Le 5 mars 2019, Yvan Cujious (“Le Loft Music” sur Sud Radio), nous avait invités pour un “spécial duos” en direct avec Alain Souchon, Renan Luce, jean-Pierre Marcellesi, et Aude Henneville. Aude et moi partageons une passion commune pour James Taylor, et en particulier pour “You’ve got a friend”, chanson de Carol King reprise par James. L’occasion était belle d’étrenner la version française (inédite) de cette chanson, que j’avais écrite pour le plaisir… La voici, enregistrée en direct avec Aude, et accompagnés à la guitare par Hervé Brault… Merci aux amis de Sud Radio de nous avoir permis d’intégrer cet enregistrement inédit à l’intégrale “Chemin d’écriture”…
“Ma grammaire de l’impossible”… Un jeu de l’esprit ? Certes, mais pas seulement… Si les mots avaient un sens, si le verbe était créateur, je voudrais que le masculin s’accorde avec le féminin, que la raison l’emporte enfin entre les mots du genre humain… que nul ne reste dans la marge, et que dans ce monde imparfait, on conjugue au temps le plus large, les droits de l’Homme et leur respect…Qu’on accorde le droit d’asile à tous les verbes irréguliers, à tous ces mots sans domicile qui font de nous des étrangers…
Aujourd’hui, voici “Mon piano a cent ans”... C’est encore un morceau de notre histoire, mais à travers un témoin inattendu, le piano de famille, qui a connu l’attente silencieuse pendant la guerre, les volutes de musique lorsque ma mère égrenait ses arpèges en survolant le clavier de ses mains, mes toutes premières gammes, ma découverte de Mozart sur le 45 tours de “La marche turque” et les entrelacs de Jean-Sébastien Bach, revisités par Jacques Loussier…
… Une incroyable émulation musicale pour le jeune pianiste que j’étais… (ci-dessous)
Et pour mieux suivre l’évolution de l’idée, voici les liens de deux superbes films d’animation d’animation canadiens réalisés par Frédéric Back, (ci-dessous)
Enfin, que vient faire le peintre suédois Carl Larsson dans ce podcast ? La majeure partie de son oeuvre a consisté à peindre le quotidien de ses proches, à l’instar de certaines de mes chansons, dans la lignée du “Pays des mots d’amour”, de “Clémentine et Léon”, de “La tendre image du bonheur” ou de “Mon piano a cent ans”… En peignant l’intime, il effleurait l’universel…
« Et de l’Ile d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe En écoutant chanter les gens de ce pays On dirait que le vent s’est pris dans une harpe Et qu’il a composé toute une symphonie
»
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