de vrai de sincère, d’entier et il a trouvé son propre bonheur dans son propre univers, son cercle intime et difficile à pénétrer. Il s’est, en quelque sorte, enfermé dans sa coquille et il est devenu imperméable aux éclaboussures. Il est sans conteste de ceux qui agissent utilement, avec toujours beaucoup d’humilité, non par calcul mais par idéal. C’est une grande force. Une fois de plus, chapeau Grand Monsieur Duteil et à très bientôt au “Dejazet”

Et vous, Yves, qu’en pensez-vous ?

Fidèlement vôtre.

Fabrice P, Montévrain (77)

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 30 septembre 2008 @ 19:57

Dejazet – 22

Bonjour à tous,

Au moment où l’on se connecte sur le blog à part d’Yves Duteil, on pénètre dans un instant privilégié. On sait que l’on va, la plupart du temps, lire des propos de qualité, c’est un instant un peu magique. Pour ma part, je le fais souvent, en écoutant mon ami de toujours. D’ailleurs, en ce moment même, j’écoute l’album “Sans attendre”, sublime, comme toute son œuvre. Les seuls titres avec lesquels j’ai un peu plus de recul sont ceux qui l’ont rendu tant célèbre, les titres “populaires”, vous savez auxquels je pense… Non pas qu’ils soient mauvais, mais ce sont ces titres promus par les médias qui ont contribués à coller tant d’étiquettes sur notre ami et je déplore si souvent que “le grand public” passe à côté de chansons si sublimes que “Apprendre”, “Lorsque j’étais dauphin”, “Dans l’eau de ses silences” et tant d’autres chansons plus belles les unes que les autres, méconnues du “grand public”.

(fr)agiles a presque 6 mois d’existence, je l’écoute régulièrement en boucle et, non seulement je ne m’en lasse pas, mais je trouve qu’il se bonifie avec le temps et à chaque écoute, on découvre une subtilité nouvelle, c’est un album intemporel dont on est pas prêt de se lasser. Il est divin. Bravo pour ce bon travail cher Grand Yves.

je profite de l’occasion pour vous parler d’enregistrements par Yves de chansons de célèbres auteurs qu’Yves a chanté, comme : Le bal des lazes (M. Polnaref), je me suis fait tout petit (G. Brassens), l’encre de tes yeux (F. Cabrel), gentleman cambrioleur (J. Dutronc), Nathalie (G.Bécaud), mon petit loup (P. Perret), quand on a que l’amour (J. Brel), this melody (J. Clerc), une chanson douce (H. Salvador), Cécile ma fille (C. Nougaro) et d’autres chansons si bien interprétées dont il n’existe malheureusement aucun CD, exclusivement d’Yves Duteil chantant d’autres artistes. Sans doute pour des questions de droits.
Pour ceux que cela intéresse, il existe des compilations des éditions Atlas “Les plus belles chansons françaises” mélangées à d’autres interprètes. Je pense que la plupart d’entres vous l’ignorait tout comme je l’ignorais moi-même il y a seulement un an avant de le découvrir en fouillant sur le web.

J’ai hâte d’être au mois d’octobre et d’assister au spectacle d’Yves au Dejazet. J’ai assisté à un grand nombre de ses spectacles et cela a toujours été un immense plaisir renouvelé, du genre que l’on oublie pas. Je suis persuadé, qu’une fois de plus, je ne serai pas déçu…

Bon spectacle à tous ceux qui auront la chance d’y assister. Pour les autres, espérons qu’Yves fera enfin un DVD. A ma connaissance, il n’existe aucun DVD de ses concerts…

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 27 septembre 2008 @ 22:57

Au sortir du studio…

Symbiose…

C’est incroyable ! Je ne sais pas si vous avez remarqué, quand Yves chante les coeurs à la fin de “tu m’envoles”, il y a une sorte de symbiose irréelle entre le chant et la musique (dans l’extrait ci-dessus). C’est difficile à décrire mais c’est comme s’il ne faisait qu’un avec la musique… Etrange sentiment d’émotion comme une étreinte. Comme l’eau coule dans une rivière ou le vent souffle dans les peupliers du Canal de l’Ourcq.

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 23 septembre 2008 @ 21:48

On ne mesure pas toujours l’incroyable travail qu’il y a derrière un album, surtout quand on a, comme Yves, le soucis de la perfection, du vers parfait, de l’accord parfait.

