Petit retour en arrière : 1978 au Théâtre des Champs Elysées, à Paris : Monique Le Marcis, la fée d’RTL assistait ce soir-là à notre concert. L’album était sorti un an et demi auparavant, et plusieurs chansons avaient déjà tourné sur les ondes des radios nationales. Mais devant la réaction du public sur “Prendre un enfant” Monique a pensé : “Je crois que nous sommes passés à côté de quelque chose“. Elle décide alors de mettre la chanson à l’antenne dès le lendemain comme une nouveauté, lui offrant ainsi la chance de rencontrer le public de la Première radio de France. On connaît la suite de l’histoire, “Prendre un enfant” sera d’abord élue “Meilleure chanson de la décennie”, avant d’être sacrée “Plus belle chanson du siècle” dix ans plus tard lors du “Hit Parade du Siècle” organisé par RTL et Canal +. Depuis mes débuts, RTL a toujours été un peu ma famille. Revenir aujourd’hui au sein de la station avec Eric Jean-Jean pour un “Grand Studio” est pour moi un authentique bonheur. En direct avec les musiciens, nous allons offrir les versions “scène” de plusieurs chansons du programme de la tournée “Quarante ans plus tard“. Un mini-concert doublé du plaisir de la découverte, avec “Les Frangines“, dont les chansons sont une éclosion de talent, de fraîcheur et de sensibilité. Une belle rencontre, qui va nous permettre avec Jacinthe et Anne d’improviser autour de nos racines communes, un petit hommage festif qu’on n’est pas près d’oublier… Retour vers le futur… la famille s’agrandit : on a deux nouvelles petites soeurs…
Amitiés à tous et à samedi…
Yves
Mise à jour du 17 janvier 2020, l’article publié par RTL, en prélude à l’émission de demain… lien ci-desssous
Ah le joli pont entre une chanson éternelle et ce mini-concert que j’imagine pétillant et irrigué de vie.
Toi Yves le frangin qui nous fait découvrir ces deux frangines dont j’admire le talent et la joie de vivre communicative depuis quelques jours, tu es celui par qui le partage advient.
J’ai un grand faible pour “Les Contes de Fées”, bien sûr…
Je suis heureuse pour toi et Noëlle que RTL vous ait accueillis et redonné votre place d’honneur.
Je vous embrasse fort.
eMmA
Une très belle histoire qui se poursuit avec RTL et qui j’espère programmera un peu plus souvent tes nouvelles chansons. Il doit bien y avoir au sein de cette grande maison une autre fée sensible à tes titres récents et qui d’un coup de baguette magique créera à nouveau le buzz autour de toi!
Dernièrement j’ai vu “les frangines” à la télévision et je les avais trouvées très originales, je me réjouis d’entendre vos impros, ça promet!!!!! Bienvenue aux petites sœurs ( plutôt copines, 😉 ).
à demain donc sur les ondes de RTL.
Bisous,
Nicole
J’ecouterai et je partage sur ma page et mon autre page consacré à Yves Duteil
Bonjour Yves, bonjour Noëlle.
Comme me disait Roseline, oui , c’est vraiment dommage de ne pouvoir assister à une telle émission ! ( Nous cherchons une date avec Patrick pour vous revoir .)
Vous nous avez offert avec Les Frangines une excellente interprétation de ” Salut les Amoureux” ėcrite par Claude Lemesle ( que j’ai pu rencontrer ) chantée par Joe Dassin que j’admirais avant de m’attacher à vous .
Je vous embrasse.
Bonne année 2020 il est encore temps de se la souhaiter .
Bonne année aux amis de l’association.
Nadine.
Bonjour Yves, bonjour Noëlle, bonjour à tous,
Les moments de grâce radiophoniques se faisant de plus en plus rares, en particulier sur les ondes des plus grandes stations, il me semble nécessaire, presque urgent, de dire à quel point ce «Grand Studio» du 18 janvier peut-être considéré comme une véritable petite pépite, presque un trésor.
Lorsque, enfant ou adolescente, je regardais nos bonnes vieilles émissions de variété télévisées, ou que j’écoutais le même «Grand Studio» (et j’avais du mérite, car RTL en grandes ondes, c’était compliqué à capter à l’heure où toutes les télévisions allumées faisaient des interférences…), je me délectais de toutes ces fois où une vedette majeure de l’époque partageait l’antenne avec des plus jeunes, moins aguerris et presque «friands de conseils», pour reprendre une expression Aznavourienne.
Quelques séquences du «Grand Échiquier», cher Yves, demeurent mémorables, en particulier le joli cours de mise en musique que vous donna Georges Brassens en prenant «Gastibelza» comme support à sa leçon. Je me souviens aussi de beaux échanges avec des écrivains. Bernard Clavel, me semble-t-il, dans une quotidienne de Pierre Bonte, et bien sûr, l’incontournable «Vagabondages» de Roger Gicquel, avec la belle session autour de Félix Leclerc, qui n’est pas étrangère, si je ne me trompe, dans la genèse de «La langue de chez nous».
