Au recto : "(fr)agiles"
Le double recueil de partitions qui regroupe les chansons de “Sans attendre” et “(fr)agiles” est sorti ! Nous y travaillions depuis plusieurs mois avec une petite équipe de passionnés : Patrick Moulou, qui l’a construit avec nous, Patrice Jania (relevés guitare) et Michel Leclerc (relevés piano). Son sous-titre (“Les petits secrets de guitare d’Yves”) laisse entrevoir un coin de technique très personnelle, qui crée parfois le son, et explique la méthode empirique, artisanale, instinctive, qui m’a guidé dans l’inspiration et l’écriture… Deux recueils en un, tête bêche, auxquels nous avons ajouté sept titres plus anciens pour les amateurs qui veulent se remettre à jour de “Prendre un enfant”, La langue de chez nous”, “Pour les enfants du monde entier”, “Ton absence”, “Le mur de la prison d’en face”, “Au parc Monceau” ou “Mélancolie”… Les morceaux “guitare” sont des tablatures, les morceaux “piano” sont des partitions. 30 titres, et beaucoup de soin apporté à la justesse des notes, avec un “plus” que l’on doit à une volonté commune d’en faire un bel ouvrage : une belle collection de photos personnelles inédites.
Voici le texte d’ouverture du recueil…
Au verso : "Sans attendre"
Depuis toujours, je travaille le piano et la guitare en amateur (« celui qui aime » s’entend…). Lire une partition est pour moi un effort surhumain, mais accessible. J’ai appris la musique avant le solfège, comme un enfant sait parler avant d’écrire. Ca m’a donné un certain nombre de mauvaises habitudes, de doigtés bizarroïdes, d’arrangements à l’amiable… Ca s’appelle « mes petits secrets de guitare ». Donc, par définition, ça reste entre nous, ne le dites à personne, surtout pas à votre professeur. Je descends ma corde de Mi grave en Ré, j’utilise un capodastre, j’étouffe les cordes au niveau du chevalet (dont les chevillettes sont en laiton, un « truc » de Didier Dubosq – luthier – qui optimise les aigus). Ma guitare est une Guild Folk modèle D 26–E/NT de série (1997). Le système qui la rend électro-acoustique est un Fishman « Ellipse Blend » dont le tableau de contrôle épouse l’arrondi de la rosace et le rend invisible. Il possède une double entrée, capteur et micro, mais après avoir essayé bien des mélanges avec Michel Colin, notre « ingénieux » du son, c’est le capteur qui a gagné la partie en ajoutant simplement une pointe de graves et d’aigus à la console. Nous avons voulu avec Patrice Jania (relevés guitare) et Michel Leclerc (relevés piano) conjuguer fidèlement ce qu’on entend sur les albums avec une lisibilité rapide de la partition ou de la tablature. Avec Patrick Moulou, qui a réalisé ce recueil avec respect et passion, nous avons agrandi les schémas et les chiffrages d’accords, privilégié une mise en page aérée.
Le piano était mon premier instrument, (« Le mur de la prison d’en face ») et j’ai renoué avec lui une histoire nouvelle, avec « Apprendre » (même pas dur !) et « Pour que tu ne meures pas » (en ligne de crête, tout en touches noires…). Et surtout, avec « Elle ne dort », « Fragile » et « Où vis-tu Pauline ? », où même en Do, on évolue en arpèges et en harmoniques.
Après ces quelques lignes d’ouverture, je vous laisse avec les chansons, ou plutôt non, je vous accompagne. Passez devant, je vous en prie. A vous de jouer…
Double recueil de partitions “(fr)agiles” et “Sans attendre” + 7 titres Bonus : 30 chansons (Paul Beuscher Éditions)
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