Je suis moi-même en train d’écrire un texte sur “l’amour immortel”, celui que j’ai pour mes enfants et je suis bloqué sur le dernier couplet. Je n’ai pas le talent d’Yves pour y apposer de la musique sinon je mesure à quel point la contrainte serait grande. Je fais de la poésie “en herbe” pour ma seule satisfaction de taquiner le verbe…

A chacun son métier et Yves fait très bien le sien. Espérons qu’il n’en restera pas à “fragiles” et que l’on n’attendra pas 7 ans pour le prochain…

Petit conseil à tous ceux qui ne se sont pas encore procuré “fragiles” : vous pouvez le commander directement sur la boutique du blog et, privilège non négligeable, si vous le souhaitez, Yves peut vous le dédicacer ! Le charme en plus…
Je conseille également le livre “Ma France buissonière”. Cet ouvrage est constituée de superbes photos de notre douce France choisies entres des milliers et l’on se régale de page en page. Les photos sont accompagnées de textes et de poésies d’Yves Duteil. Profitez-en, il est en promo.

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 21 août 2008 @ 13:27

Faits d’Yves Airs, 4…”C’est mieux le matin !” France 3

Une fois de plus, Yves sème la bonne humeur et la sérénité. Un vrai bonheur !

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 17 septembre 2008 @ 23:24

MARCELLESI, “Solu Maï”: l’album et les extraits!…

Cher Yves,

Il est tard et je viens tout juste de me poser en provenance du Danemark où j’ai laissé mes deux têtes blondes pour encore 10 jours avec leurs grands parents, mais je tenais à être le premier à vous souhaiter un excellent anniversaire.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde.

A bientôt

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 23 juillet 2008 @ 23:06

Bienvenue Ingrid !

Bonjour à tous,

En ce moment même, Yves passe des vacances méritées à Porto Vecchio (je crois) et nous lui souhaitons tous, ainsi qu’à Noëlle, le meilleur séjour possible sur cette belle île. En espérant qu’il y trouve de nouvelles sources d’inspiration, fort, notamment, de la récente remise en liberté d’Ingrid Bétancourt.
A ce propos, ci-joint un lien où l’on voit Yves sur la place de l’Hotel de ville de Paris lors d’une récente fête en l’honneur d’Ingrid. On le voit heureux comme un gosse prenant des photos avec son téléphone… Yves, maintenant, nous savons quoi vous acheter le 24 juillet prochain…(rire)

A bientôt

PS, petit sondage perso : Que pense le public d’Yves Duteil d’un futur album orienté Jazz/Bossa Nova du genre Henri Salvador qu’on aimait tant ? Je sais qu’il affectionne ce genre de musique depuis toujours et sa voix tellement sereine et posée se prêterait tellement à ce genre de musique… Peut-être faut-il mûrir l’idée ?

http://www.purepeople.com/11427-PHOTOS-Renan-Luce-Yves-Duteil-et-les-autres-a-la-premiere-fete-pour-Ingrid-Betancourt-.html

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 11 juillet 2008 @ 17:15

Cher Yves, chère Noëlle, chers amis du blog,

J’en viens presque à regretter mon dernier post car faire état de la médiocrité des uns, c’est en quelque sorte alimenter la rumeur et la bêtise, c’est comme mettre une bûche dans la cheminée pour attiser le feu… Disons que c’était un coup de gueule. Je suis allé faire un tour sur quelques forums comme le figaro.fr et j’en suis ressorti horrifié par tant de propos négatifs. On y lit surtout tout et n’importe quoi. J’ai essayé d’y mettre mon grain de sel sous le pseudo “Runagain” mais j’y ai vite renoncé. J’aime mieux m’adresser à Yves, à Noëlle ou à leur public.
J’y ai notamment écris ce post ci-après sans avoir eu d’échos, à croire que seules les polémiques négatives du tout et n’importe quoi y trouvent un écho…

“Si le mérite de cette formidable libération revient aux commandos Colombiens, elle a évidemment été dictée par le Président Colombien Álvaro Uribe qui a été mis sous pression constante par la France, donc Nicolas Sarkozy (aussi, qu’on le veuille ou non) mais aussi par Georges Bush, ne l’oublions pas.

