Au départ, dans mon esprit, c’était “La chanson de Schindler”… Inconsolable à l’issue du film, j’ai travaillé plus d’un mois sur le texte, à peser chaque virgule, pour être au plus proche de l’émotion du film de Steven Spielberg. Chaque mot collait à la musique originale de John Williams, au violon d’Yitzak Perlman… Voici la chanson finale, enregistrée en public, je suis au piano, avec Philippe Nadal au violoncelle et Gilles Bioteau à la contrebasse…. et juste après, la maquette d’origine.
Le Livre-CD “Autour de la guitare”, superbe aventure artistique entre un illustrateur de talent, Thierry Lamouche, et de nombreux guitaristes bien connus dans le milieu musical, n’est plus disponible aujourd’hui hélas, mais cette version exceptionnelle du “Bûcheron” enregistrée en duo avec Roland Dyens, étonnant guitariste virtuose (deux guitares et une voix), reste pour nous un trésor de notre histoire et une belle rencontre de musiciens passionnés…
Roland Dyens, photo Dean Kamel
Livre CD “Autour de la guitare” (Thierry Lamouche ) d’où est extraite la version audio du “Bucheron”
… et la vidéo du “Bucheron”, avec le dessin animé de Jean-Christophe Villard lors du concert à l’Olympia en 1982.
L’idée d’une chanson s’invite parfois au détour d’une simple conversation, comme un déclic, dont la petite lueur ne s’éteint plus… comme cette petite phrase anodine, prononcée un jour par mon beau-père, notre passeur de lumière, “les plus heureux d’entre nous, ce sont les savants, les poètes et les fous… ” Voici la suite…
Le 13 octobre dernier, Hubert Reeves, intarissable conteur, voix lactée de l’univers, l’astrophysicien qui a su ouvrir nos coeurs à l’infini, a quitté la Terre pour rejoindre ses étoiles. Cette chanson lui ressemble tant… On dit qu’il s’est éteint, mais il nous éclaire encore, et pour longtemps….
Nous avions participé ensemble à une émission sur France Inter, en 1983… Le groupe Facebook des “Amis d’Yves Duteil” l’a retrouvée. (Merci Hélène…) La voici, en hommage à ce merveilleux défenseur de la planète qui a su allier la science à la poésie du ciel profond…
« Pendant qu’elle attendait les clients, Clémentine astiquait les cadrans Et Léon tout au fond dans son beau tablier Réparait les horloges du quartier
»
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