J’y suis encore, dans ma tête, dans mes accords de guitare, dans vos rires, vos émotions qui venaient déposer du soleil jusqu’au bord de la scène, dans ces silences qui suivaient certaines des chansons… Ces trois soirs magiques, nous les garderons longtemps comme une référence, c’était à la fois l’aboutissement d’un long travail et le début d’une autre aventure, qui va nous porter au plus loin, au delà des frontières, mais aussi au plus près, en province, en tournée. Je me disais, sur le conseil de Noëlle, “profites-en”… C’était de plus en plus vrai au fil des soirées. Chanter à Paris est un symbole fort, un moment privilégié. Là, dans ce théâtre mythique, nous avions l’ambition (la prétention ?) d’offrir au public cette “mise à jour” du logiciel qui lui avait fait aimer mes premières chansons. Je savais, pour l’avoir vécu avec “(fr)agiles” depuis plusieurs mois, que ce concert serait différent, bien plus abouti qu’au Dejazet, où nous en avions créé la première version. Avec Néry (qui a assuré la mise en scène), Julien Bony (les lumières) Gilles Bioteau (Contrebasse) et Angelo Zurzolo (Piano), nous avons continué à affiner la fluidité du spectacle, à travailler la musique en précision et en complicités, en prélude à ce retour à Paris. Un plaisir grandissant nous a accompagnés au long de la tournée, et c’est lui que nous voulions offrir en partage. Vos commentaires sur le blog au sortir de scène nous ont infiniment touchés. Le voyage continue, mais avant de repartir vers d’autres scènes, je voulais vous remercier, vous tous qui contribuez à notre aventure, par votre aide, votre soutien, votre amitié. Chaque regard a compté double, chaque mot reste gravé dans le souffle que je prends avant chaque concert, dans la coulisse, le coeur ouvert, entre le trac et l’envolée …
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