Ne soyons pas réducteurs en attribuant un mérite à des exécutants, aussi habiles soient-ils… C’est bien la pression internationale qui a libéré Ingrid Bétancourt. CQFD

Il faut en tirer les leçons afin de continuer ce combat et de libérer ceux qui sont encore enchainés.

Je vous demande à tous d’utiliser vos énergies à avancer dans ce sens au lieu d’alimenter des polémiques de bas étage.

Continuons, tous bords politiques confondus, à remuer ciel et terre pour libérer les autres otages. Economisons nos forces et notre temps à cette seule cause.”

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 5 juillet 2008 @ 14:02

Mauvaise langue : un mal Français…

Lamentable! Comme dans tout évènement de grande ampleur médiatique, les polémiques et les rumeurs pleuvent. Ainsi, on commence à entendre tout et n’importe quoi. Y compris qu’Ingrid n’aurait jamais été otage. Il y a une limite à l’absurdité. De grâce, respectons cette femme hors norme qui nous apparait d’une très grande lucidité et fait preuve d’une incroyable dignité. Quand les Français arrêteront de baver autant de bêtises relayées, il faut le dire, par les journalistes qui ne manquent pas une occasion d’alimenter les rumeurs… Je ne m’y fais pas !
En tout cas, cette histoire aura au moins eu pour but de probablement mettre un terme à la carrière de Ségolène Royal tant sa dernière gaffe est énorme. Elle prime, à mon sens, sur toutes les autres. Au point que même sa famille politique l’a critiqué…

Merci au passage à Yves Duteil, Renaud et au Président Nicolas Sarkozy pour leurs implications. Egalement à tous ceux et ils sont nombreux, qui se sont impliqués de prés ou de loin dans sa libération.

Comme je l’écrivais il y a quelques semaines sur le blog, le bien l’a une fois de plus, remporté sur le mal.

Chère Ingrid,

Vérité es-tu bonne à dire
À celui qui peut nous détruire?

En tout cas, vos combats courageux sont honorables car s’attaquer à la corruption en Colombie n’est pas une mince affaire. C’est comme si nous dénoncions les quelques 500.000 avortements annuels de fœtus féminins en Inde… La cause est formidable mais la tâche est immense.
Il y a tant d’autres combats à mener.
Bravo Ingrid et bienvenue dans votre douce patrie.

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 5 juillet 2008 @ 9:14

Merci…

Bonjour à tous,

Mon vieux père disait toujours “vouloir, c’est pouvoir”. La meilleure preuve est qu’il conduisait toujours sa voiture dans sa 100ème année ! Lorsqu’il débattait avec des gens de 60 à 70 ans au conseil municipal, comme quasi centenaire, il les appelait les “gamins”.

Le plus bel héritage qu’il m’ait laissé, c’est la force de repenser toute idée reçue et de ne jamais hésiter à se remettre en question. Vivre et évoluer avec son temps. Il y a une quinzaine d’année, je lui ai offert un portable, il était comme un gosse. C’est une très grande force et c’esst la seule à appliquer. Sinon tout nous échappe.

Tout ça pour dire que j’admire les gens comme Micheline Bonge, qui n’a pas hésité à franchir le pas de l’ère d’internet et de se mettre “à la page”. Bravo.

Espérons sincèrement qu’Yves ne s’arrêtera pas en si bon chemin et nous fasse encore pleins de joyaux comme (fr)agiles. Nous attendrons impatiemment le prochain au “virage”.

Je suis persuadé que les nombreux témoignages d’amitié que nous exerçons, l’aideront considérablement à trouver l’inspiration et le désir de ne pas nous oublier pour 7 ans…

Merci très grand Monsieur Yves Duteil.

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 24 mai 2008 @ 10:30

Vive la Belgique !

Les belges sont vraiment des gens formidablement chaleureux. Je le pense depuis toujours et je vais souvent en Belgique déguster un “américain” et partager cette largesse d’âme qui émane de ce peuple du nord au grand coeur. J’en veux pour preuve les nombreux témoignages formidables qui défilent en ce moment sur le blog. J’ignorais à quel point Yves était populaire là-bas et cela fait bien plaisir.

Merci au passage pour le lien “Televesdre”, Yves s’exprime une fois de plus avec une attachante lucidité.

Petite question pour Yves : un DVD de (fr)agiles est-il prévu ? si oui, je mets une option !