Et puis, il y avait ces «Numéro 1» des Carpentier. Je garde l’image de Claude François nous présentant un grand jeune homme plein de talent, qui interprétait alors (toujours de mémoire) «J’ai caché ton mouchoir». Il y avait quelque chose d’étrange à voir se côtoyer un costume à paillettes très «disco seventies» avec une silhouette aujourd’hui familière alors intégralement vêtue de jean, mais d’une certaine façon, c’est ce mélange des genres, avec tout de même une culture commune, celle des variétés, et surtout celle de la chanson française qui a construit l’univers musical d’au moins une ou deux générations d’auditeurs ou de téléspectateurs.
Hier, j’ai aimé entendre (et voir, puisque désormais, nous pouvons «voir la radio») ces deux jeunes femmes encore débutantes malgré leur soudaine popularité musicale, goûter le partage d’une même famille musicale avec celui qui, peu à peu, au fil des ans, a troqué le rôle du nouveau venu pour devenir vedette à part entière, jusqu’à aujourd’hui endosser la défroque du grand frère pour poser désormais un regard d’une bienveillance extrême sur les jeunes pousses qu’il a même parfois pu inspirer d’une façon ou d’une autre.
Dans le regard des Frangines, on ne lisait rien d’autre que le respect, voire même un peu l’admiration, et en filigrane, on devinait leurs pensées : elles espèrent seulement pouvoir un jour observer, «quarante ans plus tard», qu’elles sont toujours là, et que, malgré le temps et l’âge, elles comptent encore pour quelque chose dans le petit monde de la chanson française. Ce n’est pas donné à tous le monde, et la longue litanie de tous les noms que nous avons oubliés, qui nous avaient été présentés comme de grandes stars en devenir, mais qui n’ont eu qu’un destin d’étoile filante dans l’impitoyable univers du show business nous rappelle chaque jour que pour entrer dans le cœur des gens, seuls l’authenticité et le talent comptent vraiment.
Bref, cette heure radiophonique, à la fois si belle et trop courte, n’a été qu’un enchantement, magnifié par la magie des progrès technologiques. Combien de fois ai-je rêvé, bien plus jeune, de pouvoir, quasiment en direct, dire à quel point j’avais aimé une émission ? Combien de fois ai-je pensé que ce serait tellement bien de pouvoir voir ce que j’avais entendu sur les ondes. C’est aujourd’hui possible, et ce qui faisait rire Fabrice, «l’Empereur» d’RTL, qui répondait «pour regarder la radio, il faudrait un poste perfectionné, qui transmet les images, mais ça s’appelle la télévision et ici on est à la radio» quand un auditeur qui, avouant son ignorance du montant de la valise, se justifiait d’un «je n’ai pas regardé l’émission», n’a plus rien de drôle. Hier, j’ai écouté la radio, avant-hier, j’ai regardé la radio, et aujourd’hui également, pour le plaisir de revoir ces images. Mieux, j’ai téléchargé le podcast, pour pouvoir tout écouter de nouveau plus tard.
Nous vivons une époque formidable, où le pire et le meilleur se côtoient. Le meilleur, c’est quand je peux ne pas râler de rater une émission parce que je pouvoir me rattraper plus tard.
Quoi qu’il en soit, merci pour tout, Yves, et merci d’avance pour tout ce qui nous attend encore…
Bon dimanche à tous,
Très grosses bises à Yves et Noëlle…
Hélène.
Bonjour à tous,
Quelle joie d’écouter et de voir ce mini concert!!! Un moment suspendu comme on en aimerai plus souvent.
Les frangines sont vraiment adorables et talentueuses. Ce sont les mêmes valeurs que les vôtres, chers Yves et Noëlle, et les nôtres (ceux et celles qui vous sont fidèles depuis tant d’années) qui coulent dans leurs veines d’artistes et de femmes, je ne suis pas étonnée que ce ciment qui nous attache ait été “à prise rapide”…….Leur carrière naissante est prometteuse et pour la défense de la langue français, la relève semble être assurée, de plus leur diction est parfaite, on ne perds pas un seul mot du texte de la chanson, ce qui est rare actuellement. Toute l’admiration l’affection et le respect qu’elles te portent se lisaient dans leurs yeux.
La version inédite de “Salut les amoureux” était carrément sublime, votre trio a fonctionné à merveille.
Je suis très heureuse d’avoir partagé avec vous cette émission qui a transporté les auditeurs, j’en suis certaine, dans une bulle de bienveillance et de respect enrubannée de magnifiques talents
Belle fin de journée à tous,
Yves et Noëlle, je vous embrasse…
Nicole