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 20 mai 2008 @ 23:37

Cher Yves,

Ce jour est la fête d’un grand artiste, philosophe, qui depuis tant d’années, remplit nos cœurs (fr)agiles d’amour et de joie. Merci d’être ce que vous êtes, rempli de simplicité et de pudeur.

Bonne fête Yves.

« La philosophie est comme la musique, qui existe si peu, dont on se passe si facilement… Cela revient finalement au même de se soumettre à la nécessité éternelle ou de prendre conscience du fait gratuit de cette nécessité en général… On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien. »

(Extrait de Philosophie Première, Vladimir Jankélévitch)

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 19 mai 2008 @ 8:26

Cher Yves, cher(e)s ami(e)s du blog à part,

dont Annie Lapeyre qui m’a écrit un mot très gentil, qui m’a touché et que je remercie.

En effet, nous sommes vos relayeurs qui transmettont, comme nous le pouvons, l’infinie beauté de vos chansons. Comme elles sont intemporelles, elles seront éternelles.

Ainsi que la triste histoire du monde depuis des siècles nous la démontrée, et qui, malheureusement nous le démontre encore, il est réconfortant de constater que le bien fini toujours par l’emporter sur le mal. Nous finirons par gagner tous les combats, tôt ou tard.

Ceci dit car je suis persuadé que des messagers comme Yves Duteil contribuent à faire de notre cailloux un monde meilleur.

A mon tour, je me joins aux autres afin de vous remercier pour le superbe album qu’est (fr)agiles.

Nous ne manquerons pas de transmettre.

Amitiés sincères.

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 11 mai 2008 @ 17:18

Vous m’avez écrit…

Bonjour chers Monsieur et Madame Duteil,

Ce ton vous semble peut-être solennel, mais comment ne pas vous démontrer mon immense respect pour ce combat gagné pour la libération d’Ingrid Bétancourt. Il est bien évident que c’est l’action collective pour laquelle vous avez largement milités qui a contribué à cette heureuse issue.

Je suis bien conscient que les remerciements ne sont pas, pour vous, le principal dans vos engagements, mais je vous les adresse de tout cœur, comme pour vous encourager dans les combats qui restent à mener. Il est formidable d’utiliser sa notoriété au service de vos nombreuses actions, de vos idéaux, et quand on voit le bonheur affiché sur votre visage Place de l’Hôtel de ville il y a quelques jours, on mesure mieux le désintéressement médiatique mais votre attachement sincère tout acquis à la cause.

Voici un combat de gagné… Combien en reste-t-il ?
Comme disait le bon Jacques Brel : Au suivant…

Je vous embrasse

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 12 juillet 2008 @ 13:01

A Yves, à Noëlle et à tous ceux qui viendront sur ce blog, je souhaite offrir cette lettre d’adieu de Monsieur Gabriel García Marquez, écrivain et prix Nobel de littérature 1982. Sa lecture nous ramène à la réalité d’éphémères que nous sommes et nous aide à recadrer les choses à leurs vraies valeurs. Yves et Noëlle, je vous aime infiniment pour votre chemin parcouru, pour vos combats menés et ceux que vous mènerez.

Bonne lecture et…Carpe diem.

« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.

Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.

Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles représentent.

Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu’en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.

Je marcherais quand les autres s’arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.

Si Dieu me faisait cadeau d’un morceau de vie, je m’habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.

Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu’ils cessent d’être amoureux parce qu’ils vieillissent, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux ! A l’enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.

Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l’oubli.

J’ai appris tant de choses de vous les hommes… J’ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d’y arriver.

J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours.

J’ai appris qu’un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.

J’ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c’est que malheureusement je serais en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.

Si je savais que c’est peut être aujourd’hui la dernière fois que je te vois dormir, je t’embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais ‘je t’aime’ sans stupidement penser que tu le sais déjà.

Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c’est, si c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, que jamais je ne t’oublierais.

Le lendemain n’est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.

C’est peut être aujourd’hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n’attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd’hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n’avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir.

Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire ‘je regrette’ ‘pardonne-moi’ ‘s’il te plait’ ‘merci’ et tous les mots d’amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.

Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.

Monsieur Márquez a terminé, disant : Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd’hui. Et si tu ne le fais pas cela n’a pas d’importance. Le moment sera passé.

Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse ».

» Posted By Fabrice P, Montévrain (77) On 7 mai 2008 @ 22:33

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